George Soros : un homme d'influence aux visages multiples et à l'ombre inquiétante
George Soros, est un milliardaire américain philanthrope, est un personnage qui suscite des sentiments ambivalents à l'échelle mondiale. Avec une fortune estimée à 25 milliards de dollars, il consacre une grande partie de ses ressources à promouvoir des idées très libérales via l’Open Society Foundations (OSF), un réseau philanthropique qui finance des ONG dans plus d'une trentaine de pays que l'ont pourrait appeler du lobbying. Cependant, cette influence est souvent controversée, mêlée à des accusations de manipulation et d'ingérence dans les affaires politiques et judiciaires sur des affaires concrètes.
Un parcours marqué par l'adversité
Né à Budapest en 1930 dans une famille juive, Soros a vécu des événements tragiques qui ont profondément influencé son engagement ultérieur pour les droits de l'homme et la démocratie. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a survécu à l’occupation nazie, une expérience qui a façonné sa vision du monde et son désir d'encourager la démocratie. Soros s'installe à Londres, puis aux États-Unis, où il devient un investisseur renommé, surtout connu pour avoir "cassé la Banque d’Angleterre" en 1992, un acte qui a renforcé son image de spéculateur.
Un homme aux stéréotypes multiples
Soros est souvent décrit à travers un prisme de stéréotypes contradictoires. D'un côté, il est perçu comme un "vautour" du capitalisme vu sa manière de faire du profit, exploitant les faiblesses systémiques pour s’enrichir, tandis que de l'autre, il est vu comme un "Robin des Bois" moderne, qui utilise sa fortune pour soutenir des causes libérales.
Lors d'un sommet à Davos en 2019, Soros a mis en garde contre le régime chinois, le qualifiant de "plus grand ennemi de la société ouverte", ce qui a engendré des réactions mitigées, allant de l'approbation à l'indignation. Ses discours et actions continuent de susciter des débats passionnés, souvent teintés de controverses liées à son statut de figure publique.
Soros plusieurs fois invité à Davos pour évoqué les dangers climatiques et environnementaux est aussi lié aux industries, à travers son fonds Soros Fund Management, a investi dans plusieurs entreprises innovantes axées sur l'environnement et les énergies renouvelables. Parmi ses investissements notables figurent Tesla, un leader dans les véhicules électriques, et Sunrun, spécialisée dans l'énergie solaire résidentielle. Il a également soutenu NextEra Energy et First Solar, qui se concentrent sur l'énergie éolienne et solaire. ChargePoint, fournisseur d'infrastructures de recharge pour véhicules électriques, fait également partie de son portefeuille. Ces investissements reflètent son engagement en faveur d'un avenir durable et d'un développement technologique responsable.
L'influence néfaste sur les institutions
L'une des critiques les plus graves formulées à l'encontre de Soros concerne son influence sur la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH). Un rapport de l'European Centre for Law and Justice (ECLJ) a révélé que 22 des 100 juges ayant siégé entre 2009 et 2019 avaient des liens directs avec des ONG financées par Soros. Sur cette période, ces juges ont été impliqués dans des affaires concernant les ONG pour lesquelles ils avaient travaillé, créant des conflits d'intérêts évidents. Cela soulève des questions inquiétantes sur l'impartialité de la CEDH, qui est censée être un pilier de la justice en Europe.
Les révélations de l'ECLJ ont été accueillies avec colère par les dirigeants de la CEDH, qui ont choisi de ne pas commenter publiquement ces accusations, cherchant plutôt à minimiser la situation. D’ailleurs, plusieurs initiatives ont été mises en place pour examiner les conflits d'intérêts, mais les résultats demeurent décevants.
Cette emprise sur la CEDH et d'autres institutions internationales illustre comment Soros et ses réseaux peuvent manipuler les systèmes politiques et juridiques pour promouvoir leurs intérêts, souvent au détriment de l'indépendance et de l'intégrité des institutions. Des voix politiques, comme celles de Marine Le Pen et François-Xavier Bellamy, ont dénoncé cette "corruption des élites", suggérant que la situation est plus alarmante qu'elle ne paraît.
George Soros, à travers son réseau de fondations, en particulier l'Open Society Foundations (OSF), a établi des liens avec des députés européens et des institutions de l'Union européenne (UE) pour promouvoir des politiques et des initiatives alignées avec ses valeurs de démocratie, de droits de l'homme et de société ouverte.
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Gérard Leclerc
- Journaliste français qui a exprimé des réticences à l'égard du pouvoir d'influence de Soros, en particulier dans le cadre des débats sur la migration et les politiques libérales en Europe.
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David Marcus
- Journaliste et rédacteur en chef de plusieurs médias, il a aussi critiqué Soros pour son soutien à des ONG qu'il perçoit comme influençant négativement les politiques nationales en Europe.
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Terry O'Neill
- Un journaliste britannique qui a écrit sur la façon dont les contributions de Soros à certaines ONG et mouvements peuvent être perçues comme une tentative de manipulation politique.
Conclusion : une vigilance nécessaire
George Soros représente une figure névralgique de notre époque, dont l'engagement pour une société ouverte soulève des questions fondamentales sur le pouvoir des philanthropes dans le monde moderne. Son parcours, son influence et son lobbying dans diverses institutions montrent comment un individu peut façonner le débat public, mais aussi comment il peut manipuler les structures en place pour atteindre ses objectifs.
En somme, la complexité de George Soros, entre philanthrope engagé et manipulateur, souligne la nécessité d'une vigilance accrue face aux puissances économiques et idéologiques qui cherchent à façonner les sociétés contemporaines. Les enjeux liés à son activisme et à son influence sur les institutions juridiques sont des signes alarmants d'une dérive qui mérite d'être scrutée de près, car elle questionne l'intégrité même des systèmes démocratiques que Soros prétend soutenir.
Peut-on et doit-on donc s’inquiéter qu'une personne ayant des actifs dans un environnement liés a l’électrique influence pour son propre intérêt pour favoriser son business plan et ses intérêts financiers et d'autres sujets clivants comme des sujets sur le genre et autre ?
Pour votre recherche :
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Le Figaro (France) - Ce quotidien français a publié plusieurs articles sur George Soros, notamment en lien avec ses investissements et ses contributions à des ONG, en abordant les accusations d'influence politique.
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Die Welt (Allemagne) - Ce journal allemand a également couvert les controverses entourant Soros, en examinant son impact sur les politiques migratoires et les débats sur les valeurs démocratiques en Europe.
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Corriere della Sera (Italie) - Ce journal italien a évoqué les critiques de Soros, notamment en ce qui concerne son influence présumée sur les politiques en Europe et son soutien à des causes libérales.
TAIR Marc