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Quand les Ouvriers et les Agriculteurs se Sentent Abandonnés par la Gauche - 032025

Publié le par tair marc

La Gauche en Péril : Quand les Ouvriers et les Agriculteurs se Sentent Abandonnés

Depuis plusieurs décennies, la gauche politique a connu une transformation significative de ses priorités, passant de la défense des classes ouvrières et agricoles à des préoccupations qui semblent parfois déconnectées des réalités socio-économiques des plus vulnérables. Une évolution qui suscite des inquiétudes au sein de l'électorat traditionnel de gauche, qui se sent trahi et oublié.

Un Éloignement Progressif des Préoccupations Sociales

Des analyses récentes montrent que l'agenda des partis de gauche s'est élargi pour inclure des questions, d'écologie, d'immigration, d'égalité des genres et de droits des minorités, souvent au détriment des enjeux liés à l'emploi, au pouvoir d'achat et aux conditions de vie des travailleurs. Selon un rapport du Centre d'études et de recherches sur le politique (CERP), les préoccupations des ouvriers et des agriculteurs semblent avoir été reléguées à l'arrière-plan, alors que des questions comme la féminisation des noms de métiers ou les droits des personnes LGBT prennent le devant de la scène.

Des sondages menés par des instituts comme Ifop révèlent que de nombreux électeurs de gauche estiment que leurs préoccupations économiques ne sont plus au centre des discours politiques. Un sentiment d'abandon flotte parmi ceux qui ont longtemps été les piliers du soutien à la gauche. "Nous avons l'impression que la gauche s'est éloignée de nous, qu'elle parle de tout sauf de nos réalités", confie un ouvrier du secteur automobile par exemple.

Des Actions Déconnectées des Réalités Quotidiennes

Les initiatives actuelles de la gauche, telles que la promotion du véganisme ou des campagnes contre le patriarcat (qui n'existe presque plus), sont souvent perçues comme des actions de communication sans véritable impact sur la vie quotidienne des plus démunis. Les difficultés économiques, la hausse du coût de la vie et la précarité restent des préoccupations pressantes qui méritent une attention renouvelée.

Des reportages, comme ceux diffusés par "Envoyé Spécial" et "Cash Investigation", montrent comment les agriculteurs luttent contre des difficultés économiques croissantes, tout en se sentant négligés par les politiques de gauche qui devraient pourtant les soutenir. "Nous avons besoin d'une voix qui défende notre travail et notre avenir, pas de débats sur le genre ou l'identité", souligne un agriculteur de la région.

Un Sentiment de Trahison

Cette déconnexion croissante a engendré un sentiment de trahison parmi l'électorat traditionnel de la gauche. Des journalistes, comme ceux de "Le Monde" et "Libération", ont mis en lumière les tensions entre les nouvelles priorités de la gauche et les luttes des classes populaires. Alors que la gauche se bat pour des causes qu'elle retient comme importantes, il est crucial qu'elle ne perde pas de vue les réalités économiques des ouvriers et des agriculteurs, qui souffrent encore aujourd'hui.

Les populations populaires, sont des citoyens qu'il ne faut pas oublier ni reléguer au tableau inutile, ils œuvrent par leur travail à une France qui vie, ils apportent leur contribution à un pays sans pour autant récompensé pour ce travaille. Être Ouvrier est noble, noble pas sa contribution au pays, noble par le travaille acharné qu'ils réalisent. Toute la gauche a trahit la France qui travaille en prônant des sujets qui ne peuvent passer devant la vie des pauvres et les contraintes des travailleurs. La gauche doit ce réveiller et apporter sa contribution à ceux qui font vivre la France.

TAIR Marc

Quand les Ouvriers et les Agriculteurs se Sentent Abandonnés par la Gauche - 032025
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Mme AURIOL Experte et Professeur à la School of Economics of Toulouse expose son avis sur la légalisation du cannabis - 032025

Publié le par tair marc

Le 20 mars 2025, Emmanuelle Auriol, experte et professeur d'économie à l'Université Toulouse (School of Economics of Toulouse), était invitée sur BFM Business dans l'émission "Débat et Controverse". Elle a fait un comparatif hasardeux en affirmant qu'il y a plus d'overdoses avec le tabac qu'avec le cannabis.

Le présentateur Nicolas Doze lui a demandé si elle était bien sûre de son affirmation. Elle s'est ravisée en disant qu'elle ne savait pas. Ces propos peuvent être considérés comme dangereux et simplistes, car elle évoque des éléments sans certitude, d'autant plus qu'il n'existe pas d'overdose de tabac, bien que ses conséquences à long terme soient bien documentées.

Elle a également mentionné l'intérêt économique et fiscal de la légalisation. Ses propos visaient à favoriser la légalisation du cannabis, mais elle a utilisé un argument erroné pour y parvenir. La question de N. Doze aurait pu rester en suspens et être répétée sur les réseaux sociaux grâce aux extraits de cet échange.

De plus, elle a affirmé ne connaître aucun économiste qui contredirait ses propos ni aucun pays ayant regretté sa décision de légaliser. Cependant, des recherches montrent le contraire :

  • Nicolas Prisse, médecin de santé publique et également invité aux JECO, a déclaré : “Le cannabis n’est pas un produit du marché.”

  • Depuis 2021, la Suisse a lancé des projets pilotes dans certaines villes, comme Zurich et Genève, pour tester la vente contrôlée de cannabis à des fins récréatives. Certains s'inquiètent des impacts potentiels sur la santé, notamment chez les jeunes.

  • Christoph Blocher, ancien conseiller fédéral et membre de l'Union Démocratique du Centre (UDC), a exprimé des préoccupations concernant les conséquences sociales et sanitaires de la légalisation.

  • Frédéric Ménard, président de la Société Suisse de Santé Publique, a mis en garde contre les risques pour la santé mentale associés à une consommation accrue de cannabis, surtout chez les jeunes, et a exprimé des réserves sur les effets de la légalisation.

  • Jean-Michel Ghosn, médecin et addictologue, a souvent évoqué les dangers du cannabis et ses effets néfastes sur la santé mentale, plaidant pour une approche plus prudente vis-à-vis de sa légalisation.

  • Jean-Pierre Dussausaye, journaliste, a écrit des articles soulignant les dangers potentiels de la légalisation et les expériences négatives observées dans d'autres pays, appelant à la prudence.

Il en résulte une opposition tant dans le milieu universitaire que médical. Les propos d'Emmanuelle Auriol semblent tronqués sur un sujet aussi complexe, ne se limitant pas uniquement aux aspects économiques d'un pays.

Elle affirme ne connaître aucun pays regrettant sa décision de légaliser, mais la Suisse, qui a légalisé l'usage récréatif à moins de 1 % de THC, montre des signes de méfiance, et de nombreux politiciens, y compris le Conseil fédéral suisse, expriment des regrets à ce sujet.

Il apparaît que la professeure évoque des acquis favorables qui ne sont pas nécessairement fondés, ce qui pourrait impliquer des inexactitudes dans ses propos. Une recherche rapide de deux minutes suffit à contredire certaines de ses affirmations, qui peuvent être récurrentes dans ses colloques et ouvrages, tout comme sur les plateaux de télévision.

Sans prendre position dans ce débat, même si j'ai ma propre opinion sur le sujet, je considère qu'il est préoccupant de donner des informations qui soutiennent ses affirmations, alors qu'elles sont erronées. Mentir sur des sujets qui lui semblent favorables n'est pas sérieux.

TAIR Marc

Mme AURIOL Experte et Professeur à la School of Economics of Toulouse expose son avis sur la légalisation du cannabis - 032025
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LFI attise la haine après des menaces de mort- Est il encore un Parti Républicain ? - 032025

Publié le par tair marc

Prisca Thévenot accuse Rima Hassan et LFI d'attiser la haine après des menaces de mort :

Prisca Thévenot, ancienne porte-parole du gouvernement et députée de la majorité présidentielle (Ensemble pour la République), s'est exprimée sur CNews ce mercredi 19 mars 2025 au sujet de menaces de mort qu'elle a reçues, visant même sa famille. Elle a déposé plainte après que des internautes ont proféré des commentaires extrêmement violents, allant jusqu'à menacer de « démembrer » ses enfants.

Accusations contre La France insoumise

La députée a mis en cause La France insoumise (LFI), accusant notamment l'eurodéputée Rima Hassan d'avoir déclenché cette vague de haine avec un tweet qu'elle qualifie de mensonger. Selon Thévenot, ce type de communication, consistant à pointer du doigt ceux qui ne partagent pas leur récit, est une méthode délibérée de provocation qui entraîne des conséquences dangereuses.

« Les premières menaces que j’ai reçues ont toujours été à la suite de tweets faits par Rima Hassan », a-t-elle souligné, dénonçant une stratégie qui vise à susciter la colère et la violence.

Des menaces particulièrement violentes

Les messages qu'elle a partagés sur les réseaux sociaux sont choquants, incluant des déclarations telles que « Qu’il meurt avec les membres séparés » et des comparaisons macabres impliquant ses enfants. Ces menaces ont été déclenchées par un tweet de Rima Hassan, qui a critiqué un déplacement de Thévenot en Israël, où elle était accompagnée de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal.

Thévenot a précisé que les propos tenus par Hassan étaient basés sur des informations erronées, ce qui a intensifié l'hostilité à son encontre. « Vous rendrez des comptes devant l’Histoire », avait menacé Hassan, en qualifiant Thévenot et ses collègues de « cautionnaires du génocide ».

Une radicalité assumée

La situation met en lumière la radicalisation croissante des discours dans le paysage politique français. La France insoumise en particulier, accusée par une enquête Ipsos d'être perçue comme un parti attisant la violence (voire la haine), fait face à une forte critique. A remarquer que plus LFI sentira qu'elle perd de l'influence, plus elle sera vindicative, autoritaire et irrespectueuse, espérant un vote communautaire basé sur une élite politique anti-peuple. La rupture de l'alliance avec le Parti socialiste et le départ d'adhérents de LFI montrent que la situation glisse de plus en plus et qui leur échappe.

Jean-Luc Mélenchon, le leader de LFI, est lui-même au cœur de controverses, ayant récemment déclaré un patrimoine de 1,13 million d'euros, principalement constitué de biens immobiliers, à t'il a cœur de défendre les problèmes des pauvres et des ouvriers? Il est également accusé d'antisémitisme après la diffusion d'une affiche controversée. Certains observateurs qualifient ce parti d'anarchiste de gauche, prônant le chaos politique pour renverser la République à  tout prix. LFi sera à terme mis a l'écart, à moins que Mélenchon ne soit débarqué avant. Une mise au ban de M. Mélenchon par tous les partis et politiques serait d'ailleurs une bonne chose pour restaurer un débat politique sain et plus serein. La France insoumise est ainsi perçue comme un parti dangereux, antirépublicain et antisémite, remettant en question son rôle dans le débat public selon l'avis de leurs détracteurs.

En somme, la situation de Prisca Thévenot illustre une problématique alarmante : l'intensification des menaces et des attaques dans l’arène politique française, un fonctionnement de plus en plus barbare. À un moment où les tensions sont palpables, les acteurs politiques doivent réfléchir aux conséquences de leurs discours et à leur responsabilité dans la propagation de la haine. La lutte contre la violence verbale et physique dans le débat politique est plus que jamais cruciale pour préserver la démocratie et la sécurité des individus.

TAIR Marc

LFI attise la haine après des menaces de mort- Est il encore un Parti Républicain ? - 032025
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Lutte contre le narcotrafic : L'Assemblée nationale en quête de solutions - 032025

Publié le par tair marc

Lutte contre le narcotrafic : L'Assemblée nationale en quête de solutions - 032025
Lutte contre le narcotrafic : L'Assemblée nationale en quête de solutions :

Du 17 au 21 mars 2025, l'Assemblée nationale examine des propositions de loi cruciales pour renforcer la lutte contre le narcotrafic en France.

Après avoir été adoptées par le Sénat, deux propositions de loi sont au cœur des débats à l’Assemblée nationale. La première vise à sortir la France du piège du narcotrafic, tandis que la seconde fixe le statut du procureur de la République national anti-criminalité organisée. Les rapporteurs de ces textes, Vincent Caure (Ensemble pour la République), Eric Pauget (Droite Républicaine) et Roger Vicot (Socialistes et apparentés), sont dans un examen textes tumultueux.

Dispositions clés des propositions de loi

Le texte adopté par le Sénat propose plusieurs mesures significatives :

  • Création d'un service chef de file : Un service sera institué pour coordonner l’action des différents services de l’État dans la lutte contre la criminalité organisée.
  • Parquet national anti-stupéfiants (PNACO) : Ce parquet aura pour mission de traiter les affaires liées au narcotrafic, avec un monopole sur les crimes associés, permettant ainsi une meilleure approche judiciaire.

Cependant, la suppression de la procédure d'injonction pour "richesse inexpliquée" a suscité des critiques, certains députés craignant que des mesures jugées liberticides ne soient introduites sous prétexte de renforcer la sécurité.

Débats houleux en perspective

Les discussions s’annoncent mouvementées, avec des voix s'élevant contre des mesures qui pourraient empiéter sur les libertés individuelles. François Ruffin, invité sur France 2, a exprimé des réserves sur la pertinence de la loi dans sa forme actuelle. Le débat qui se déroule jusqu'au 21 mars pourrait être un tournant pour la sécurité nationale, alors que la France fait face à une montée  des attaques à armes automatiques qui sont liées au narcotrafic.

En bref, la période actuelle est charnière pour le pays. Alors que la lutte contre le narcotrafic devient une priorité, les députés doivent naviguer entre la nécessité d’assurer la sécurité et la protection des libertés individuelles. L’issue des débats pourrait déterminer la direction que prendra la France dans la lutte contre ce fléau, à un moment où la sécurité nationale est plus que jamais en jeu.

TAIR Marc

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La viande en France : un changement de cap face aux préoccupations économiques et écologiques - 032025

Publié le par tair marc

La viande en France : un changement de cap face aux préoccupations économiques et écologiques :

La consommation de viande en France connaît une transformation significative. Entre préoccupations écologiques, hausse des prix et nouvelles habitudes alimentaires, de nombreux Français semblent redéfinir leur rapport à cet aliment emblématique de la gastronomie nationale. Selon la troisième édition du baromètre de la consommation de viande, réalisé par Harris Interactive en partenariat avec le Réseau Action Climat, plus de la moitié des Français (53%) admettent avoir diminué leur consommation de viande au cours des trois dernières années.

Une consommation en déclin

Cette tendance vers une alimentation plus végétale n’est pas sans raison. L'enquête, menée du 2 au 5 février 2025 auprès de 1 102 Français, révèle que les motivations derrière cette réduction sont multiples. Si l’aspect financier demeure la raison principale pour une bonne partie des sondés, son importance semble diminuer par rapport à l'année 2023, marquée par une forte inflation. Aujourd'hui, la santé et les préoccupations écologiques prennent une place de plus en plus centrale dans les choix alimentaires des consommateurs.

Qui consomme encore de la viande ?

Malgré cette évolution, 30 % des Français déclarent continuer à consommer de la viande quotidiennement, un chiffre en hausse par rapport à 2023. Les plus gros consommateurs de viande restent les jeunes et les parents, qui privilégient son apport en protéines essentielles, particulièrement cruciales pour le corps, notamment après 60-65 ans, lorsque les besoins en protéines augmentent pour préserver la masse musculaire.

Un regard ambivalent

Le regard porté sur la viande demeure ambivalent. Elle est perçue comme un symbole de qualité alimentaire, mais fait face à des critiques pour son impact environnemental pour nombreuses personnes et les questions de bien-être animal est aussi une cause pour certains. Cela alimente un débat sur la nécessité de consommer moins de viande, tout en optant pour des produits de meilleure qualité.

Vers une nouvelle approche ?

Alors que 73 % à 78 % des Français affirment privilégier désormais les légumineuses, il semble que l’heure soit venue pour les Français de revoir leur assiette. Un équilibre s’installe, où moins de viande pourrait rimer avec une alimentation plus diversifiée et responsable, sans pour autant renier les valeurs gastronomiques chères à la culture française. la viande reste encore dans l'assiette.

Il est donc comparé les résultats des sondés et de la consommation réelle, il semble que la baisse est marginale par personne et sur un an, mais cumulée sur la population sur une année cela est plus conséquent, une tendance qui devra être vérifiée sur 10 ans. Il faut donc relativiser les énoncés de baisses significative en France.

  • Comparatif sur trois ans :

    • 2022 : Environ 88 kg par personne, avec une légère baisse par rapport aux années précédentes.
    • 2023 : La consommation a continué de diminuer, atteignant environ 85 kg, principalement en raison de préoccupations liées à la santé et à l'environnement, ainsi qu'à la hausse des prix.
    • 2024 : Les tendances montrent une poursuite de cette baisse, avec des chiffres s'élevant à environ 82-84 kg par personne.

En somme, la viande, bien qu’encore très présente dans les habitudes alimentaires, doit désormais s’inscrire dans une démarche plus réfléchie et durable. Moins de viande, mais de meilleure qualité : voilà peut-être la voie à suivre pour répondre aux préoccupations économiques, écologiques et de santé des consommateurs français.

Données récoltées par :

  • INSEE
  • Observatoires de la consommation : Des études réalisées par des instituts de sondage comme Harris Interactive, Kantar.

Données d'après Par Paolo Garoscio | Publié le 18 mars 2025 et des recherches de Marc TAIR.

TAIR Marc

La viande en France : un changement de cap face aux préoccupations économiques et écologiques - 032025
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La Concentration des Hôpitaux : Vers une Diminution de l'Accès aux Soins - 032025

Publié le par tair marc

La Concentration des Hôpitaux : Vers encore une Diminution de l'Accès aux Soins :

La tendance actuelle à la concentration des hôpitaux et cliniques par le biais de fusions et de fermetures soulève de sérieuses inquiétudes quant à l'avenir de l'accès aux soins pour les concitoyens. Si cette politique peut sembler justifiée par des considérations de rentabilité et d'efficacité, elle engendre des conséquences néfastes pour l'offre de soins et la qualité de vie des usagers, plus grave que ce que pensent certains décideurs politique qui serait en faveur de rendre plus d'accès. En réalité, cette stratégie vise avant tout à augmenter la rentabilité des centres hospitaliers restants, au détriment d'une prise en charge adéquate des patients.

Les effets de cette concentration sont d'ores et déjà visibles : les créneaux de rendez-vous avec des spécialistes deviennent de plus en plus difficiles à obtenir, et les urgences se retrouvent saturées. Cette situation crée une pression immense sur les systèmes de santé, où les usagers peinent à accéder à des soins appropriés dans des délais raisonnables. La santé ne devrait pas être une question de rentabilité, mais bien un droit fondamental pour tous les citoyens.

TAIR Marc

La Concentration des Hôpitaux : Vers une Diminution de l'Accès aux Soins - 032025
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L'Humanisme au Cœur du Socialisme selon Jaurès : Un Appel à la Dignité Humaine - 032025

Publié le par tair marc

L'Humanisme au Cœur du Socialisme selon Jaurès : Un Appel à la Dignité Humaine - 032025

L'Humanisme au Cœur du Socialisme selon Jaurès : Un Appel à la Dignité Humaine :

Jean Jaurès, figure emblématique du socialisme, a profondément ancré son engagement dans une vision humaniste de la société. Sa célèbre citation, « Nous ne sommes pas tenus, pour rester dans le socialisme, de nous enfuir hors de l'humanité », résume parfaitement son approche : le socialisme ne doit jamais se dissocier des réalités humaines et des valeurs fondamentales de solidarité et de justice. Pour Jaurès, le projet socialiste doit être inclusif, englobant non seulement des questions économiques, mais aussi culturelles et sociales, afin de valoriser chaque individu dans sa dignité.

En soulignant cette humanité, Jaurès met en garde contre les extrémismes qui peuvent déshumaniser les luttes sociales. Il plaide pour un socialisme qui reste en contact avec les besoins et les aspirations des gens. Cette responsabilité sociale implique que les actions et les discours des socialistes doivent toujours être préoccupés par les conséquences sur la vie des travailleurs. Ainsi, l'héritage de Jaurès nous rappelle que le véritable objectif du socialisme est d'améliorer la vie des individus, tout en promouvant une société plus équitable et respectueuse de la dignité humaine. Dans un contexte où les préoccupations sociales semblent parfois reléguées au second plan, son message résonne comme un appel urgent à réaffirmer l'humanisme au cœur du combat socialiste.

TAIR Marc

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Jean Jaurès : Un Héros du Socialisme et de la Paix - 032025

Publié le par tair marc

Jean Jaurès : Un Héros du Socialisme et de la Paix - 032025

Jean Jaurès : Un Héros du Socialisme et de la Paix :

Jean Jaurès (1859-1914) est une figure emblématique de l’histoire politique française et européenne, reconnue pour son engagement en faveur des droits des travailleurs, de la justice sociale et de la paix. Normalien, philosophe et brillant orateur, il devient député à seulement 26 ans. Initialement républicain, Jaurès évolue vers le socialisme, influencé par ses études sur le socialisme allemand et par son expérience de terrain dans sa circonscription du Tarn.

Son engagement social émerge de sa compréhension intellectuelle des questions économiques et sociales, qu'il croise avec son expérience du monde ouvrier et rural. En 1904, il fonde le journal L’Humanité, symbole de son désir de rassembler les républicains et les divers courants socialistes autour d’un message humaniste. Pour lui, il existe une humanité commune au-delà des clivages sociaux, et il défend la laïcité, considérant que la séparation de l’Église et de l’État est essentielle pour permettre aux prolétaires d’accéder à une conscience socialiste.

Jaurès n'est pas un pacifiste au sens strict, mais il aspire à mettre la force au service du droit. Il avertit des dangers du capitalisme, affirmant que "le capitalisme porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage". Son patriotisme est un patriotisme éclairé, qu'il oppose au nationalisme belliciste. Il critique les "patriotes professionnels" qui, selon lui, défendent leurs intérêts économiques au détriment de la justice sociale.

Démarche essentielle de son œuvre, Jaurès plaide pour une répartition équitable des richesses et propose des réformes telles que l’instauration de retraites ouvrières. Il considère que l’État doit être le garant de la justice sociale et que la République a une dette envers les ouvriers, qui doivent voir leurs droits et leurs voix pleinement reconnus dans le débat public.

Comparatif avec la pensée sociale de Jaures et les politiques sociales des partis de gauches aujourd'hui :

Jean Jaurès, fervent défenseur des droits des ouvriers et de la justice sociale, serait probablement déçu par la politique actuelle de certains socialistes, qui semble oublier les préoccupations fondamentales des travailleurs. Alors que son engagement était centré sur l'émancipation de la classe ouvrière, on constate aujourd'hui un manque de République sociale, souvent remplacée par des discours sur des enjeux identitaires et des palabres sans intérêts pour les ouvriers. Cette déconnexion des réalités vécues par les ouvriers crée un fossé entre les aspirations des travailleurs et les réponses politiques apportées.

De plus, le mot "ouvriers" si peu utilisés dans les discourt et les préoccupations de gauche aujourd'hui et les droits des ouvriers semblent souvent relégués au second plan, au profit d'une politique centriste et démocrate, moins axée sur les questions sociales. En comparaison, les partis communistes et socialistes d'aujourd'hui, bien qu'ils continuent d'évoquer une lutte directe pour les droits des travailleurs lors des élections Présidentiels, peinent également à mobiliser efficacement face aux défis contemporains immédiats, notamment ceux liés à la précarisation des travailleurs et à l'économie numérique. Jaurès aurait plaidé pour un retour à l’essence du socialisme, qui doit réaffirmer la place des luttes économiques et sociales au sein des discours tant socialistes que communistes. En ce sens, son héritage appelle à revitaliser le lien entre le socialisme, le communisme, et les préoccupations quotidiennes des ouvriers, afin de construire une véritable République sociale. La gauche aurait trahit Jaures ?

En résumé, Jean Jaurès incarne un message puissant pour la France : l’égalité, la justice sociale et la paix sont indissociables. Son héritage demeure une inspiration vivante pour ceux qui continuent de lutter pour un avenir plus juste et solidaire.

TAIR Marc

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La Controverse des Affiches Hanouna : Une Faille, une faute de LFI ? - 032025

Publié le par tair marc

La Controverse des Affiches Hanouna : Une Faille, une faute de LFI ? - 032025

La Controverse des Affiches Hanouna : Une Faille de LFI ?

Récemment, La France Insoumise (LFI) a suscité une vive polémique avec la diffusion d'une affiche représentant Cyril Hanouna. Sur ce visuel, l'animateur est dépeint avec un visage froncé et un air agressif, surmonté du slogan : "Manifestations contre l'extrême droite, ses idées... et ses relais !" Cette image a été largement relayée sur les réseaux sociaux avant d'être retirée, notamment en raison des accusations d'antisémitisme qui ont fusé. Une communication avec de grandes conséquences.

Le leader du parti, Jean-Luc Mélenchon, réagit avec véhémence face à ces critiques, affirmant : "Nous ne sommes pas antisémites, lâchez-nous !" Refusant ainsi tout débat et une autocritique sur ce sujet. Il accuse même les médias de propager ce qu'il qualifie de "propagande des réseaux d’extrême droite". Le terme d’extrême droite permet de refouler toutes critiques. Toutefois, cette défense semble insuffisante pour écarter les préoccupations soulevées par le visuel, qui évoque, selon de nombreux observateurs, des images de la propagande antisémite d'antan, notamment celle du film nazi « Le Juif éternel ». Un acte lourde de conséquence qui permet de connaître les pensées en interne chez LFi?

Les parallèles tracés avec les affiches antisémites des années 1930-1940 soulèvent des questions fondamentales sur la responsabilité politique et la sensibilité à l'égard de l'histoire. En effet, il ne s'agit pas simplement d'une maladresse isolée. Ce cas s'inscrit dans une série d'événements où LFI a été critiquée pour avoir utilisé des codes et références jugés antisémites. Des déclarations sur les "scénarios culturels juifs" à des distinctions entre les Français et la diaspora, ces incidents cumulés alimentent une inquiétude légitime quant à la propagande sous-jacente.

La sociologue Nathalie Heinich évoque un « dispositif pervers » où la réaction des opposants à ces visuels peut être interprétée comme une hostilité à LFI, tandis que l'absence de réaction laisse un espace public pour des représentations jugées inacceptables. Ce cycle de polémique transforme une affiche, initialement sans grande portée, en un point focal de débat national, rendant la situation d'autant plus délicate à gérer pour le parti.

Ainsi, la question se pose : LFI saura-t-elle tirer les leçons de cette controverse pour éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l'avenir ? La vigilance et la réflexion sur les messages véhiculés s'avèrent essentielles pour ne pas alimenter des polémiques qui pourraient ternir l'image du parti et détourner l'attention des enjeux politiques qu'il souhaite porter.

En fin de compte, cette affaire soulève des interrogations sur la manière dont les discours politiques peuvent parfois franchir des lignes sensibles. Il est crucial pour les partis de rester attentifs à la portée symbolique de leurs messages, afin d'éviter de tomber dans le piège de l'ambiguïté et de la provocation inutile.

TAIR Marc

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Inflation Alimentaire : Une Analyse Critique des Prix - France - 032025

Publié le par tair marc

Inflation Alimentaire : Une Analyse Critique des Prix - France - 032025
Inflation Alimentaire : Une Analyse Critique des Prix et de la Répartition des Marges :

Depuis 2018, la France et, plus largement, l'Union européenne ont été confrontées à une montée considérable des prix des denrées alimentaires peut être parfois en excès. Cette inflation, accentuée par la pandémie de COVID-19 et ses conséquences sur les chaînes d'approvisionnement, a eu un impact significatif sur le pouvoir d'achat des consommateurs. En 2023, une augmentation moyenne de près de 20 % des prix alimentaires sur un an a été constatée, un chiffre alarmant qui soulève de nombreuses questions sur les raisons sous-jacentes à cette hausse.

Coûts de Production et Marges des Distributeurs

Bien que les coûts de production aient été un facteur déterminant dans l'augmentation des prix, il serait réducteur de ne considérer que cet aspect. En effet, depuis 2023, les prix de l'énergie, notamment ceux de l'électricité fournie par EDF, ont commencé à baisser par rapport à la période Covid qui a connu une montée des prix jamais vu auparavant, ce qui devrait théoriquement alléger la pression sur les coûts de production. Cependant, cette diminution des frais n'a pas entraîné de baisse proportionnelle des prix à la consommation.

Cette situation met en lumière un autre élément crucial : l'augmentation des marges bénéficiaires des producteurs et des distributeurs. Dans le secteur alimentaire, il n'est pas rare que les grossistes et les grandes surfaces profitent de l'inflation pour gonfler leurs marges, au détriment des agriculteurs. Par exemple, pour des produits agricoles non ou peu transformés, comme le lait, les profits ne se répercutent pas sur les producteurs. Le litre de lait, qui coûtait environ 50 centimes il y a 15 ans, dépasse désormais les un euro en magasin, alors que les agriculteurs laitiers, eux, voient rarement une augmentation de leurs revenus proportionnelle à cette flambée des prix.

Impacts Sociaux et Économiques

Cette dynamique soulève des préoccupations fondamentales sur la répartition des richesses au sein de la chaîne alimentaire. Alors que les consommateurs paient de plus en plus cher pour des produits de base, les agriculteurs, qui sont souvent en première ligne, ne bénéficient pas de cette inflation. En parallèle, la stagnation des salaires dans de nombreux secteurs ajoute une pression supplémentaire sur le pouvoir d'achat des ménages, qui se retrouvent piégés entre la hausse des prix et des revenus stagnants.

2023/2024 un record en terme d'inflation, 2025 est en passe de faire mal aussi

L'inflation alimentaire actuelle, avec une hausse significative des prix en seulement un an (2023/2024), représente un défi sérieux pour les consommateurs, mais aussi pour les producteurs agricoles qui ne bénéficient pas entièrement de cette hausse. Les discours autour de l'augmentation des coûts de production, bien qu'en partie justifiés, masquent souvent la réalité d'une rentabilité accrue pour les distributeurs et les grossistes. Cela appelle à un examen critique des pratiques commerciales dans le secteur alimentaire et à une réflexion sur la manière dont les bénéfices sont répartis tout au long de la chaîne de valeur.

Certains distributeurs ont une augmentation de leur marge bénéficiaire et s'établit entre 16 et 20% annuel en en moyenne en France, certains Leclerc par exemple peuvent avoisiner les 35%.

L'enjeu n'est pas seulement économique, mais également éthique : il s'agit de garantir que les agriculteurs soient justement rémunérés pour leur travail et que les consommateurs puissent accéder à des produits alimentaires à des prix raisonnables. Une régulation plus stricte des marges et une transparence accrue dans la chaîne d'approvisionnement pourraient contribuer à rétablir un équilibre plus juste et durable.

TAIR Marc

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