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ecologie

Changement Global ou Local - Une Vision Nuancée des Changements Climatiques - 042025

Publié le par tair marc

 
Changement Global, une Vision Nuancée des Changements Climatiques :

Le changement climatique est souvent perçu comme un phénomène uniforme, mais les experts s'accordent à dire que cette vision peut être simpliste. En effet, alors que le climat global évolue vers un réchauffement, certaines régions peuvent connaître des périodes de stabilisation ou même de refroidissement. Cette complexité a été mise en avant par de nombreux climatologues, dont le Dr. Michael Mann, professeur à l'Université d'État de Pennsylvanie, et auteur de "The Madhouse Effect". Ses travaux soulignent que la variabilité climatique peut engendrer des effets locaux qui divergent des tendances globales.

Le Dr. Gavin Schmidt, directeur du Goddard Institute for Space Studies (GISS) de la NASA, a également expliqué que les modèles climatiques montrent des réponses variées selon les régions. Certaines parties du monde pourraient échapper au réchauffement global, connaissant des refroidissements, en raison de facteurs comme les courants océaniques ou les phénomènes climatiques extrêmes.

L'IPCC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) a publié des rapports qui mettent en lumière ces nuances. Selon leurs analyses, des variations régionales sont possibles, et certaines zones peuvent même faire face à des refroidissements dans le contexte d'un réchauffement général.

Parallèlement, la NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) mène des études sur la variabilité climatique et les effets des courants marins. Cette agence souligne comment ces courants, qui transportent de l'eau chaude ou froide, influencent considérablement les climats régionaux et peuvent causer des divergences par rapport aux tendances de réchauffement global.

Some Individual Researchers : Bien que de nombreux chercheurs soutiennent le consensus climatique, il existe des scientifiques individuels qui ont publié des travaux qui contestent certains aspects du changement climatique, souvent en mettant en avant des résultats spécifiques ou des interprétations alternatives.

L'impact des volcans et de l'activité solaire est également à prendre en compte. Les éruptions volcaniques peuvent introduire des particules et des gaz dans l'atmosphère, entraînant un refroidissement temporaire, tandis que les variations de l'activité solaire influencent la chaleur reçue par la Terre par cycles.

Les spécialistes insistent sur l'importance d'une approche à la fois globale et locale pour élaborer des politiques climatiques efficaces.

Des experts comme Dr. Michael Oppenheimer, climatologue à l'Université de Princeton, soulignent que les effets du climat se manifestent différemment selon les régions. Par exemple, certaines zones pourraient connaître des sécheresses plus intenses, tandis que d'autres pourraient faire face à des inondations fréquentes.

L'Institut de recherche pour le développement (IRD) en France met également en avant l'importance d'une approche locale dans l'étude des impacts climatiques. Selon leurs recherches, comprendre les spécificités locales permet de mieux anticiper les risques climatiques et de concevoir des stratégies d'adaptation adaptées aux communautés et aux écosystèmes en question.

En somme, le réchauffement climatique global n'implique pas une uniformité sur la planète. Alors que certaines régions témoignent d'une hausse des températures, d'autres peuvent connaître des stabilisations ou des refroidissements. Cette réalité complexe souligne la nécessité d'une analyse intégrée pour mieux répondre aux défis posés par le changement climatiques.

Le climat s'analyse autant en global qu'en local.

TAIR Marc

Changement Global ou Local - Une Vision Nuancée des Changements Climatiques - 042025

Publié dans actualités, ecologie, monde

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La Renouvellement des Paysages Agricoles : Un Impératif Écologique Ignoré - 042025

Publié le par tair marc

La Renouvellement des Paysages Agricoles : Un Impératif Écologique Ignoré

Depuis les années 1960, la transformation des paysages agricoles, notamment le remembrement des terres et l'élimination des talus et des haies, a eu des conséquences dramatiques sur notre environnement. Bien qu'une étude réalisée en 1960 ait déjà mis en lumière les problèmes liés à l'érosion des sols, aux inondations et aux tempêtes, ces avertissements n'ont jamais été pris en compte. Aujourd'hui, nous faisons face aux résultats de ces décisions, aggravant la pollution des rivières la modification des cours d'eau a aussi accentué les inondations.

Face à cette situation alarmante, des petits groupes de défenseurs de l'environnement milite pour la restauration de ces éléments naturels essentiels. Les haies et les talus, loin d'être superflus, jouent un rôle crucial dans la protection des cours d'eau et la prévention de l'érosion. Ils apportent également des bénéfices inestimables pour la biodiversité, en offrant des habitats aux espèces sauvages qui, sans ces infrastructures, sont menacées. Une vraie action simple mais saine pour l'environnement local.

Pourtant chaque année près de 20.000 kms de haies disparaissent, nous somme loin d'une position globale du retour des haies.

Le retour aux zones humides est tout aussi vital. Ces espaces préservent non seulement la biodiversité, mais ils assurent également la santé des sols. La préservation de la terre passe par la replantation des haies et des talus, une action qui, malheureusement, est parfois contestée par certains écologistes urbains dits « experts ». Leur opposition à la remise en place de ces éléments naturels est incompréhensible et témoigne d'une méconnaissance des bienfaits qu'ils apportent à notre environnement.

Il est prouvé qu'une haie bien gérée peut protéger les terres agricoles d'un champ sur 100 mètres contre les aléas météorologiques. De plus, la gestion des haies contribue à maintenir la qualité des sols et à favoriser les auxiliaires de culture essentiels pour l'agriculture. En limitant le ruissellement des eaux de surface polluées, ces mesures améliorent la qualité des eaux et préservent les nappes phréatiques sur le long terme.

Le retour à des bocages autour et au milieu des champs est bénéfique à long terme. La légère perte de surface cultivable qu'impliquent ces choix se traduira par une terre préservée et une réduction de l'érosion, impactant positivement la productivité au fil des ans. Au-delà de l'écologie, il est crucial de parler d'environnement : chaque action en faveur de la nature engendre d'autres bénéfices en cascade.

Il y a 65 ans, nous avons pris de mauvaises décisions concernant la gestion des haies. Il est temps de revenir à la sagesse de nos ancêtres, qui comprenaient l'importance de respecter la nature. En favorisant cette approche, nous pouvons améliorer le climat local, augmenter les précipitations et créer des zones moins sèches.

Il est urgent de passer à l'action. Les initiatives locales, bien qu'importantes, doivent être accompagnées d'efforts régionaux soutenus par les présidents de région, avec un soutien financier de la région et l'État et une législation qui facilite ces démarches. L'avenir de notre environnement, de notre biodiversité et de la santé de nos terres repose sur l'entretien des haies et des bocages. Œuvrons pour préserver une vie animale et climatique locale, pour garantir une terre saine et riche.

TAIR Marc

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Zones à Faible Émission - ZFE : la Machine a exclure - 042025

Publié le par tair marc

Zones à Faible Émission : Une Solution Écologique ou Une Exclusion Sociale ?

Depuis quelques années, les Zones à Faible Émission (ZFE) se multiplient dans les grandes villes françaises, promues par des municipalités souvent dirigées par des partis écologistes ou de gauche. Leur objectif à l'origine était de réduire la pollution automobile et améliorer la qualité de l'air, un vœux pieu. Cependant, derrière cette initiative écologique se cache une réalité préoccupante : l'exclusion de certaines populations, notamment les ruraux et les ménages à faibles revenus, qui se voient désormais écartés de ces zones. La machine à exclure.

Les ZFE imposent des restrictions sur la circulation des véhicules les plus polluants, incitant ainsi les citoyens à adopter des modes de transport dits plus durables mais aussi plus cher. Toutefois, cette transition, ne se fait pas sans conséquences. De nombreux habitants, contraints de se déplacer en voiture en raison de l'absence d'alternatives de transport public viables voire pas de transport pour d'autres, se retrouvent exclus de ces espaces urbains. Pour eux, le passage à une mobilité plus verte devient un véritable parcours du combattant.

Cette situation suscite des interrogations profondes sur l'égalité et la justice sociale. Les grandes villes, en se transformant en sanctuaires écologiques, risquent de devenir des territoires réservés à une population privilégiée, laissant de côté ceux qui n'ont pas les moyens de s'adapter aux nouvelles normes. Les critiques fusent, pointant du doigt une forme d'injustice qui va à l'encontre des valeurs d'égalité et de solidarité chères à notre pays. Un exode a déjà été vécu, c'est celui des grandes familles qui eux ont besoins de grandes voitures qui souvent ne sont acceptés dans ces zones.

Il est paradoxal de constater que des municipalités de gauche, censées défendre les intérêts des plus défavorisés, participent à cette exclusion très réelle. La responsabilité qui pèse sur leurs épaules est immense : comment concilier la nécessité d'une transition écologique avec la protection des droits de tous les citoyens, y compris les plus vulnérables ?

La machine a exclure est en marche, une loi a été voté pour contrer les ZFE, déjà la Ministre en charge de ces sujets voudrait contre attaquer cette démarche en voulant préserver les ZFE des grandes villes comme Lyon et Paris, la messe n'est encore dite.

TAIR Marc

Zones à Faible Émission - ZFE : la Machine a exclure - 042025

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La viande en France : un changement de cap face aux préoccupations économiques et écologiques - 032025

Publié le par tair marc

La viande en France : un changement de cap face aux préoccupations économiques et écologiques :

La consommation de viande en France connaît une transformation significative. Entre préoccupations écologiques, hausse des prix et nouvelles habitudes alimentaires, de nombreux Français semblent redéfinir leur rapport à cet aliment emblématique de la gastronomie nationale. Selon la troisième édition du baromètre de la consommation de viande, réalisé par Harris Interactive en partenariat avec le Réseau Action Climat, plus de la moitié des Français (53%) admettent avoir diminué leur consommation de viande au cours des trois dernières années.

Une consommation en déclin

Cette tendance vers une alimentation plus végétale n’est pas sans raison. L'enquête, menée du 2 au 5 février 2025 auprès de 1 102 Français, révèle que les motivations derrière cette réduction sont multiples. Si l’aspect financier demeure la raison principale pour une bonne partie des sondés, son importance semble diminuer par rapport à l'année 2023, marquée par une forte inflation. Aujourd'hui, la santé et les préoccupations écologiques prennent une place de plus en plus centrale dans les choix alimentaires des consommateurs.

Qui consomme encore de la viande ?

Malgré cette évolution, 30 % des Français déclarent continuer à consommer de la viande quotidiennement, un chiffre en hausse par rapport à 2023. Les plus gros consommateurs de viande restent les jeunes et les parents, qui privilégient son apport en protéines essentielles, particulièrement cruciales pour le corps, notamment après 60-65 ans, lorsque les besoins en protéines augmentent pour préserver la masse musculaire.

Un regard ambivalent

Le regard porté sur la viande demeure ambivalent. Elle est perçue comme un symbole de qualité alimentaire, mais fait face à des critiques pour son impact environnemental pour nombreuses personnes et les questions de bien-être animal est aussi une cause pour certains. Cela alimente un débat sur la nécessité de consommer moins de viande, tout en optant pour des produits de meilleure qualité.

Vers une nouvelle approche ?

Alors que 73 % à 78 % des Français affirment privilégier désormais les légumineuses, il semble que l’heure soit venue pour les Français de revoir leur assiette. Un équilibre s’installe, où moins de viande pourrait rimer avec une alimentation plus diversifiée et responsable, sans pour autant renier les valeurs gastronomiques chères à la culture française. la viande reste encore dans l'assiette.

Il est donc comparé les résultats des sondés et de la consommation réelle, il semble que la baisse est marginale par personne et sur un an, mais cumulée sur la population sur une année cela est plus conséquent, une tendance qui devra être vérifiée sur 10 ans. Il faut donc relativiser les énoncés de baisses significative en France.

  • Comparatif sur trois ans :

    • 2022 : Environ 88 kg par personne, avec une légère baisse par rapport aux années précédentes.
    • 2023 : La consommation a continué de diminuer, atteignant environ 85 kg, principalement en raison de préoccupations liées à la santé et à l'environnement, ainsi qu'à la hausse des prix.
    • 2024 : Les tendances montrent une poursuite de cette baisse, avec des chiffres s'élevant à environ 82-84 kg par personne.

En somme, la viande, bien qu’encore très présente dans les habitudes alimentaires, doit désormais s’inscrire dans une démarche plus réfléchie et durable. Moins de viande, mais de meilleure qualité : voilà peut-être la voie à suivre pour répondre aux préoccupations économiques, écologiques et de santé des consommateurs français.

Données récoltées par :

  • INSEE
  • Observatoires de la consommation : Des études réalisées par des instituts de sondage comme Harris Interactive, Kantar.

Données d'après Par Paolo Garoscio | Publié le 18 mars 2025 et des recherches de Marc TAIR.

TAIR Marc

La viande en France : un changement de cap face aux préoccupations économiques et écologiques - 032025
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Les Années 1920 : Une Tempête Parfaite de Crises Climatiques et Economiques - Dust Bowl - 022025

Publié le par tair marc

Les Années 1920 : Une Tempête Parfaite de Crises Climatiques et Économiques

Dans les années 1920, les États-Unis et le monde entier ont été confrontés à une confluence de crises climatiques et économiques qui ont eu des répercussions durables sur l'agriculture et la vie quotidienne. Alors que les cicatrices de la Première Guerre mondiale commençaient à se cicatriser, un autre désastre s'annonçait à l'horizon : la sécheresse. Prémices de la crise de 29.

Une Sécheresse Dévastatrice aux États-Unis

Au début de la décennie, les agriculteurs américains, en particulier ceux des Grandes Plaines, ont commencé à ressentir les effets d'une série de sécheresses sévères. Ces conditions climatiques extrêmes ont créé un environnement hostile à l'agriculture. Les champs, jadis verdoyants, se sont transformés en paysages stériles et désolés. La mécanisation croissante de l'agriculture, bien qu'elle ait permis des rendements plus élevés, a également contribué à une surproduction qui a épuisé les sols et aggravé la situation.

Les pertes de récoltes ont entraîné une onde de choc économique. Des millions d'agriculteurs se sont retrouvés sans emploi, incapables de subvenir aux besoins de leurs familles. Les petites exploitations, incapables de rivaliser avec les grandes fermes mécanisées, ont été particulièrement touchées. Des milliers de personnes ont été contraintes d'abandonner leurs terres, cherchant désespérément un avenir meilleur, souvent en migrant vers l'ouest, en quête d'opportunités dans des régions comme la Californie. Ces "Okies", comme on les appelait, ont fait face à des préjugés et des difficultés supplémentaires dans leur quête d'une vie digne.

L’Écho Mondial des Crises Climatiques

La crise américaine ne s'est pas déroulée dans un vide. À l'échelle mondiale, d'autres régions ont également été frappées par des sécheresses et des famines. En Europe, des pays comme la Russie ont subi des pertes agricoles massives, exacerbées par les séquelles de la guerre et des conditions météorologiques défavorables. Les famines et les déplacements de populations étaient monnaie courante, augmentant les tensions sociales et politiques dans de nombreux pays.

Les cycles climatiques, souvent imprévisibles et violents, ont démontré leur capacité à détruire des récoltes et à faire sombrer des économies entières. La combinaison de l'instabilité climatique et des défis économiques aurait des conséquences désastreuses, culminant avec la crise de 1929, lorsque le marché boursier s'effondrerait, entraînant le pays dans la Grande Dépression. Une crise financière combinée à un désastre climatique sur les récoltes ont été dévastateurs pour la bourse et l'économie Américaine en 1929.

Une Crise Agricole Oubliée : Le Dust Bowl

Si l'on considère la gravité de la crise des récoltes des années 1920, le Dust Bowl des années 1930 apparaît comme l'aboutissement tragique de cette période de sécheresse. Les tempêtes de poussière ont ravagé les terres agricoles, provoquant une érosion massive et rendant des millions d'acres de terres improductives. Les conséquences ont été désastreuses : des millions de familles ont perdu leurs moyens de subsistance, des villes entières ont été abandonnées, et la vie quotidienne des Américains a été bouleversée.

Cette crise agricole souvent oubliée dans les mémoires collectives témoigne de la force des cycles climatiques dans le monde. Les leçons tirées de cette période montrent que la nature a un pouvoir indéniable sur l'agriculture et l'économie, et que les sociétés doivent s'adapter en conséquence. L'impact du Dust Bowl et des crises agricoles des années 1920 et 1930 continue d'influencer les politiques agricoles et environnementales aujourd'hui.

Dans les années 1920, les États-Unis et le monde entier ont été confrontés à une confluence de crises climatiques et économiques qui ont eu des répercussions durables sur l'agriculture et la vie quotidienne. Alors que les cicatrices de la Première Guerre mondiale commençaient à se cicatriser, un autre désastre s'annonçait à l'horizon : la sécheresse.

Cette perte d’événement dans les mémoires collectives du climat des années 1920 amène a oublier la force de la nature a changer et réduire a néant le travail d'agriculteurs, plus que la pollution, la nature exerce une force qui arrive par cycle, comme les sécheresses, le vent et les tempêtes.

Une Sécheresse Dévastatrice aux États-Unis

Au début de la décennie, les agriculteurs américains, en particulier ceux des Grandes Plaines, ont commencé à ressentir les effets d'une série de sécheresses sévères. Ces conditions climatiques extrêmes ont créé un environnement hostile à l'agriculture. Les champs, jadis verdoyants, se sont transformés en paysages stériles et désolés. La mécanisation croissante de l'agriculture, bien qu'elle ait permis des rendements plus élevés, a également contribué à une surproduction qui a épuisé les sols et aggravé la situation. L'Humain contribue par son action a exacerber l'action de la nature elle même force constructrice et dévastatrice.

Les pertes de récoltes ont entraîné une onde de choc économique. Des millions d'agriculteurs se sont retrouvés sans emploi, incapables de subvenir aux besoins de leurs familles. Les petites exploitations, incapables de rivaliser avec les grandes fermes mécanisées, ont été particulièrement touchées. Des milliers de personnes ont été contraintes d'abandonner leurs terres, cherchant désespérément un avenir meilleur, souvent en migrant vers l'ouest, en quête d'opportunités dans des régions comme la Californie. Ces "Okies", comme on les appelait, ont fait face à des préjugés et des difficultés supplémentaires dans leur quête d'une vie digne.

L’Écho Mondial des Crises Climatiques

La crise américaine ne s'est pas déroulée dans un vide. À l'échelle mondiale, d'autres régions ont également été frappées par des sécheresses et des famines. En Europe, des pays comme la Russie ont subi des pertes agricoles massives, exacerbées par les séquelles de la guerre et des conditions météorologiques défavorables. Les famines et les déplacements de populations étaient monnaie courante, augmentant les tensions sociales et politiques dans de nombreux pays.

Les cycles climatiques, souvent imprévisibles et violents, ont démontré leur capacité à détruire des récoltes et à faire sombrer des économies entières. La combinaison de l'instabilité climatique et des défis économiques aurait des conséquences désastreuses, culminant avec la crise de 1929, lorsque le marché boursier s'effondrerait, entraînant le pays dans la Grande Dépression.

Une Crise Agricole Oubliée : Le Dust Bowl

Si l'on considère la gravité de la crise des récoltes des années 1920, le Dust Bowl des années 1930 apparaît comme l'aboutissement tragique de cette période de sécheresse. Les tempêtes de poussière ont ravagé les terres agricoles, provoquant une érosion massive et rendant des millions d'acres de terres improductives. Les conséquences ont été désastreuses : des millions de familles ont perdu leurs moyens de subsistance, des villes entières ont été abandonnées, et la vie quotidienne des Américains a été bouleversée.

Cette crise agricole souvent oubliée dans les mémoires collectives témoigne de la force des cycles climatiques dans le monde. Les leçons tirées de cette période montrent que la nature a un pouvoir indéniable sur l'agriculture et l'économie, et que les sociétés doivent s'adapter en conséquence. L'impact du Dust Bowl et des crises agricoles des années 1920 et 1930 continue d'influencer les politiques agricoles et environnementales aujourd'hui.

 - Au sujet des tempêtes et ouragans :
  • Ouragan de 1926 : L'un des événements les plus dévastateurs de cette décennie a été l'ouragan de 1926, qui a frappé le sud de la Floride. Cet ouragan a causé des dommages considérables à Miami et a été suivi par des inondations catastrophiques. Les pertes humaines et financières ont été énormes, et cet événement a marqué un tournant dans la manière dont les tempêtes tropicales étaient surveillées et gérées.
 Conditions de sécheresse et tempêtes de poussière
  • Sécheresse des années 1920 : Bien que les tempêtes tropicales aient été notables, les années 1920 ont également été marquées par des sécheresses sévères, en particulier dans les Grandes Plaines. Ces conditions ont contribué à l'épuisement des sols et à la perte de récoltes.
  • Prémices du Dust Bowl : La combinaison de la déforestation, des pratiques agricoles inappropriées et des périodes de sécheresse a créé des conditions propices à ce qui allait devenir le Dust Bowl dans les années 1930. Les tempêtes de poussière, qui ont commencé à apparaître à la fin des années 1920, ont été un symbole de la dégradation environnementale exacerbée par une mauvaise gestion des terres.
Tempêtes hivernales
  • Hivers rigoureux : Les hivers des années 1920 ont également été marqués par des tempêtes de neige et des conditions hivernales extrêmes dans certaines régions des États-Unis. Ces tempêtes ont causé des perturbations dans les transports, des coupures de courant et des pertes agricoles.

Nous constatons qu'en terme de déforestation, nous n'avons toujours rien compris car nous continuons a dévaster encore des zones forestières utile a garder l'humidité environnante, à préserver les sols de l'érosion et à permettre au climat de ne pas être trop dévastateurs.

TAIR Marc

Les Années 1920 : Une Tempête Parfaite de Crises Climatiques et Economiques - Dust Bowl - 022025

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Les années 1980 : Une décennie climatique contrastée - 012025

Publié le par tair marc

Les années 1980 : Une décennie climatique contrastée

La décennie des années 1980 est souvent évoquée pour ses variations climatiques marquées, qui ont profondément influencé les conditions de vie, l'agriculture, et même certaines innovations sportives. Cette période se divise en deux phases distinctes : une première moitié chaude et douce, suivie d'une seconde moitié froide et rigoureuse.

Période chaude (1979-1984)

Au début des années 1980, de nombreuses régions, notamment en Europe, ont connu des hivers relativement doux, avec des températures souvent au-dessus des moyennes saisonnières. Ce phénomène a entraîné un manque de neige dans des zones traditionnellement hivernales, comme à Paris, où la Seine et les canaux ont conservé leur liquidité. L'été 1983, en particulier, a été marqué par des vagues de chaleur, établissant des records de température dans plusieurs villes européennes. Ce climat doux a favorisé des activités de plein air, mais a aussi suscité des préoccupations concernant les impacts à long terme sur l'environnement.

Dans les Alpes, cette période chaude a altéré les conditions de ski. Les domaines skiables ont souvent souffert d'un manque de neige, forçant certaines stations à fermer ou à limiter leurs activités. Les skieurs ont dû se contenter de conditions moins idéales, et l'absence de neige a conduit à des innovations telles que l'utilisation de neige artificielle, qui a commencé à se développer à cette époque.

Période froide (1985-1989)

À partir de 1985, les hivers se sont radicalement transformés, marquant l'arrivée d'une période plus froide et rigoureuse. Les hivers de 1986-1987 ont été particulièrement notables, avec des chutes de neige importantes et des températures sévères. En janvier 1987, la Seine et certains canaux de Paris ont même gelé, un événement rare qui a eu des répercussions sur la circulation et les activités quotidiennes. Ces conditions hivernales rigoureuses ont rappelé à la population les aléas climatiques, marquant une transition frappante par rapport aux hivers doux de la première moitié de la décennie.

Dans les Alpes, cette période froide a été accueillie avec soulagement par les stations de ski, qui ont vu des chutes de neige abondantes et un retour à des conditions hivernales classiques. Les paysages enneigés ont attiré les amateurs de ski, et les stations de ski ont prospéré grâce à des conditions parfaites, permettant aux skieurs de profiter pleinement des pistes. Les températures plus froides ont également favorisé la pratique des sports d'hiver, renforçant l'attrait des Alpes comme destination touristique hivernale.

Innovations sportives

L'absence de neige pendant cette période douce a également inspiré des innovations sportives. C'est durant ces années que le VTT (vélo tout terrain) a commencé à gagner en popularité, permettant aux amateurs de cyclisme de profiter des paysages même lorsque les conditions hivernales rendaient les terrains de ski inaccessibles. De plus, le ski sur gazon a été développé comme un moyen alternatif de pratiquer le ski en été, transformant ainsi des espaces verts en pistes de glisse.

Températures moyennes

Les températures moyennes durant cette décennie ont varié :

  • Première moitié (1979-1984) : Les hivers étaient généralement doux, avec des moyennes autour de 5°C à 10°C dans certaines régions, tandis que les étés pouvaient atteindre des températures maximales de 30°C et au-delà.
  • Seconde moitié (1985-1989) : Les hivers ont durci, avec des températures pouvant descendre en dessous de 0°C, et des étés plus modérés avec des températures autour de 25°C à 30°C.
Ressources pour des données historiques

Pour obtenir des informations plus détaillées sur la météo des années 1980, vous pouvez consulter les ressources suivantes :

  • Météo France : Le site officiel propose des archives météorologiques et des rapports climatiques historiques.
  • NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) : Cette organisation dispose de bases de données climatiques mondiales qui incluent des informations historiques.
  • Institut Pierre-Simon Laplace : Ce centre de recherche en climatologie offre également des études sur les changements climatiques passés.
Un contraste bien marqué :

Les années 1980 ont été une période fascinante d'observation climatique, marquée par des contrastes extrêmes entre chaleur et froid. Ces fluctuations ont eu des impacts significatifs sur les conditions de vie, le tourisme dans les Alpes, et ont même donné naissance à des innovations sportives comme le VTT et le ski sur gazon. Ces événements sont des rappels puissants de la variabilité naturelle du climat et de son influence sur notre société. Si vous souhaitez approfondir certains aspects, n'hésitez pas à poser d'autres questions.

TAIR Marc

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Une Baisse des Ventes de Voitures Électriques : Un Coup de Frein Brutal ? 012025

Publié le par tair marc

Une Baisse des Ventes de Voitures Électriques : Un Coup de Frein Brutal ?

La récente baisse des ventes de voitures électriques en particulier en 2024 soulève de nombreuses questions sur l'avenir de la motorisation électrique. À première vue, ce retournement pourrait être perçu comme un coup de frein brutal à une transition qui semblait inéluctable. Alors que les constructeurs automobiles ont investi des millions dans cette nouvelle technologie, et aidé à la vente par les pays en offrant des aides a l'achat prélevés sur l'impôt et coûtant cher au budget de l’État et imposé par l'Union européenne, la situation actuelle pourrait bien remettre en cause cette stratégie.

Depuis plusieurs années, l'Union européenne a entrepris une transition ambitieuse vers une mobilité durable, imposant des normes strictes pour réduire les émissions de CO2 et interdire la vente de véhicules à moteur thermique dans un avenir proche. Cependant, cette approche, qui semblait progressive sur le papier, s'avère être un coup de grâce pour de nombreuses industries liées à l'automobile. En plaidant pour une interdiction brutale du thermique et en refusant d'envisager une transition progressive, l'UE a fragilisé un secteur déjà en pleine mutation.

Les millions injectés pour favoriser l'électrification des flottes de voitures semblent désormais être une gabegie, quand on observe la réalité du marché. La transition vers les véhicules électriques nécessite des infrastructures robustes, une chaîne d'approvisionnement adaptée et une acceptation des consommateurs qui n'est pas encore acquise, loin de là, il semble par certaines analyses que l’électrique aurait un marché stabilisé à 30% en moyenne. Les délais imposés par l'UE laissent peu de place à une adaptation réfléchie et mesurée, entraînant ainsi des perturbations qui pourraient avoir des conséquences durables sur l'industrie automobile et l'emploi.

Ce choc, qui pourrait sembler temporaire, risque de porter un coup fatal à de nombreux acteurs de l'industrie. Les petites entreprises, souvent déjà vulnérables, pourraient être particulièrement touchées par cette transition trop rapide. Les choix effectués par les décideurs, sans tenir compte des réalités du marché et des besoins d'une transition en douceur mais aussi sans penser que les besoins ruraux ne sont ceux de la ville, devront être comptabilisés comme une faute lourde dans leur bilan.

L'avenir de l'automobile est en jeu, et il est indispensable que les autorités prennent conscience des enjeux économiques et sociaux liés à cette transformation. La voie vers une mobilité durable doit être envisagée avec sagesse et vraiment plus lente, en tenant compte des réalités du terrain, afin d'éviter de plonger l'industrie automobile dans une crise qu'elle n'est pas préparée à affronter. La transition (partielle) vers l'électrique ne peut être qu'un succès si elle est accompagnée d'une vision pragmatique, d'un soutien adéquat aux industries et d'une écoute attentive des acteurs concernés, et donc sur le temps très long.

TAIR Marc

Une Baisse des Ventes de Voitures Électriques : Un Coup de Frein Brutal ? 012025
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Importance du CO2 pour les Arbres et l'environnement - 122024

Publié le par tair marc

Les Échanges Gazeux : Focus sur la Nuit, Saisons et Importance du CO2 pour les Arbres
1. Les échanges Gazeux Pendant la Nuit

La nuit, les échanges gazeux dans le sol et parmi les plantes subissent des modifications significatives :

  • Absence de Photosynthèse : Contrairement à la journée, les plantes ne peuvent pas effectuer la photosynthèse pendant la nuit, ce qui signifie qu'elles ne produisent pas d'oxygène. Ce processus vital dépend de la lumière du soleil, et sans elle, la production d'O2 s'arrête.

  • Respiration Active : Pendant la nuit, les plantes et les micro-organismes du sol continuent leur respiration. Les racines des plantes consomment de l'oxygène et libèrent du dioxyde de carbone (CO2) dans le sol. Ce processus est essentiel pour la décomposition de la matière organique et le recyclage des nutriments.

  • Accumulation de CO2 : La respiration nocturne entraîne une accumulation de CO2 dans le sol. Cette concentration de CO2 est importante, car elle favorise les processus biologiques qui dépendent de ce gaz. Les micro-organismes, en particulier, utilisent le CO2 pour leur métabolisme, ce qui contribue à maintenir l'équilibre de l'écosystème du sol.

2. Différences entre l'Hiver et l'Été

Les échanges gazeux dans le sol et parmi les arbres varient également selon les saisons, notamment entre l'hiver et l'été :

  • Été : Pendant l'été, la chaleur et la lumière favorisent une activité photosynthétique intense durant la journée. Les plantes produisent beaucoup d’oxygène et capturent plus de CO2. La respiration nocturne est également active, mais les niveaux de CO2 dans le sol augmentent moins rapidement grâce à la productivité diurne.

  • Hiver : En hiver, la photosynthèse est réduite, surtout dans les régions où les arbres perdent leurs feuilles. Les arbres et les plantes sont moins actifs, ce qui diminue la production d'oxygène. Cependant, la respiration nocturne continue, et l’accumulation de CO2 dans le sol peut être plus marquée, car la décomposition de la matière organique ralentit également à des températures plus basses.

3. L'Importance du CO2 pour les Arbres

Le dioxyde de carbone (CO2) est un élément essentiel pour la vie des arbres :

  • Photosynthèse et Croissance : Les arbres absorbent le CO2 de l'atmosphère pendant la journée pour le convertir en glucose et en oxygène grâce à la photosynthèse. Ce processus est fondamental pour leur croissance et leur développement, car il fournit l'énergie nécessaire à la formation de nouvelles feuilles, branches et racines.

  • Nutriments et Santé : Un niveau adéquat de CO2 est crucial pour assurer une bonne santé des arbres. Les arbres qui ont accès à des niveaux suffisants de CO2 sont généralement plus robustes, plus résistants aux maladies et capables de mieux gérer le stress environnemental (comme la sécheresse ou le froid).

  • Régulation de l'Oxygène : En plus de fournir de l'énergie aux arbres, le CO2 joue un rôle clé dans la régulation de l'oxygène dans l'atmosphère. La photosynthèse des arbres libère de l'oxygène, qui est essentiel pour la respiration de tous les organismes vivants, y compris les humains. En absorbant le CO2 et en émettant de l'O2, les arbres contribuent à l'équilibre gazier de notre atmosphère.

4. Impact des Politiques de Réduction de CO2

Les politiques visant à réduire le CO2 dans l'atmosphère, tout en ayant pour but de lutter contre le changement climatique, peuvent parfois fragiliser les arbres et les sols. En limitant les niveaux de CO2, on pourrait nuire à la santé des forêts en réduisant la disponibilité d'un nutriment essentiel pour leur croissance. Cela pourrait également favoriser l'apparition de maladies et de stress chez les arbres, leur rendant plus difficile la gestion des conditions climatiques extrêmes.

La solution pour réguler le CO2 n’est pas de le réduire à tout prix, mais plutôt de planter davantage d’arbres. Les arbres agissent comme des puits de carbone, absorbant le CO2 et contribuant ainsi à la santé de l’atmosphère. Cette approche est souvent négligée dans le discours politique, où certaines propositions écologiques peuvent être en contradiction avec les réalités biologiques et environnementales.

5. Études et Experts Favorables au Rôle du CO2

De nombreuses études et experts soutiennent l'importance du CO2 pour les arbres et les sols. Parmi eux :

  • Dr. Richard Alley, climatologue à l’Université d'État de Pennsylvanie, souligne que le CO2 est vital pour la photosynthèse des plantes et le maintien de la vie sur Terre.
  • Dr. Michael Mann, climatologue réputé, a également noté que la gestion des forêts et la plantation d'arbres sont des stratégies essentielles pour atténuer le changement climatique.
  • Études de l’IPCC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat) : Les rapports soulignent le rôle crucial des puits de carbone, notamment les forêts, dans la gestion du CO2 atmosphérique.
Humblement je peux dire

Il est essentiel de reconnaître que les politiques écologiques doivent être fondées sur des données scientifiques solides et une compréhension approfondie des écosystèmes. Les échanges gazeux, le rôle du CO2, et l'importance des arbres sont des éléments clés pour maintenir la santé de notre environnement. Parfois, la politique écologique et la pensée environnementaliste peuvent sembler en opposition, mais il est crucial d’unir nos efforts pour construire un avenir durable. La plantation d’arbres et la préservation des écosystèmes forestiers sont des actions fondamentales pour garantir un équilibre bénéfique pour la vie sur Terre.

TAIR Marc

Importance du CO2 pour les Arbres et l'environnement - 122024

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Les petits jardiniers sont eux aussi utiles à l'environnement - 122024

Publié le par tair marc

Les Petits Jardiniers : Partenaires Indispensables de la Vie du Sol et de l’Environnement

Les petits jardiniers, par leurs gestes simples et humbles, jouent un rôle essentiel dans la protection de l'environnement, la préservation de la biodiversité et la santé des écosystèmes. Chaque action entreprise dans un jardin, même à petite échelle, peut avoir un impact significatif sur la qualité du sol, les échanges gazeux, et la vie animale et végétale.

1. Un Sol Sain : Fondement de la Vie

Un sol bien entretenu est vital pour la santé des plantes et de l’ensemble de l’écosystème. Un sol sain favorise :

  • Aération et Structure : Les champignons, notamment les mycorhizes, sont des alliés précieux. Ils forment un réseau mycélien qui améliore la structure du sol, favorisant son aération. Un sol aéré permet aux racines des plantes de respirer et d’absorber l’eau et les nutriments de manière plus efficace.

  • Infiltration de l’Eau : Un sol bien aéré et riche en matière organique favorise l'infiltration de l'eau de pluie. Cela permet à l'eau de s'écouler lentement dans le sol, atteignant les nappes phréatiques et contribuant ainsi à la recharge de ces précieuses ressources en eau. En évitant le ruissellement, vous aidez à prévenir l'érosion et la pollution des cours d'eau.

2. Bactéries et Champignons : Gardiennes de la Biodiversité du Sol

Les bactéries et les champignons jouent un rôle clé dans le maintien de la santé du sol :

  • Échanges Gazeux : Les champignons et bactéries favorisent les échanges gazeux dans le sol, permettant au dioxyde de carbone (CO2) de s’échapper et à l'oxygène (O2) de pénétrer. Ces échanges sont essentiels pour la respiration des racines et des micro-organismes, garantissant un environnement propice à la vie.

  • Récupération des Nutriments : Les champignons décomposent la matière organique, libérant des nutriments qui nourrissent les plantes. De plus, certaines bactéries, comme les fixatrices d'azote, enrichissent le sol en azote, un élément essentiel pour la croissance des plantes.

3. L'Impact des Petits Gestes du Jardinier

Les actions des petits jardiniers, bien que modestes, peuvent engendrer de grands changements :

  • Utilisation de Pratiques Naturelles : Éviter les pesticides et herbicides chimiques est crucial. Ces produits nuisent non seulement aux organismes bénéfiques du sol, mais ils peuvent également contaminer les nappes phréatiques. En choisissant des alternatives naturelles, vous préservez la vie du sol et favorisez l'équilibre écologique.

  • Incorporation de Compost : Ajouter du compost enrichit le sol en matière organique, soutenant le développement d'une biodiversité microbienne riche. Cela améliore la santé du sol et renforce les interactions entre les plantes, les champignons et les bactéries.

  • Arrosage Responsable et Paillage : Pratiquer un arrosage efficace et utiliser du paillis pour conserver l'humidité du sol sont des gestes simples qui aident à maintenir un environnement stable. Ces pratiques réduisent l'évaporation, assurant ainsi que l’eau pénètre efficacement dans le sol.

4. Préserver la Vie Animale et Végétale

Un jardin sain favorise également la vie animale :

  • Habitat pour la Faune : Un jardin riche en biodiversité attire des pollinisateurs comme les abeilles et les papillons, ainsi que d'autres espèces animales qui contribuent à l'équilibre de l’écosystème. En soutenant ces populations, vous favorisez la pollinisation de vos plantes et la santé générale de votre jardin.
En finalité :

Les petits jardiniers jouent un rôle indispensable dans la protection de notre environnement. Par des actions simples mais significatives, ils favorisent la santé des sols, améliorent l'infiltration de l'eau, soutiennent les échanges gazeux, et encouragent la biodiversité. Chaque geste compte, et en préservant un sol sain et aéré, vous contribuez à un écosystème florissant qui profite non seulement aux plantes et aux animaux, mais aussi à la santé de notre planète. Ensemble, en cultivant nos jardins avec soin et respect, nous pouvons bâtir un avenir plus durable.

Les petits jardiniers sont eux aussi utiles à l'environnement - 122024

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Favoriser la Santé de votre Pelouse : Pourquoi Une Hauteur de 15 à 20 cm ? - 122024

Publié le par tair marc

Favoriser la Santé de votre Pelouse : Pourquoi Une Hauteur de 15 à 20 cm est Mieux que 10 cm ?

Dans notre quête pour un jardin florissant, la santé de la pelouse joue un rôle crucial. Une pelouse bien entretenue n'est pas seulement esthétiquement plaisante, mais elle contribue également à l'équilibre écologique de notre environnement. En optant pour une hauteur de tonte de 15 à 20 cm, vous faites un choix judicieux qui favorise la biodiversité, améliore la vigueur des plantes et soutient la santé du sol, contrairement à la tonte à 10 cm, qui, bien que visuellement attrayante, peut compromettre la vitalité de votre jardin.

Pourquoi 15 à 20 cm est Mieux Que 10 cm
  1. Protection des Racines :

    • En maintenant une hauteur de 15 à 20 cm, vous protégez les racines de la pelouse et des plantes contre les températures extrêmes, qu'il s'agisse de froid en hiver ou de chaleur en été. Cela favorise un enracinement plus profond et une meilleure résilience face aux stress environnementaux.
  2. Conservation de l'Humidité :

    • Une pelouse laissée plus haute aide à conserver l'humidité dans le sol, réduisant ainsi le besoin d'arrosage excessif et contribuant à la santé globale des plantes. D'ailleurs l’arrosage en été doit ce faire en dehors des heures chaudes.
  3. Habitat pour la Biodiversité :

    • Une hauteur de 15 à 20 cm crée un environnement accueillant pour de nombreux petits animaux et organismes, comme les vers de terre, escargots, limaces et coléoptères, ...favorisant ainsi un écosystème florissant.
  4. Favorise les Champignons :

    • Une pelouse plus haute permet la croissance de champignons, qui jouent un rôle crucial dans la décomposition et le recyclage des nutriments, essentiels pour la santé des plantes.
Mycorhizes : Une Relation Bénéfique

Les champignons, en particulier ceux qui forment des mycorhizes, interagissent de manière bénéfique avec les racines des plantes :

  1. Symbiose avec les Racines :

    • Les champignons s'associent aux racines des pelouses, des plantes et des arbres améliorant leur absorption de nutriments et d'eau, tout en augmentant la surface d'absorption de la plante.
  2. Amélioration de l'Absorption des Nutriments :

    • Les champignons mycorhiziens rendent les nutriments comme le phosphore et l'azote plus disponibles, favorisant la croissance des plantes.
  3. Résilience des Plantes :

    • En facilitant l'absorption d'eau et de nutriments, les champignons aident les plantes à mieux résister aux stress environnementaux.
  4. Protection Contre les Maladies :

    • Certains champignons mycorhiziens protègent les plantes contre des agents pathogènes du sol, créant une barrière ou stimulant les défenses naturelles de la plante.
Avantages pour le Sol
  1. Équilibre Microbien :

    • Un sol sain est riche en bonnes bactéries et champignons, jouant un rôle clé dans la décomposition de la matière organique et le recyclage des nutriments.
  2. Stimulation de l'Activité Microbienne :

    • En favorisant un environnement riche en matière organique, nous soutenons l'activité des bactéries bénéfiques, essentielles pour maintenir l'équilibre du sol.
  3. Échanges Gazéifiés :

    • Un sol bien structuré et riche en microbes favorise les échanges d'ozone et d'oxygène. Les racines, en relation avec les champignons mycorhiziens, permettent une meilleure aération du sol, facilitant la respiration des racines et l'assimilation des gaz essentiels.
Le Pouvoir des Petits Gestes

Il est essentiel de se rappeler que chacun peut contribuer à la protection de notre environnement, même sans être un fervent défenseur du réchauffement climatique. Des gestes simples, comme maintenir votre pelouse à 15 à 20 cm, peuvent avoir un impact significatif. Parfois, ce sont les petites actions quotidiennes qui comptent le plus et qui peuvent engendrer des changements durables.

TAIR Marc

Favoriser la Santé de votre Pelouse : Pourquoi Une Hauteur de 15 à 20 cm ? - 122024

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