Jours de Carences et arrêts maladies, les fonctionnaires doivent ils passer à 3 jours comme le privé ? - 102024
Les statistiques montrent qu'en moyenne, les fonctionnaires, selon leur catégorie (État, santé et collectivités), ont des taux d'arrêts maladie qui ne sont pas significativement plus élevés que ceux observés dans les TPE, PME et grandes entreprises. En effet, les données indiquent que le nombre de jours d'arrêt par an varie peu entre ces catégories. Par exemple, les fonctionnaires peuvent avoir en moyenne 10 à 12 jours d'arrêt par an, tandis que dans le secteur privé, cette moyenne oscille entre 7 et 15 jours, selon la taille de l'entreprise. Les secteurs du privé ayant le plus grand nombre de jours d'arrêt sont souvent ceux de la santé et de l'industrie, où les travailleurs peuvent atteindre jusqu'à 20 jours d'arrêt par an soit plus que la moyenne des fonctionnaires et ceci en raison des conditions de travail particulièrement exigeantes.
Il convient de rappeler que la prise en charge des arrêts maladie pour les fonctionnaires est différente de celle des salariés du privé. En effet, pour les fonctionnaires, les arrêts maladie sont couverts par des mutuelles, ce qui représente un coût supplémentaire. En moyenne, un fonctionnaire peut cotiser entre 300 et 600 € par an pour sa mutuelle, en fonction des garanties choisies. À l'inverse, dans le privé, les arrêts maladie sont pris en charge par la CPAM, allégeant ainsi le poids financier sur le salarié.
La question du jour de carence en cas d'arrêt maladie est également cruciale. Actuellement, les fonctionnaires ont un jour de carence, tandis que dans le secteur privé, certaines grandes entreprises prennent en charge 2 à 3 jours de carence par leurs mutuelles, ils ont donc en réel un jour de carence. Proposer d'augmenter le jour de carence des fonctionnaires à 3 jours serait une mesure injuste qui ne prendrait pas en compte les spécificités de leur statut et des cotisations qu'ils versent. Cela pourrait aussi aggraver la situation de fatigue accumulée qui, dans de nombreux cas, limite leur capacité à poser des congés. Les Compte Épargne Temps (CET) souvent pleins des fonctionnaires en sont une illustration : de nombreux agents n'ont pas pu prendre leurs congés, ce qui contribue à une hausse des arrêts maladie. Donc le fait de dire que le privé à 3 jours de carences n'est totalement vrai, et par pour tous, certains n'ont qu'un jour et sans surcout personnel.
Les forces de l'ordre et les personnels de santé subissent également une pression considérable en matière de charge de travail. En moyenne, ces professionnels travaillent souvent plus de 42 heures par semaine, particulièrement lors d'événements d'envergure tels que les Jeux Olympiques, où les restrictions sur les congés ont été significatives. Les agents ont dû faire preuve d'une disponibilité exceptionnelle, avec des jours de présence à 100 % pendant des périodes critiques, ce qui a amplifié le stress et la fatigue. La gestion des congés pour ces catégories de fonctionnaires est souvent complexe, rendant difficile le maintien d'un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle.
Il est également important de noter qu'au cours des cinq dernières années, la charge financière liée aux arrêts maladie a été particulièrement impactée par la pandémie de COVID-19. En effet, cette période a représenté environ 25 % des arrêts maladie en France, contribuant ainsi de manière significative à l’augmentation des dépenses de la CPAM et, par conséquent, à une dette importante pour le système de santé. Ces chiffres soulignent la nécessité de prendre en compte les circonstances exceptionnelles qui ont affecté la santé publique et la charge de travail des fonctionnaires.
Il est également important de noter qu'au cours des cinq dernières années, la charge financière liée aux arrêts maladie a été particulièrement impactée par la pandémie de COVID-19. Cette période a représenté environ 30 % des arrêts maladie en France sur les 5 dernières années ce qui n'est pas rien, contribuant ainsi de manière significative à l’augmentation des dépenses de la CPAM et, par conséquent, à une dette importante pour le système de santé. Ces chiffres soulignent la nécessité de prendre en compte les circonstances exceptionnelles qui ont affecté la santé publique et la charge de travail des fonctionnaires.
En tant que représentant du Mouvement Politique et Gaulliste : Union du Peuple Français, je tiens à rappeler que les fonctionnaires méritent reconnaissance et respect pour leur dévouement au service public. Plutôt que de réduire leurs droits, il est primordial de renforcer les moyens humains dans les services publics, d'améliorer l'attractivité des métiers et de garantir des conditions de travail dignes. Les économies à réaliser ne devraient pas se faire au détriment de ceux qui œuvrent chaque jour pour le bien-être de la population.
Il est temps de valoriser le travail des fonctionnaires et de reconnaître les défis qu'ils relèvent chaque jour, tout en promouvant une gestion humaine et responsable des services publics. En effet ont ne peut penser a augmenter le nombre de jours de carence sans avoir évolué l'impact ni fait une meilleur gestion du personnel, en apportant dans les services concernées le nombre de personnel requis, si dans certaines catégories ont trop de personnels cela n'est pas vrai partout, un manque important d'agents est constaté.
TAIR Marc
Secrétaire général adjoint
Union du peuple Français
Les Violences Sexuelles sur les Personnes de Plus de 65 Ans et les Personnes en Situation de Handicap Au cours de la dernière décennie, les violences sexuelles à l'encontre des personnes âgées de plus de 65 ans et des personnes en situation de handicap - 102024
Au cours de la dernière décennie, les violences sexuelles à l'encontre des personnes âgées de plus de 65 ans et des personnes en situation de handicap ont connu une augmentation préoccupante. Ces actes odieux, qui touchent des populations souvent vulnérables et marginalisées, soulèvent des questions éthiques, sociales et juridiques cruciales.
Les statistiques indiquent une tendance inquiétante : les violences sexuelles visant ces groupes sont en hausse.
Malheureusement, il a été observé que de nombreux cas de violences sexuelles sont perpétrés par des individus jeunes, qui peuvent avoir des antécédents criminels. Dans certains cas, ces actes sont également imputables à des personnes clandestines, qui, en raison de leur statut précaire, se sentent souvent à l'abri des conséquences légales et sociales de leurs actes. Cela soulève des préoccupations sur la responsabilité collective de la société pour protéger les plus vulnérables.
Face à cette situation alarmante, ont peut retenir plusieurs think tanks qui commencent à relayer ces faits. Des groupes comme l'Observatoire National de la Délinquance et des Réponses Pénales (ONDRP) et la Fondation de France ont mis en avant des études et des recommandations concernant la protection des personnes âgées et des personnes en situation de handicap.
Des journalistes de médias comme Le Monde, Libération, et France Info ont également consacré des articles et des reportages à ce sujet, mettant en lumière les réalités vécues par les victimes et plaidant pour des réformes nécessaires. Les éditorialistes, par leurs analyses, soulignent la nécessité d'une action concertée et rapide pour lutter contre ces violences.
Des think tanks comme Terres de luttes et le Centre de Recherche en Économie et Statistiques (CREST) ont élaboré des recommandations concrètes, telles que la formation des professionnels de santé et des travailleurs sociaux, l'amélioration des protocoles de signalement, et le développement de campagnes de sensibilisation destinées à la population générale.
La coordination entre les différentes parties prenantes — gouvernement, associations, professionnels et médias — est essentielle pour établir une réponse efficace à ces violences. Il est impératif de créer un environnement où les victimes se sentent en sécurité pour parler et où elles reçoivent le soutien dont elles ont besoin.
Les violences sexuelles envers les personnes de plus de 65 ans et les personnes en situation de handicap représentent un enjeu sociétal majeur qui nécessite une attention urgente. Grâce à une mobilisation collective et à une prise de conscience accrue, il est possible d'éradiquer ces abus et de garantir un avenir où chaque individu, quel que soit son âge ou son état de santé, peut vivre en sécurité et dignité.
Au cours de la dernière décennie, les violences sexuelles à l'encontre des personnes âgées de plus de 65 ans et des personnes en situation de handicap ont connu une augmentation préoccupante. Ces actes odieux, qui touchent des populations souvent vulnérables et marginalisées, soulèvent des questions éthiques, sociales et juridiques cruciales.
Un facteur aggravant du fait de leur fragilité est a retenir, il faut une réponse judiciaire très forte pour stopper ces faits qui deviennent une habitude inacceptable.
Stop aux viols !
TAIR Marc
Etat du réseau électrique et risque de surchauffe - bilan alarmiste - 102024
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Surchauffe du réseau :
- Avec l'augmentation de la demande en électricité attendue ces prochaines années due à l'adoption croissante des véhicules électriques, le réseau électrique français pourrait devenir trop sollicité. Si la croissance se poursuit sans investissements significatifs dans l'infrastructure en construisant de nouvelles centrales, cela pourrait mener à des pics de consommation qui dépassent la capacité de production et de distribution du réseau. La situation pourrait provoquer des surcharges et des pannes, affectant la sécurité d'approvisionnement.
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Problèmes d'approvisionnement au niveau européen :
- Le problème d'approvisionnement en électricité n'est pas seulement national, il est également européen. En cas de pénurie, il ne sera pas possible de compter sur les importations d'électricité d'autres pays, car ces derniers pourraient faire face aux mêmes défis. Cela signifie qu'en période de forte demande, la France pourrait être contrainte d'affronter une crise énergétique sans soutien extérieur.
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Coût des coupures d'électricité :
- En cas de coupure d'électricité non sollicitée, le redémarrage des systèmes est coûteux et peut prendre du temps. Les pertes économiques dues à des interruptions de service peuvent être très élevées pour les entreprises, et le coût global pour la société peut rapidement dépasser les économies réalisées par les subventions.
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Estimation de la demande supplémentaire :
- Si la France continue de subventionner les véhicules électriques sans investissements parallèles dans la production d'énergie, la demande supplémentaire pourrait atteindre jusqu'à 40 TWh par an pour un parc automobile de 10 millions de voitures électriques. Cela représenterait une augmentation significative de la consommation, exacerbant les tensions sur le réseau.
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Capacité de production insuffisante :
- En l'absence de nouvelles centrales nucléaires ou d'une augmentation substantielle des énergies renouvelables, la France pourrait rencontrer un manque d'électricité de l'ordre de 20 à 30 TWh par an dans les cinq prochaines années. Ce manque entraînerait non seulement des risques de coupures, mais également une incapacité à répondre aux besoins des consommateurs et des industries.
Pour éviter de potentielles crises énergétiques, il serait judicieux pour l'État de ralentir ou de décaler les aides à l'achat de véhicules électriques jusqu'à ce que de nouvelles capacités de production d'énergie soient mises en place. La sursollicitation du réseau électrique, combinée à un manque de solutions de soutien à l'échelle européenne, pourrait entraîner des coupures d'électricité coûteuses et des perturbations économiques significatives. L'État doit agir rapidement pour garantir une transition énergétique réussie tout en assurant la sécurité d'approvisionnement en électricité pour les citoyens et les entreprises. Cette tension aura pour finalité de faire monter encore les prix de l'électricité.
TAIR Marc
Policier un métier pas si attractif, un effort a faire pour le rendre plus attractif - 102024
Le facteurs déterminants de cette insécurité est le manque d'effectifs dans la police nationale.
Depuis 2016, la France a connu une diminution significative des effectifs policiers, très visible dans les services. Selon le ministère de l'Intérieur, environ 10 000 postes ont été supprimés dans la police nationale au cours de cette période. Ce manque d'effectifs a des conséquences directes et alarmantes sur la sécurité publique.
Coût pour la société : Le manque de policiers entraîne des coûts élevés pour la société, tant sur le plan économique que social, ne pas investir dans la sécurité aujourd'hui c'est augmenter les coût pour la société plus tard. Selon une étude de l'Institut Montaigne, l'absence de prévention efficace et de répression des actes criminels pourrait coûter à la société environ 100 milliards d'euros par an, en tenant compte des pertes économiques dues à la criminalité, des dépenses judiciaires et des soins aux victimes. Une baisse de la présence policière réduit non seulement la dissuasion contre la criminalité, mais augmente également le temps de réponse aux urgences, ce qui aggrave le sentiment d'insécurité dans les quartiers.
La réduction des effectifs policiers est directement corrélée à l'augmentation des actes de délinquance et de criminalité. L'absence de police visible sur le terrain favorise un environnement où les actes criminels peuvent se produire en toute impunité. La criminalité ne ce cache, elle ce fait au grand jour, vu l'augmentation des délais d'intervention du au manque d’effectifs. Une étude de l'INSEE a révélé qu'une augmentation de 10 % de la criminalité pourrait entraîner une baisse de 1,5 % des investissements dans le pays, ce qui affecte directement la croissance économique et l'emploi, comme quoi cela impact le PIB directement.
Le métier de policier est confronté à de nombreux défis : conditions de travail difficiles, risques accrus de violence et salaires jugés très insuffisants. Ces facteurs nuisent à l'attractivité de la profession, rendant difficile le recrutement de nouveaux agents. Selon une étude de la Délégation interministérielle à la sécurité routière, près de 40 % des policiers envisagent de quitter la profession, ce qui exacerbe le cycle de l'insécurité.
Pour attirer davantage de talents vers le métier, il est estimé qu'une augmentation au minimum de 20 % des salaires des policiers serait nécessaire. Actuellement, le salaire moyen d'un policier en France est compris entre 2 200 et 2 500 euros brut par mois. Une augmentation de 20 % signifierait un salaire moyen d'environ 2 640 à 3 000 euros brut par mois.
Voici une comparaison des salaires moyens des policiers dans plusieurs pays européens :
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France : Actuellement entre 2 200 et 2 500 euros brut par mois (après une augmentation de 20 %, cela passerait à 2 640 à 3 000 euros).
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Allemagne : Le salaire moyen d'un policier est d'environ 3 200 à 4 000 euros brut par mois, selon l'expérience et le lieu d'affectation.
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Belgique : Le salaire moyen des policiers est d'environ 2 800 à 3 200 euros brut par mois.
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Royaume-Uni : Le salaire moyen des policiers est d'environ 2 900 à 3 400 euros brut par mois (en fonction de la région et de l'expérience).
Le manque d'effectifs policiers en France depuis 2016 a des implications graves pour la sécurité publique, et le coût pour la société est élevé. Pour rendre le métier de policier plus attractif, une augmentation significative des salaires, de plus de 20 %, est nécessaire pour se rapprocher des niveaux de rémunération offerts dans d'autres pays européens. Des investissements ciblés dans la sécurité publique sont nécessaires pour garantir un environnement où les citoyens se sentent en sécurité et où les entreprises sont incitées à investir, contribuant ainsi à la stabilité économique du pays. Augmenter les salaires et les moyens, ont un coût qu'il faut considérer comme un investissement à la vue des baisses de coûts sur la société (100 Milliards) si ont ne faisait rien, soutenir la sécurité c'est éviter des impôts plus significatifs plus tard.
TAIR Marc
le cout de l'insecurité en France - Impact sur le PIB - 102024
Parlons d'insécurité, l'insécurité en France est un sujet complexe qui affecte non seulement la qualité de vie des citoyens, mais aussi l'économie du pays, notamment à travers son impact sur la dette publique et le produit intérieur brut (PIB). L'impact sur l’économie est plus important que cela n'y parait.
1. Impact sur le PIB et la dette publique : Pa exemple au cours des cinq dernières années, les coûts liés à l'insécurité ont considérablement pesé sur l'économie française, en effet en 2021, une étude de l'Institut Montaigne a estimé que le coût de l'insécurité (incluant les dépenses de sécurité, de justice, de soins et les pertes économiques liées aux actes de délinquance) pourrait atteindre environ 100 milliards d'euros par an, soit environ 4 % du PIB français. Ce coût contribue non seulement à l'augmentation de la dette publique, mais également à un ralentissement de la croissance économique, ne rien faire serait une erreur.
Si rien n'est fait pour contrer la montée de l'insécurité, plusieurs études estiment que la criminalité pourrait augmenter de 15 à 20 % au cours des cinq prochaines années. Un rapport de la Fondation pour l'innovation politique (Fondapol) a indiqué qu'une hausse de la criminalité de 15 % pourrait entraîner des coûts supplémentaires de 15 milliards d'euros par an pour la société (entre les pertes économiques, les coûts judiciaires et les dépenses de sécurité).
Si nous comparons maintenant les coûts des investissements nécessaires pour améliorer la sécurité avec les coûts d'une aggravation de la criminalité :
- Coût des mesures de sécurité (augmentation des salaires des policiers, augmentation du nombre de magistrats et de places en prison) : 6,4 milliards d'euros sur 5 ans.
- Coût d'une augmentation de la criminalité si rien n'est fait : 75 milliards d'euros sur 5 ans.
Si les investissements dans la sécurité permettent de réduire la criminalité par exemple de 50 % par rapport à son augmentation prévue, cela pourrait éviter des pertes économiques et des dépenses qui se chiffrent en dizaines de milliards. En prenant en compte ces chiffres, la différence entre le coût des mesures de sécurité et le coût d'une augmentation de la criminalité est significative :
Plusieurs think tanks, économistes, journalistes et personnalités politiques soutiennent activement des politiques de sécurité renforcée :
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Think tanks : L’Institut Montaigne, la Fondation pour l’innovation politique (Fondapol) et l'Institut de l'entreprise ont souvent plaidé pour un renforcement des moyens de la police et de la justice pour lutter contre la criminalité.
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Économistes : Des économistes comme Jean-Pierre Raffarin et Philippe Aghion mettent en avant l'importance de la sécurité pour assurer un climat favorable aux investissements.
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Journalistes : Des journalistes et éditorialistes tels que David Pujadas et Léa Salamé ont souligné dans leurs analyses l'impact négatif de l'insécurité sur l'économie et le climat des affaires.
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Politiciens : Des figures politiques comme Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur, et Édouard Philippe, ancien Premier ministre, ont défendu des politiques sécuritaires renforcées, arguant que la sécurité est essentielle pour le bien-être des citoyens et la prospérité économique.
Ces mesures proposées nécessitent un investissement significatif, évalué à environ 6,4 milliards d'euros sans attendre sur les cinq prochaines années. Toutefois, ces dépenses doivent être considérées comme des investissements dans la sécurité publique et la stabilité économique de la France et non un coût, vue les gain a venir. En comparaison, ne rien faire pourrait coûter jusqu'à 75 milliards d'euros au cours de la même période. Une réduction réussie de la criminalité pourrait également engendrer des économies indirectes, tant en termes de dépenses publiques que de pertes économiques dues à l'insécurité, favorisant ainsi un retour sur investissement favorable à long terme. Ces éléments soulignent l'importance d'une action rapide et efficace pour garantir la sécurité des citoyens et soutenir l'économie française. Stop aux économies de bout de chandelles et agissons. L'investissement dans la sécurité c'est améliorer les coûts à l'avenir sur la société.
TAIR Marc
La Dette et les Décisions Gouvernementales : Un Hold-up sur les Citoyens ! 102024
La question de la dette publique en France est devenue un sujet de préoccupation majeur, surtout avec les récentes décisions du gouvernement, qui semblent s’en prendre aux économies des citoyens, notamment par le biais de la taxation des assurances vie. Ces choix fiscaux, qui incluent le fait de réfléchir à l'opportunité de taxer les chiens, mettent en lumière une gestion financière déconcertante qui reflète des années de décisions hasardeuses.
Il est devenu évident que les gouvernements successifs, ont échoué à maîtriser leurs dépenses. Ils ont dépensé sans compter, dépassant continuellement les recettes que Bercy parvient à collecter. Ce manque de discipline financière se traduit par un endettement croissant, laissant les citoyens porter le fardeau de cette impréparation. Les citoyens, et la fonction publique n'y sont pour rien sur ces dépenses hasardeuses décidées au plus haut niveau.
Ce n’est pas assez d’être réactif d’année en année ; le gouvernement doit adopter une vision à long terme, planifiant ses dépenses et ses recettes sur des périodes de 7, 10 ou même 15 ans. Une telle approche permettrait de créer un cadre stable pour l'économie française, en favorisant la croissance durable et en assurant une gestion responsable des finances publiques. Au lieu de cela, nous assistons à des décisions à court terme, parfois à l’opposé de ce qui a été fait un an plus tôt, qui aggravent la situation économique sans offrir de solutions concrètes.
Pour sortir de ce cycle déplorable, l'État doit se concentrer sur des actions qui encouragent la production et la productivité. Cela implique d’aider les entreprises à embaucher et à se développer, tout en s'assurant qu'elles paient des impôts sur leurs bénéfices, non pas sous la forme de taxes alourdissantes, mais comme une contribution à un avenir économique prospère. La prospérité des entreprises se traduit par des emplois, des revenus et, par conséquent, des recettes fiscales durables pour l'État.
Il est impératif que le gouvernement cesse de faire payer les citoyens français, qui constatent une diminution constante du retour sur leurs impôts. Les services publics, censés être le reflet d'un système fiscal équitable, se détériorent, voire disparaissent. Faire peser ces charges sur les épaules des Français sans un plan clair pour l'avenir est une véritable incompétence.
L'État doit élaborer un plan structuré et visionnaire pour l'avenir de la France, prenant en compte le PIB, la production et ses recettes. Les citoyens méritent un gouvernement qui pense à long terme et qui agit pour améliorer leur quotidien, et non un gouvernement qui se contente de décider des mesures fiscales sans réelle vision.
Il est temps de dire stop au hold-up dans la poche des citoyens français. La responsabilité et la transparence doivent devenir des priorités pour notre gouvernement, afin de restaurer la confiance et de garantir un avenir meilleur pour tous. Le système va se gripper et la poche des Français ce vide.
TAIR Marc
Le Coût de l'Électricité en France et compétitivité - 102024
Le coût de l'électricité est devenu un enjeu majeur pour le budget des entreprises et des particuliers en France, affectant directement le pouvoir d'achat et la rentabilité des entreprises. Au fur et à mesure que les prix de l'énergie augmentent, les conséquences se font sentir à tous les niveaux de l'économie, mettant en péril la compétitivité des entreprises et le bien-être des ménages.
En France, le prix moyen de l'électricité pour les ménages s'élève à environ 0,20 € par kWh, tandis que pour les entreprises, le coût peut varier en fonction des contrats et des volumes, mais il reste généralement élevé. En comparaison, voici les prix moyens de l'électricité dans d'autres pays :
- Allemagne : Environ 0,32 € par kWh, l'un des plus élevés d'Europe, ce qui affecte la compétitivité de ses industries.
- Belgique : En moyenne 0,28 € par kWh, également un fardeau pour les consommateurs et les entreprises.
- Pays-Bas : Environ 0,26 € par kWh.
- Italie : Environ 0,24 € par kWh.
- Suède : Environ 0,17 € par kWh, un tarif moins élevé grâce à une production d'énergie largement renouvelable.
- États-Unis : Environ 0,13 € par kWh, bien que cela puisse varier considérablement d'un État à l'autre.
- Canada : Environ 0,08 € par kWh, en raison de l'abondance des ressources hydroélectriques.
Ces différences de prix révèlent un écart significatif qui peut impacter la compétitivité des entreprises françaises sur le marché international, tout en pesant sur le pouvoir d'achat des ménages.
Le coût élevé de l'électricité constitue un véritable frein pour le pouvoir d'achat des ménages. Avec des factures d'électricité qui pèsent de plus en plus lourd dans le budget familial, de nombreux Français voient leur capacité à consommer diminuer. Les ménages doivent redéfinir leurs priorités budgétaires, ce qui entraîne une baisse des dépenses dans d'autres secteurs, impactant ainsi la croissance économique.
Pour les entreprises, en particulier les PME et PMI, les coûts énergétiques élevés peuvent réduire leur rentabilité. Les marges bénéficiaires s'érodent alors que le coût de production augmente. Selon certaines études, la hausse des prix de l'électricité pourrait entraîner une perte de 0,3 à 0,5% du PIB français à long terme si aucune action n'est entreprise pour stabiliser les prix. Ceci est corroboré par des économistes comme Jean-Marc Daniel et des analyses récentes de l’Institut Montaigne, qui soulignent que les prix d'électricité trop élevés peuvent entraîner une baisse significative de l'activité économique en réduisant les investissements et l'innovation.
Dans cette optique, il est impératif que la France adopte une politique sur les dix prochaines années visant à proposer des prix d'électricité plus bas, idéalement pour atteindre au moins les niveaux des États-Unis. Une telle mesure pourrait non seulement relancer le pouvoir d'achat des ménages, mais aussi stimuler la compétitivité des PME et PMI sur le marché international.
Si des tarifs équivalents à ceux des États-Unis étaient atteints, cela pourrait entraîner une augmentation significative du PIB, estimée à plusieurs milliards d'euros, en favorisant la consommation et l'investissement. En offrant un environnement énergétique plus compétitif, les entreprises françaises seraient mieux placées pour innover et se développer, maintenant ainsi des emplois et en créant de nouvelles opportunités. Une politique durable de baisse des prix de l'électricité pourrait également renforcer la résilience économique du pays face aux fluctuations des marchés énergétiques mondiaux.
TAIR Marc
L'Absence de Vision à Long Terme pour la France - 102024
Depuis près de quinze ans, la France semble se heurter à une stagnation économique persistante, et les politiques mises en œuvre pour relancer le pays et stimuler la production ont souvent été jugées insuffisantes. Cette situation soulève des inquiétudes quant à l'avenir économique du pays et à sa capacité à faire face aux défis contemporains.
Les gouvernements successifs, malgré leurs intentions, n'ont pas su élaborer une vision à long terme capable de répondre aux enjeux de compétitivité, d'innovation et de croissance. Les mesures ponctuelles, souvent motivées par des impératifs politiques à court terme, n'ont pas réussi à créer un environnement favorable à l'essor des entreprises, en particulier des PME et PMI, essentielles à la dynamique économique.
Avec une montée des impôts sans réelle stratégie pour favoriser la production, la situation devient de plus en plus préoccupante. Imposer davantage sans stimuler l'investissement et l'innovation représente un choix non viable et dangereux pour l'économie française. Des hausses fiscales, sans mesures compensatoires pour soutenir la production, découragent les entrepreneurs et limitent les capacités d'investissement des entreprises.
Les mandats de François Hollande et d'Emmanuel Macron ont été marqués par des choix économiques parfois considérés comme dangereux pour la productivité. Sous Hollande, des hausses d'impôts ont été mises en place sans un soutien adéquat à la croissance. Par exemple, la hausse de la fiscalité a contribué à une perte d'environ 0,5% du PIB par an, selon certaines estimations. De plus, le pouvoir d'achat des Français a stagné, avec une baisse de 2,5% sur la période 2012-2017, tandis que le coût de la vie continuait d’augmenter.
Sous la présidence d’Emmanuel Macron, même si certaines réformes ont été introduites, le manque de soutien ciblé pour les PME et les investissements à long terme a entraîné une baisse de la rentabilité des entreprises, passant d'un taux de rentabilité moyen d'environ 7% en 2018 à près de 5% en 2023. Les politiques fiscales ont souvent alourdi le fardeau des entreprises, rendant leur situation économique plus précaire.
Des think tanks tels que l’Institut Montaigne et la Fondation pour l'Innovation Politique ont exprimé des préoccupations similaires, signalant que la politique fiscaliste sans aide aux PME et PMI a déjà été essayée et n'a jamais donné les résultats escomptés. Pire encore, cette approche s'avère dangereuse pour la France, le PIB et le pouvoir d'achat des Français. Les conséquences de cette politique sont inquiétantes : sans un soutien efficace à la production, les risques de paupérisation de la France augmentent, affectant les classes moyennes et défavorisées.
Il est donc impératif qu'une politique à long terme axée sur la production et l'innovation soit mise en place en urgence. Cela doit inclure des incitations pour les entreprises, en particulier pour les PME et PMI, qui sont les moteurs de l'économie. Ne pas inclure un volet PIB et des mesures d'incitation dans la politique économique représente une faute politique majeure. Une telle négligence compromet non seulement la croissance économique, mais elle favorise également la dégradation du pouvoir d'achat des Français.
Ces choix d'une politique sans avenir et sans vision lointaine est une faute et démontre une incapacité a voir des idées et des connaissances du milieux industriels ainsi qu'une méconnaissance du système ratio dette/pib qui doit permettre de mieux juger un pays économiquement.
TAIR Marc
État des Notations des Pays Européens et Leur Situation Économique Comparée à la France - 102024
Dans le contexte économique mondial, les agences de notation jouent un rôle crucial en évaluant la solidité financière des pays. Ces notations influencent non seulement la perception des investisseurs, mais aussi les coûts d'emprunt des États. Voici un aperçu de la situation de l'Allemagne, de la Belgique, de l'Italie, du Portugal, du Luxembourg et des Pays-Bas, ainsi qu'une comparaison avec la France en termes de notations, de dette et de PIB.
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Notation : L'Allemagne bénéficie d'une notation élevée, généralement AAA par les principales agences de notation (Fitch, Moody's, S&P). Cette notation est stable et ne montre pas de signes de baisse.
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Situation économique : En 2023, la dette publique de l'Allemagne est d'environ 2,3 trillions d'euros, représentant environ 69% du PIB. Le PIB allemand est estimé à 3,3 trillions d'euros, ce qui en fait la plus grande économie d'Europe.
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Notation : La Belgique a reçu une notation de AA ou AA-, et la notation reste stable, sans indication de baisse imminente.
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Situation économique : La dette publique de la Belgique s'élève à environ 500 milliards d'euros, soit 105% du PIB. Le PIB belge est d'environ 470 milliards d'euros.
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Notation : L'Italie a généralement une notation de BBB ou BBB-, ce qui indique un certain degré de risque. Les agences de notation signalent une vigilance accrue en raison de la dette élevée, et la notation pourrait être revue à la baisse si des mesures ne sont pas prises pour stabiliser l'économie.
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Situation économique : La dette publique italienne est d'environ 2,7 trillions d'euros, représentant environ 150% du PIB. Le PIB italien s'élève à environ 1,8 trillion d'euros.
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Notation : Le Portugal a vu sa notation améliorer ces dernières années, atteignant BBB+. Toutefois, des défis subsistent, et les agences de notation continuent de surveiller la situation de près.
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Situation économique : La dette publique du Portugal est d'environ 300 milliards d'euros, soit environ 120% du PIB. Le PIB portugais est d'environ 250 milliards d'euros.
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Notation : Le Luxembourg maintient une notation de AAA, attribuée par les principales agences. Ceci est dû à sa stabilité économique et à son faible niveau d'endettement.
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Situation économique : La dette publique du Luxembourg est relativement faible, à environ 20 milliards d'euros, représentant seulement 24% du PIB. Le PIB luxembourgeois est d'environ 85 milliards d'euros.
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Notation : Les Pays-Bas conservent une notation élevée de AAA. La situation économique est solide, et les agences de notation n'indiquent pas de risques immédiats pour le pays.
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Situation économique : La dette publique des Pays-Bas est d'environ 400 milliards d'euros, représentant environ 55% du PIB. Le PIB néerlandais est estimé à 730 milliards d'euros.
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Notation : La France a une notation de AA ou AA-, selon l'agence. Cette notation est stable, mais des préoccupations ont été exprimées concernant la dette croissante et les choix budgétaires.
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Situation économique : La dette publique française s'élève à environ 3 000 milliards d'euros, représentant environ 113% du PIB. Le PIB français est d'environ 2,65 trillions d'euros.
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Notations :
- L'Allemagne et le Luxembourg se distinguent avec une notation AAA, tandis que la France et la Belgique ont une notation de AA. L'Italie et le Portugal se trouvent à des niveaux inférieurs (BBB et BBB+ respectivement).
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Situation de la Dette :
- La France, avec une dette de 113% du PIB, est en position moins favorable que l'Allemagne (69%) et les Pays-Bas (55%). L'Italie et le Portugal présentent des niveaux de dette très élevés, respectivement 150% et 120% du PIB.
- En revanche, le Luxembourg affiche un ratio de dette exceptionnellement bas à 24% du PIB.
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PIB :
- En termes de PIB, la France est la deuxième économie de la zone euro après l'Allemagne, mais son ratio de dette par rapport au PIB est préoccupant. La Belgique et le Portugal ont des PIB nettement inférieurs, tandis que l'Italie reste compétitive mais avec une dette très élevée.
Dans l'ensemble, la France se situe dans une position intermédiaire par rapport aux autres pays européens examinés. Bien qu’elle ait une notation relativement stable, sa dette élevée par rapport au PIB soulève des préoccupations similaires à celles observées en Italie et au Portugal. À l'inverse, l'Allemagne et le Luxembourg affichent une solidité financière supérieure. Pour améliorer sa situation, la France devra adopter des politiques budgétaires prudentes visant à réduire sa dette tout en stimulant la croissance économique.
TAIR Marc