barnier-tombe-et-pourtant-rien-ne-devrait-vraiment-changer-le-chaos-ne-sera-pas-la-122024
Le Gouvernement BARNIER est tombé.
À ce jour, rien ne change fondamentalement sur la scène politique française. Emmanuel Macron reste au pupitre, et il ne semble pas qu'un bouleversement majeur soit en vue politiquement. Cependant, à long terme, il est envisageable de voir émerger une nouvelle perspective sur la politique générale et les alliances. Cela dit, ce changement nécessitera du temps. Si le chaos n'est pas au rendez-vous, il est clair que le mur est fissuré.
Le Parti Socialiste (PS), dans cette période d'incertitude, semble se diriger vers une réflexion plus autonome, sans la France Insoumise (LFi) ce qui pourrait peut être ouvrir d'autres alliances. Les centristes pourraient retrouver un certain élan, et on peut même envisager un retour du parti radical. Quant au Macronisme, il est probable qu'il évolue vers un nouveau parti différent de ce qu'il est aujourd'hui ou qu'il disparaisse progressivement, laissant peu de place aux libéraux purs durant les années à venir.
Marine Le Pen, qui aurait pu envisager des alliances stratégiques, se trouve à un carrefour. Si elle avait su tirer parti des circonstances, elle aurait pu se positionner plus favorablement pour l'avenir. Le Rassemblement National (RN), quant à lui, continuera à mener sa lutte seul contre ses adversaires, tout en cherchant à s'imposer davantage sur la scène politique même en perdant quelques adhérents pourra t'il se renforcer ? L'avenir le dira.
Il est indéniable que le monde entier, tel des hyènes ou des requins, guettait la chute du gouvernement et, en particulier, espère la chute d'Emmanuel Macron. Ce dernier a suscité de nombreux ennemis, non seulement en Europe, mais aussi au-delà de nos frontières. Beaucoup aspirent à un chaos en France, et en ce moment, la nation ressent un besoin croissant d'une politique forte d'espoir et une direction, une figure gaulliste, d'un gouvernement d'union avec un véritable programme d'avenir. Personne n'a de direction a proposer hormis des taxes et des impôts. Il faut relancer la France et son industrie.
Dans ce contexte tumultueux, le vote de censure du 4 décembre 2024 contre le gouvernement de Michel Barnier a été un tournant décisif. Barnier, sous le choc de cette décision, a déclaré : « Je ne croyais pas que Marine Le Pen oserait la censure. » Jusqu'à la veille, il était convaincu que le RN ne prendrait pas cette initiative. Ce vote a conduit à sa démission, un événement marquant dans le paysage politique français.
Le lendemain, le 5 décembre 2024, Emmanuel Macron reprend la main. Le chef de l'État s'apprête à s'adresser aux Français ce jeudi soir à 20 heures. Plusieurs options s'offrent à lui : soit il renomme Michel Barnier, une hypothèse peu probable, soit il désigne rapidement un Premier ministre issu d'un socle commun, ou pourrait encore opter pour une personnalité de gauche accompagnée d'un pacte de non-censure mais là aussi c'est un hypothèse difficile. L'hypothèse de François Bayrou, président du Modem récemment blanchi dans une affaire judiciaire, est également sur la table. Bayrou pourrait séduire une partie de la gauche tout en cultivant un respect de façade pour le RN.
Dans ce climat d'incertitude et de tensions, les choix du président s'annoncent cruciaux pour l'avenir politique de la France.
TAIR Marc