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Évolution du travail des médecins : un dilemme entre qualité de vie et santé publique - 032025

Publié le par tair marc

Évolution du travail des médecins : un dilemme entre qualité de vie et santé publique

Au fil des décennies, la profession médicale a subi une transformation notable. Autrefois, les médecins exerçaient souvent six jours par semaine, s'engageant pleinement dans la prise en charge de leurs patients au détriment de leur vie personnelle parfois. Aujourd'hui, en moyenne, la plupart des praticiens travaillent entre trois et quatre jours par semaine, entraînant une réduction significative de leurs heures de travail. Cette évolution, bien que bénéfique pour l'équilibre vie professionnelle-vie personnelle des médecins, soulève des questions cruciales sur l'impact sur les soins aux patients.

Les médecins d'aujourd'hui, face à des exigences croissantes en matière de qualité de vie et de temps personnel, semblent parfois privilégier leur bien-être et leur rémunération au détriment de la disponibilité pour leurs patients, un dilemne difficile a trancher. Ainsi, le manque de médecins traitants aussi du à une vague de départ en retraite, s'est accentué, rendant difficile l'accès aux soins pour de nombreux patients. Ce phénomène pose un problème de santé publique, surtout en période d'épidémies ou lors de crises sanitaires, où un suivi médical rigoureux est indispensable.

Bien que cela touche toute la population, les 1ers à subir son les personnes âgées, les enfants et nourrissons, et les malades longue durée. Une difficulté qui c'est accentué depuis 2 ans.

Ce texte n'est pas pou jeter le pierre sur les médecins mais pour poser le doigt sur un problème majeur, le droit au soin de chacun face au droit a une vie personnelle des médecins et le manque de médecins. Un sujet d'importance de service public aux patients.

Les conséquences de cette évolution sont préoccupantes. La diminution du nombre de médecins et leur disponibilité réduite peuvent compromettre la continuité des soins et le suivi des maladies chroniques. De plus, le rôle social et déontologique des médecins en tant qu'agents de service public est mis à l'épreuve. Bien qu'ils exercent souvent en tant qu'indépendants, il est essentiel de rappeler que leur vocation première est de servir la population. C'est un métier sacré et bénéfique à la population.

Il est urgent de repenser la formation des médecins en intégrant une dimension de service public et de bien public, plus prononcée, afin de favoriser un engagement durable envers la santé de la population. En effet, la résilience et la volonté d'aider est le cœur de la pratique médicale.

Je pense que je vais fâcher par ce que j'ai déjà écris, mais nous n'oublions pas que pour beaucoup la médecine un acte de foi, une volonté d'apporter aux autre, ce qui n’empêche pas d'évoquer les choses qui gênes dans le doit à la santé qui de nos jours a cause aussi d'une politique qui n'a pas voulu appréhender la baisse du nombre de médecins qui exerce, crée un problème à la population qui a droit à la santé.

TAIR Marc

Évolution du travail des médecins : un dilemme entre qualité de vie et santé publique - 032025
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Urgence sur les dérives des établissements privés en France - 032025

Publié le par tair marc

Enquête urgente sur les dérives des établissements privés en France :

Dans un contexte où l'éducation est au cœur des préoccupations sociétales, un phénomène alarmant émerge : de nombreux collèges et lycées privés catholiques à travers la France sont signalés pour des dérives, des maltraitances et d'autres problèmes graves. Cette situation, qui ne peut plus être ignorée, soulève des questions essentielles sur la sécurité et le bien-être des élèves dans ces établissements.

Une situation préoccupante :

Selon des sources et des témoignages recueillis par des journalistes d'investigation, des cas de violences, de harcèlement et de maltraitances sont relevés au sein de ces institutions. Des parents inquiets commencent à s'exprimer, faisant état d'agressions verbales et physiques, ainsi que de pratiques éducatives qui dépassent les limites de l'acceptable. Un rapport récent d'un think tank spécialisé dans l'éducation, comme le Centre de Recherche sur l’Éducation (CRE) de l’Université de Paris, met en lumière ces dérives, appelant à une réflexion et une action immédiates.

Ces établissement privés, parfois catholique sont a surveiller.

Appel à une enquête nationale

Face à cette réalité troublante, il est impératif de commander une enquête spéciale par l'éducation nationale mais aussi l'assemblée nationale, non seulement sur les établissements déjà signalés pour leurs pratiques les plus graves, mais sur l'ensemble des collèges et lycées privés. Cette enquête devrait examiner les modes de fonctionnement, les témoignages de victimes, et les méthodes pédagogiques qui peuvent s'apparenter à de la maltraitance.

Témoignages de professionnels :

Des personnalités reconnues, comme le magistrat Édouard Durand, expert en protection de l'enfance, ont déjà alerté sur la nécessité d'une vigilance accrue envers les établissements scolaires. Les journalistes d'investigation tels que Marie-Pierre Lannelongue et Jean-Claude Dassier, qui ont couvert des affaires similaires, ont également exprimé leur inquiétude face à l'impunité dont semblent bénéficier certains de ces établissements.

Un dispositif de signalement à créer :

Un autre aspect crucial de cette problématique est l'absence d'un système de signalement pour les manquements des établissements scolaires. Actuellement, des dispositifs existent pour signaler des maltraitances d'enfants par les parents, mais rien n'est prévu pour permettre aux élèves et aux parents de dénoncer les abus au sein des établissements. La création d'un site internet soit d’État ou régional, destiné à recueillir ces signalements, pourrait constituer une première étape forte vers la protection des enfants.

Ajoutons au sujet des DDEC (sorte d'académie pour le privé catholique) il n'existe aucune structure ou commission disciplinaire pour les personnels même lors de signalement par les parents rien ne peut être fait, car ni code disciplinaire ni commission ni protocole n'existe. Un laissé faire par manque de structure et de volonté est de mise.

La responsabilité du gouvernement :

Ce dossier devrait être pris en charge en urgence par le gouvernement est responsable de nos enfants lorsque ceux-ci sont dans un établissement scolaire. Avec l'augmentation des signalements (souvent sans suite), il est de sa responsabilité de garantir la sécurité des élèves dans tous les types d'établissements. Des magistrats spécialisés dans la protection de l'enfance et des journalistes engagés ont déjà commencé à alerter l'opinion publique sur ce sujet. Une mobilisation collective est nécessaire pour faire entendre la voix des victimes et pour que des mesures concrètes soient mises en place.

TAIR Marc

Urgence sur les dérives des établissements privés en France - 032025
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Quand les Ouvriers et les Agriculteurs se Sentent Abandonnés par la Gauche - 032025

Publié le par tair marc

La Gauche en Péril : Quand les Ouvriers et les Agriculteurs se Sentent Abandonnés

Depuis plusieurs décennies, la gauche politique a connu une transformation significative de ses priorités, passant de la défense des classes ouvrières et agricoles à des préoccupations qui semblent parfois déconnectées des réalités socio-économiques des plus vulnérables. Une évolution qui suscite des inquiétudes au sein de l'électorat traditionnel de gauche, qui se sent trahi et oublié.

Un Éloignement Progressif des Préoccupations Sociales

Des analyses récentes montrent que l'agenda des partis de gauche s'est élargi pour inclure des questions, d'écologie, d'immigration, d'égalité des genres et de droits des minorités, souvent au détriment des enjeux liés à l'emploi, au pouvoir d'achat et aux conditions de vie des travailleurs. Selon un rapport du Centre d'études et de recherches sur le politique (CERP), les préoccupations des ouvriers et des agriculteurs semblent avoir été reléguées à l'arrière-plan, alors que des questions comme la féminisation des noms de métiers ou les droits des personnes LGBT prennent le devant de la scène.

Des sondages menés par des instituts comme Ifop révèlent que de nombreux électeurs de gauche estiment que leurs préoccupations économiques ne sont plus au centre des discours politiques. Un sentiment d'abandon flotte parmi ceux qui ont longtemps été les piliers du soutien à la gauche. "Nous avons l'impression que la gauche s'est éloignée de nous, qu'elle parle de tout sauf de nos réalités", confie un ouvrier du secteur automobile par exemple.

Des Actions Déconnectées des Réalités Quotidiennes

Les initiatives actuelles de la gauche, telles que la promotion du véganisme ou des campagnes contre le patriarcat (qui n'existe presque plus), sont souvent perçues comme des actions de communication sans véritable impact sur la vie quotidienne des plus démunis. Les difficultés économiques, la hausse du coût de la vie et la précarité restent des préoccupations pressantes qui méritent une attention renouvelée.

Des reportages, comme ceux diffusés par "Envoyé Spécial" et "Cash Investigation", montrent comment les agriculteurs luttent contre des difficultés économiques croissantes, tout en se sentant négligés par les politiques de gauche qui devraient pourtant les soutenir. "Nous avons besoin d'une voix qui défende notre travail et notre avenir, pas de débats sur le genre ou l'identité", souligne un agriculteur de la région.

Un Sentiment de Trahison

Cette déconnexion croissante a engendré un sentiment de trahison parmi l'électorat traditionnel de la gauche. Des journalistes, comme ceux de "Le Monde" et "Libération", ont mis en lumière les tensions entre les nouvelles priorités de la gauche et les luttes des classes populaires. Alors que la gauche se bat pour des causes qu'elle retient comme importantes, il est crucial qu'elle ne perde pas de vue les réalités économiques des ouvriers et des agriculteurs, qui souffrent encore aujourd'hui.

Les populations populaires, sont des citoyens qu'il ne faut pas oublier ni reléguer au tableau inutile, ils œuvrent par leur travail à une France qui vie, ils apportent leur contribution à un pays sans pour autant récompensé pour ce travaille. Être Ouvrier est noble, noble pas sa contribution au pays, noble par le travaille acharné qu'ils réalisent. Toute la gauche a trahit la France qui travaille en prônant des sujets qui ne peuvent passer devant la vie des pauvres et les contraintes des travailleurs. La gauche doit ce réveiller et apporter sa contribution à ceux qui font vivre la France.

TAIR Marc

Quand les Ouvriers et les Agriculteurs se Sentent Abandonnés par la Gauche - 032025
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Mme AURIOL Experte et Professeur à la School of Economics of Toulouse expose son avis sur la légalisation du cannabis - 032025

Publié le par tair marc

Le 20 mars 2025, Emmanuelle Auriol, experte et professeur d'économie à l'Université Toulouse (School of Economics of Toulouse), était invitée sur BFM Business dans l'émission "Débat et Controverse". Elle a fait un comparatif hasardeux en affirmant qu'il y a plus d'overdoses avec le tabac qu'avec le cannabis.

Le présentateur Nicolas Doze lui a demandé si elle était bien sûre de son affirmation. Elle s'est ravisée en disant qu'elle ne savait pas. Ces propos peuvent être considérés comme dangereux et simplistes, car elle évoque des éléments sans certitude, d'autant plus qu'il n'existe pas d'overdose de tabac, bien que ses conséquences à long terme soient bien documentées.

Elle a également mentionné l'intérêt économique et fiscal de la légalisation. Ses propos visaient à favoriser la légalisation du cannabis, mais elle a utilisé un argument erroné pour y parvenir. La question de N. Doze aurait pu rester en suspens et être répétée sur les réseaux sociaux grâce aux extraits de cet échange.

De plus, elle a affirmé ne connaître aucun économiste qui contredirait ses propos ni aucun pays ayant regretté sa décision de légaliser. Cependant, des recherches montrent le contraire :

  • Nicolas Prisse, médecin de santé publique et également invité aux JECO, a déclaré : “Le cannabis n’est pas un produit du marché.”

  • Depuis 2021, la Suisse a lancé des projets pilotes dans certaines villes, comme Zurich et Genève, pour tester la vente contrôlée de cannabis à des fins récréatives. Certains s'inquiètent des impacts potentiels sur la santé, notamment chez les jeunes.

  • Christoph Blocher, ancien conseiller fédéral et membre de l'Union Démocratique du Centre (UDC), a exprimé des préoccupations concernant les conséquences sociales et sanitaires de la légalisation.

  • Frédéric Ménard, président de la Société Suisse de Santé Publique, a mis en garde contre les risques pour la santé mentale associés à une consommation accrue de cannabis, surtout chez les jeunes, et a exprimé des réserves sur les effets de la légalisation.

  • Jean-Michel Ghosn, médecin et addictologue, a souvent évoqué les dangers du cannabis et ses effets néfastes sur la santé mentale, plaidant pour une approche plus prudente vis-à-vis de sa légalisation.

  • Jean-Pierre Dussausaye, journaliste, a écrit des articles soulignant les dangers potentiels de la légalisation et les expériences négatives observées dans d'autres pays, appelant à la prudence.

Il en résulte une opposition tant dans le milieu universitaire que médical. Les propos d'Emmanuelle Auriol semblent tronqués sur un sujet aussi complexe, ne se limitant pas uniquement aux aspects économiques d'un pays.

Elle affirme ne connaître aucun pays regrettant sa décision de légaliser, mais la Suisse, qui a légalisé l'usage récréatif à moins de 1 % de THC, montre des signes de méfiance, et de nombreux politiciens, y compris le Conseil fédéral suisse, expriment des regrets à ce sujet.

Il apparaît que la professeure évoque des acquis favorables qui ne sont pas nécessairement fondés, ce qui pourrait impliquer des inexactitudes dans ses propos. Une recherche rapide de deux minutes suffit à contredire certaines de ses affirmations, qui peuvent être récurrentes dans ses colloques et ouvrages, tout comme sur les plateaux de télévision.

Sans prendre position dans ce débat, même si j'ai ma propre opinion sur le sujet, je considère qu'il est préoccupant de donner des informations qui soutiennent ses affirmations, alors qu'elles sont erronées. Mentir sur des sujets qui lui semblent favorables n'est pas sérieux.

TAIR Marc

Mme AURIOL Experte et Professeur à la School of Economics of Toulouse expose son avis sur la légalisation du cannabis - 032025
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LFI attise la haine après des menaces de mort- Est il encore un Parti Républicain ? - 032025

Publié le par tair marc

Prisca Thévenot accuse Rima Hassan et LFI d'attiser la haine après des menaces de mort :

Prisca Thévenot, ancienne porte-parole du gouvernement et députée de la majorité présidentielle (Ensemble pour la République), s'est exprimée sur CNews ce mercredi 19 mars 2025 au sujet de menaces de mort qu'elle a reçues, visant même sa famille. Elle a déposé plainte après que des internautes ont proféré des commentaires extrêmement violents, allant jusqu'à menacer de « démembrer » ses enfants.

Accusations contre La France insoumise

La députée a mis en cause La France insoumise (LFI), accusant notamment l'eurodéputée Rima Hassan d'avoir déclenché cette vague de haine avec un tweet qu'elle qualifie de mensonger. Selon Thévenot, ce type de communication, consistant à pointer du doigt ceux qui ne partagent pas leur récit, est une méthode délibérée de provocation qui entraîne des conséquences dangereuses.

« Les premières menaces que j’ai reçues ont toujours été à la suite de tweets faits par Rima Hassan », a-t-elle souligné, dénonçant une stratégie qui vise à susciter la colère et la violence.

Des menaces particulièrement violentes

Les messages qu'elle a partagés sur les réseaux sociaux sont choquants, incluant des déclarations telles que « Qu’il meurt avec les membres séparés » et des comparaisons macabres impliquant ses enfants. Ces menaces ont été déclenchées par un tweet de Rima Hassan, qui a critiqué un déplacement de Thévenot en Israël, où elle était accompagnée de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal.

Thévenot a précisé que les propos tenus par Hassan étaient basés sur des informations erronées, ce qui a intensifié l'hostilité à son encontre. « Vous rendrez des comptes devant l’Histoire », avait menacé Hassan, en qualifiant Thévenot et ses collègues de « cautionnaires du génocide ».

Une radicalité assumée

La situation met en lumière la radicalisation croissante des discours dans le paysage politique français. La France insoumise en particulier, accusée par une enquête Ipsos d'être perçue comme un parti attisant la violence (voire la haine), fait face à une forte critique. A remarquer que plus LFI sentira qu'elle perd de l'influence, plus elle sera vindicative, autoritaire et irrespectueuse, espérant un vote communautaire basé sur une élite politique anti-peuple. La rupture de l'alliance avec le Parti socialiste et le départ d'adhérents de LFI montrent que la situation glisse de plus en plus et qui leur échappe.

Jean-Luc Mélenchon, le leader de LFI, est lui-même au cœur de controverses, ayant récemment déclaré un patrimoine de 1,13 million d'euros, principalement constitué de biens immobiliers, à t'il a cœur de défendre les problèmes des pauvres et des ouvriers? Il est également accusé d'antisémitisme après la diffusion d'une affiche controversée. Certains observateurs qualifient ce parti d'anarchiste de gauche, prônant le chaos politique pour renverser la République à  tout prix. LFi sera à terme mis a l'écart, à moins que Mélenchon ne soit débarqué avant. Une mise au ban de M. Mélenchon par tous les partis et politiques serait d'ailleurs une bonne chose pour restaurer un débat politique sain et plus serein. La France insoumise est ainsi perçue comme un parti dangereux, antirépublicain et antisémite, remettant en question son rôle dans le débat public selon l'avis de leurs détracteurs.

En somme, la situation de Prisca Thévenot illustre une problématique alarmante : l'intensification des menaces et des attaques dans l’arène politique française, un fonctionnement de plus en plus barbare. À un moment où les tensions sont palpables, les acteurs politiques doivent réfléchir aux conséquences de leurs discours et à leur responsabilité dans la propagation de la haine. La lutte contre la violence verbale et physique dans le débat politique est plus que jamais cruciale pour préserver la démocratie et la sécurité des individus.

TAIR Marc

LFI attise la haine après des menaces de mort- Est il encore un Parti Républicain ? - 032025
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Lutte contre le narcotrafic : L'Assemblée nationale en quête de solutions - 032025

Publié le par tair marc

Lutte contre le narcotrafic : L'Assemblée nationale en quête de solutions - 032025
Lutte contre le narcotrafic : L'Assemblée nationale en quête de solutions :

Du 17 au 21 mars 2025, l'Assemblée nationale examine des propositions de loi cruciales pour renforcer la lutte contre le narcotrafic en France.

Après avoir été adoptées par le Sénat, deux propositions de loi sont au cœur des débats à l’Assemblée nationale. La première vise à sortir la France du piège du narcotrafic, tandis que la seconde fixe le statut du procureur de la République national anti-criminalité organisée. Les rapporteurs de ces textes, Vincent Caure (Ensemble pour la République), Eric Pauget (Droite Républicaine) et Roger Vicot (Socialistes et apparentés), sont dans un examen textes tumultueux.

Dispositions clés des propositions de loi

Le texte adopté par le Sénat propose plusieurs mesures significatives :

  • Création d'un service chef de file : Un service sera institué pour coordonner l’action des différents services de l’État dans la lutte contre la criminalité organisée.
  • Parquet national anti-stupéfiants (PNACO) : Ce parquet aura pour mission de traiter les affaires liées au narcotrafic, avec un monopole sur les crimes associés, permettant ainsi une meilleure approche judiciaire.

Cependant, la suppression de la procédure d'injonction pour "richesse inexpliquée" a suscité des critiques, certains députés craignant que des mesures jugées liberticides ne soient introduites sous prétexte de renforcer la sécurité.

Débats houleux en perspective

Les discussions s’annoncent mouvementées, avec des voix s'élevant contre des mesures qui pourraient empiéter sur les libertés individuelles. François Ruffin, invité sur France 2, a exprimé des réserves sur la pertinence de la loi dans sa forme actuelle. Le débat qui se déroule jusqu'au 21 mars pourrait être un tournant pour la sécurité nationale, alors que la France fait face à une montée  des attaques à armes automatiques qui sont liées au narcotrafic.

En bref, la période actuelle est charnière pour le pays. Alors que la lutte contre le narcotrafic devient une priorité, les députés doivent naviguer entre la nécessité d’assurer la sécurité et la protection des libertés individuelles. L’issue des débats pourrait déterminer la direction que prendra la France dans la lutte contre ce fléau, à un moment où la sécurité nationale est plus que jamais en jeu.

TAIR Marc

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La viande en France : un changement de cap face aux préoccupations économiques et écologiques - 032025

Publié le par tair marc

La viande en France : un changement de cap face aux préoccupations économiques et écologiques :

La consommation de viande en France connaît une transformation significative. Entre préoccupations écologiques, hausse des prix et nouvelles habitudes alimentaires, de nombreux Français semblent redéfinir leur rapport à cet aliment emblématique de la gastronomie nationale. Selon la troisième édition du baromètre de la consommation de viande, réalisé par Harris Interactive en partenariat avec le Réseau Action Climat, plus de la moitié des Français (53%) admettent avoir diminué leur consommation de viande au cours des trois dernières années.

Une consommation en déclin

Cette tendance vers une alimentation plus végétale n’est pas sans raison. L'enquête, menée du 2 au 5 février 2025 auprès de 1 102 Français, révèle que les motivations derrière cette réduction sont multiples. Si l’aspect financier demeure la raison principale pour une bonne partie des sondés, son importance semble diminuer par rapport à l'année 2023, marquée par une forte inflation. Aujourd'hui, la santé et les préoccupations écologiques prennent une place de plus en plus centrale dans les choix alimentaires des consommateurs.

Qui consomme encore de la viande ?

Malgré cette évolution, 30 % des Français déclarent continuer à consommer de la viande quotidiennement, un chiffre en hausse par rapport à 2023. Les plus gros consommateurs de viande restent les jeunes et les parents, qui privilégient son apport en protéines essentielles, particulièrement cruciales pour le corps, notamment après 60-65 ans, lorsque les besoins en protéines augmentent pour préserver la masse musculaire.

Un regard ambivalent

Le regard porté sur la viande demeure ambivalent. Elle est perçue comme un symbole de qualité alimentaire, mais fait face à des critiques pour son impact environnemental pour nombreuses personnes et les questions de bien-être animal est aussi une cause pour certains. Cela alimente un débat sur la nécessité de consommer moins de viande, tout en optant pour des produits de meilleure qualité.

Vers une nouvelle approche ?

Alors que 73 % à 78 % des Français affirment privilégier désormais les légumineuses, il semble que l’heure soit venue pour les Français de revoir leur assiette. Un équilibre s’installe, où moins de viande pourrait rimer avec une alimentation plus diversifiée et responsable, sans pour autant renier les valeurs gastronomiques chères à la culture française. la viande reste encore dans l'assiette.

Il est donc comparé les résultats des sondés et de la consommation réelle, il semble que la baisse est marginale par personne et sur un an, mais cumulée sur la population sur une année cela est plus conséquent, une tendance qui devra être vérifiée sur 10 ans. Il faut donc relativiser les énoncés de baisses significative en France.

  • Comparatif sur trois ans :

    • 2022 : Environ 88 kg par personne, avec une légère baisse par rapport aux années précédentes.
    • 2023 : La consommation a continué de diminuer, atteignant environ 85 kg, principalement en raison de préoccupations liées à la santé et à l'environnement, ainsi qu'à la hausse des prix.
    • 2024 : Les tendances montrent une poursuite de cette baisse, avec des chiffres s'élevant à environ 82-84 kg par personne.

En somme, la viande, bien qu’encore très présente dans les habitudes alimentaires, doit désormais s’inscrire dans une démarche plus réfléchie et durable. Moins de viande, mais de meilleure qualité : voilà peut-être la voie à suivre pour répondre aux préoccupations économiques, écologiques et de santé des consommateurs français.

Données récoltées par :

  • INSEE
  • Observatoires de la consommation : Des études réalisées par des instituts de sondage comme Harris Interactive, Kantar.

Données d'après Par Paolo Garoscio | Publié le 18 mars 2025 et des recherches de Marc TAIR.

TAIR Marc

La viande en France : un changement de cap face aux préoccupations économiques et écologiques - 032025
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La Concentration des Hôpitaux : Vers une Diminution de l'Accès aux Soins - 032025

Publié le par tair marc

La Concentration des Hôpitaux : Vers encore une Diminution de l'Accès aux Soins :

La tendance actuelle à la concentration des hôpitaux et cliniques par le biais de fusions et de fermetures soulève de sérieuses inquiétudes quant à l'avenir de l'accès aux soins pour les concitoyens. Si cette politique peut sembler justifiée par des considérations de rentabilité et d'efficacité, elle engendre des conséquences néfastes pour l'offre de soins et la qualité de vie des usagers, plus grave que ce que pensent certains décideurs politique qui serait en faveur de rendre plus d'accès. En réalité, cette stratégie vise avant tout à augmenter la rentabilité des centres hospitaliers restants, au détriment d'une prise en charge adéquate des patients.

Les effets de cette concentration sont d'ores et déjà visibles : les créneaux de rendez-vous avec des spécialistes deviennent de plus en plus difficiles à obtenir, et les urgences se retrouvent saturées. Cette situation crée une pression immense sur les systèmes de santé, où les usagers peinent à accéder à des soins appropriés dans des délais raisonnables. La santé ne devrait pas être une question de rentabilité, mais bien un droit fondamental pour tous les citoyens.

TAIR Marc

La Concentration des Hôpitaux : Vers une Diminution de l'Accès aux Soins - 032025
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Simone de Beauvoir : Une Pionnière Mal Interprétée - 032025

Publié le par tair marc

Simone de Beauvoir : Une Pionnière Mal Interprétée :

Simone de Beauvoir, figure emblématique du féminisme et des droits humains au XXe siècle, est souvent citée pour sa célèbre phrase : "On ne naît pas femme, on le devient." Cette déclaration, qui résume son approche philosophique et sociologique, ne doit pas être interprétée à travers le prisme des débats contemporains sur le genre et l'identité sans en comprendre le contexte. En effet, si elle a ouvert la voie à la réflexion sur la construction sociale des rôles de genre, son intention originale était de dénoncer les inégalités et les injustices qui touchaient les femmes dans une société patriarcale.

Pour Simone de Beauvoir, le passage de jeune fille à femme était lié à l'expérience de vie et aux rôles sociaux assumés, mais cela ne remettait pas en question le sexe biologique en tant que telle. Elle croyait fermement que le fait de devenir femme était le résultat de l'accumulation d'expériences, de luttes et de responsabilités, tout en maintenant que le genre, en tant que facteur biologique, restait une réalité indéniable. Cette distinction est cruciale pour comprendre sa vision, qui se concentrait sur l'émancipation des femmes dans un cadre social qui leur était largement défavorable.

Dans ses écrits, Simone de Beauvoir a souvent abordé la sexualité et le pouvoir, y compris des thèmes controversés liés aux rôles de genre. Bien que ces questions aient été déjà débattues à son époque, il est important de reconnaître que les normes sociales et morales du XXe siècle diffèrent profondément de celles d'aujourd'hui. Ses réflexions sur la sexualité étaient avant tout une critique des abus de pouvoir et des structures patriarcales et plus encore sociétales, et non une défense des idées modernes sur la fluidité de genre ou l'autodétermination sexuelle.

Les féministes contemporaines, tout en se réclamant de son héritage, doivent faire preuve de prudence dans l'interprétation de ses propos. L'idée que chacun puisse choisir d'être homme, femme, ou ni l'un ni l'autre, comme le proposent certaines discussions modernes sur le genre, ne reflète pas nécessairement la pensée de Simone de Beauvoir. Elle a défendu l'égalité dans un cadre binaire de genre, cherchant à améliorer les conditions des femmes dans une société qui leur était largement défavorable. Le terme égalité a disparu du vocable des néoféministes.

Ainsi, il est essentiel de ne pas anachroniser ses idées et de respecter le contexte dans lequel elle a écrit. Simone de Beauvoir est avant tout une figure qui a milité pour les droits des femmes et l'égalité, et son héritage mérite d'être étudié avec un regard critique, sans réinterpréter ses mots à la lumière des débats actuels sur le genre. Il est crucial de célébrer son engagement tout en reconnaissant que les évolutions de la pensée féministe et des identités de genre continuent d'évoluer et de se diversifier.

En somme, Simone de Beauvoir reste une pionnière dont les travaux ouvrent des portes à la réflexion, mais il est essentiel de les aborder avec nuance et respect pour les contextes historiques et culturels qui les entourent.

TAIR Marc

 

Simone de Beauvoir : Une Pionnière Mal Interprétée - 032025
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Hégésippe Légitimus : Le Jaurès Noir des Antilles - 032025

Publié le par tair marc

Hégésippe Légitimus : Le Jaurès Noir des Antilles :

Né le 8 avril 1868 à Pointe-à-Pitre, Hégésippe Légitimus, surnommé "le Jaurès noir", se distingue comme une figure emblématique du socialisme en Guadeloupe et un fervent défenseur des droits des Antillais. En tant que premier député noir de la IIIe République, son engagement en faveur de l'émancipation du peuple noir et de l’amitié entre les peuples est resté gravé dans l'histoire.

Issu d'un milieu modeste — fils d'un marin-pêcheur et d'une ouvrière agricole — Légitimus a réussi à accéder à l'enseignement secondaire au lycée Carnot de Pointe-à-Pitre grâce à une bourse, un exploit rare pour un jeune homme noir de son époque. En 1891, il fonde le Comité de la jeunesse républicaine, marquant le début de son engagement politique et social.

Sa carrière politique prend un tournant décisif en 1898 lorsqu'il est élu député de la Guadeloupe. En tant que membre du Parti socialiste guadeloupéen qu'il a fondé, il s’illustre par sa lutte contre la misère et la pauvreté qui touchent le « petit peuple ». Il crée plusieurs journaux pour porter la voix des opprimés et soutenir les politiques progressistes, notamment celles de Léon Blum, alors chef du gouvernement, et de Félix Éboué, gouverneur de la Guadeloupe. À travers ses publications, il cherche à sensibiliser l'opinion publique sur les injustices sociales et à promouvoir des solutions concrètes pour améliorer les conditions de vie des Antillais.

En tant que franc-maçon, il favorise également des valeurs d'égalité et de fraternité, fondant la loge « Les égalitaires » à Pointe-à-Pitre afin de promouvoir ces idéaux. Légitimus est un pionnier, non seulement dans la sphère politique, mais aussi dans le domaine culturel, laissant derrière lui une dynastie d'intellectuels et d'artistes qui continueront son œuvre.

Malheureusement, son engagement et sa vision progressiste ne sont pas exemptés de difficultés. Victime du racisme ambiant, il doit naviguer dans un environnement hostile à ses ambitions. Invité à recevoir la Légion d'honneur en 1938, il se retrouve retenu en métropole à cause de la déclaration de la guerre, un tournant tragique dans sa vie.

Hégésippe Légitimus décède le 29 novembre 1944, à Angles-sur-l'Anglin, mais son héritage perdure. Ses obsèques nationales, qui se déroulent le 2 avril 1947 à Pointe-à-Pitre, témoignent de l'impact qu'il a eu sur son peuple. Sur proposition du général de Gaulle, président du gouvernement, sa dépouille mortelle fut ramenée à la Guadeloupe où il eut des obsèques nationales. Aujourd'hui, il repose au cimetière de Pointe-à-Pitre, un symbole de la lutte pour l'égalité et la justice sociale.

Le parcours d'Hégésippe Légitimus rappelle que l'émancipation ne se limite pas à une lutte contre l'oppression, mais s'inscrit également dans un dialogue constructif entre les cultures et les peuples. Son héritage continue d'inspirer les générations actuelles et futures à œuvrer pour une société plus juste et inclusive.

TAIR Marc

Hégésippe Légitimus : Le Jaurès Noir des Antilles - 032025
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