Les nouvelles féministes, apportent elles encore des choses aux femmes?
Depuis 1791 où Olympe de Gouges publie la déclaration des droits de la femme et de la citoyenne que c'est-il passé?
Le combat n'a pas été facile, entre Olympe de Gouges qui a été guillotinée, Théroigne de Méricourt devenue folle après avoir été fouettée nue par des partisanes adversaires, la prison pour certaines ou l'échafaud pour d'autres, c'est en 1793 que le militantisme féministe ce développe à Paris.
Les 200 femmes du club des citoyennes républicaines révolutionnaires est créent le 10 mai 1793, pour l'égalité, mais leur enragement leur donne une image de furies sanguinaires ...
Dès novembre 1793, toute association politique féministe est interdite par la convention.
Le 20 mars 1848, est crée le journal la voix des femmes par Eugénie Niboyet qui le premier relais de revendication des femmes, puis en juin la politique des femmes par Désirée Gay...
Suite aux protestations en 1849 le femmes se voient accorder le droit de travail, le 10 avril, elles goûtent aux prémices d'une participation citoyenne en élisant des déléguées à la commission du Luxembourg pour proposer des réformes sur la condition féminine au travail...
Après de nombreux déboires, quolibets, la condition féminine évolue enfin. Au xx eme siècle la première manifestation internationale a lieu le 8 mars 1911, pour principalement demander le droit de vote.
Simone de Beauvoir, assimile le mariage à une forme de prostitution lorsque la femme est dominée par son mari et dans l'incapacité de s'en échapper. Elle publie en 1949 son livre le deuxième sexe.
C'est en 1960 que le mouvement de liberation des femmes est crée. Une grande étape est franchie en matière de maîtrise du corps grâce au mouvement Français du planning familial avec le libre accès à la contraception et les efforts pour admettre le droit à l'avortement (remboursé par la sécurité sociale) et l'ouverture de cliniques d'interruption volontaire de grossesse (Ivg).
Depuis les féministes ont obtenu le droit de vote, une loi sur le divorce, le droit à la contraception et à l'avortement. Le Mlf est un mouvement d'importance qui a permis des avancé dans ces domaines.
Depuis les années 90 d'autres mouvements ce créent, avec une vue un peu différente de l'égalité homme-femme : les chiennes de garde, ni putes ni soumises, la barbe et depuis 2008 les femen qui restent un mouvement controversé.
A ce jour l'égalité au travail n'est pas totalement concrète, nombreux employeurs continus de donner des salaires inférieurs aux femmes, et des postes de subalternes... ce qui implique que les féministes ont encore du boulot dans ce domaine.
Mais certains groupes féministes plus virulents dans leur démarche et leur vocabulaire, ne s'arrêtent pas au concept d'égalité, mais désirent plutôt prendre la femme de l'homme dans la vie, au travail... c'est ce qui a amené des hommes au Canada de crée un mouvement masculiniste.
Pourtant il est clair que les féministes ont une légitimité dans ce domaine pour défendre l'égalité homme-femmes, mais le coté guerrière anti-homme de certaines ne permet pas à mon avis de faire avancer la condition féminine, cela amène au braquage de certains hommes (politiques ou non). En effet, je ne crois pas qu'hommes et femmes sommes en guerre, il y a des choses à changer biensur, mais il faut éviter la généralisation de l'opinion et ceci en évitant aussi de vouloir prendre la place de l'homme. Ouverture de la guerre des sexes.
Les hommes et les femmes peuvent avoir des postes de dirigeants, mais ceci n'est ps une question de sexe, mais tous ne peuvent y prétendre, le sexe ne rentre pas en compte, c'est une histoire de capacité et de formation, c'est pour cela qu'il faut amener les jeunes femmes étudiantes vers des études dans des domaines différents.
Lorsque des féministes disent : une femme qui reste à la maison pour s'occuper de ses enfants n'est pas valorisant. Je suis contre cette idée, car ont ne peut imposer une opinion telle que celle-ci à toutes les femmes, chaque femme à le droit de décider ce qui est valorisant pour elle : soit un métier, soit une vie, soit n'importe quelle chose qui lui plait.
Imposer une idée telle que celle-ci, est à mon avis une sorte d'intégrisme, de l'ultra-féminisme. Ceci au même titre que se qui ce faisait dans le passer en interdisant aux femmes de travailler, d'avoir le droit de vote etc...
La liberté de pensée des femmes devrait aussi exister dans ces mouvements féministes. la liberté de materner devrait être un choix libre ni interdit ni obligé.
Antoinette Fouque née en octobre 1936 co-fondatrice du Mlf (mouvement de libération de la femme) en 1968 ancienne députée européenne, psychanalyste, a choisi une voie digne et d'importance : l'engagement pour la cause de la femme. Une féministe qui ne prône pas la guerre des sexes, mais redéfinit le concept d'égalité
Dans la nature même de son engagement Antoinette Fouque, est différente de certains nouveaux courants féministes par son désir de non-guerre des sexes, dans sa démarche positive, sa volonté de mettre en évidence l'accent de la force créatrice de la femme dans l'enrichissement de la société et dans le fait qu'elle n'est pas seulement la gardienne du foyer.
Concernant les Femen, je ne suis pas en accord avec ce groupe virulent, pro-communication, sans fondement réel pour aider la condition féminine, leurs opérations de communication servent une idéologie de contestation sans construction dans l'évolution pour la femme. Quelle est leur vrai but?? Qui les finances?
Oui, les nouvelles féministes apportent encore pour les femmes, tant qu'elles ne mettent pas les deux sexes en guerre dans des déclarations sexistes anti-homme, et ultra-féministe. Oui la condition de la femme a encore besoin d'être défendue contre certains concepts qui asservissent les femmes...
Bravo mesdames. Je vous soutiens.
TAIR Marc