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finance

Inflation Alimentaire : Une Analyse Critique des Prix - France - 032025

Publié le par tair marc

Inflation Alimentaire : Une Analyse Critique des Prix - France - 032025
Inflation Alimentaire : Une Analyse Critique des Prix et de la Répartition des Marges :

Depuis 2018, la France et, plus largement, l'Union européenne ont été confrontées à une montée considérable des prix des denrées alimentaires peut être parfois en excès. Cette inflation, accentuée par la pandémie de COVID-19 et ses conséquences sur les chaînes d'approvisionnement, a eu un impact significatif sur le pouvoir d'achat des consommateurs. En 2023, une augmentation moyenne de près de 20 % des prix alimentaires sur un an a été constatée, un chiffre alarmant qui soulève de nombreuses questions sur les raisons sous-jacentes à cette hausse.

Coûts de Production et Marges des Distributeurs

Bien que les coûts de production aient été un facteur déterminant dans l'augmentation des prix, il serait réducteur de ne considérer que cet aspect. En effet, depuis 2023, les prix de l'énergie, notamment ceux de l'électricité fournie par EDF, ont commencé à baisser par rapport à la période Covid qui a connu une montée des prix jamais vu auparavant, ce qui devrait théoriquement alléger la pression sur les coûts de production. Cependant, cette diminution des frais n'a pas entraîné de baisse proportionnelle des prix à la consommation.

Cette situation met en lumière un autre élément crucial : l'augmentation des marges bénéficiaires des producteurs et des distributeurs. Dans le secteur alimentaire, il n'est pas rare que les grossistes et les grandes surfaces profitent de l'inflation pour gonfler leurs marges, au détriment des agriculteurs. Par exemple, pour des produits agricoles non ou peu transformés, comme le lait, les profits ne se répercutent pas sur les producteurs. Le litre de lait, qui coûtait environ 50 centimes il y a 15 ans, dépasse désormais les un euro en magasin, alors que les agriculteurs laitiers, eux, voient rarement une augmentation de leurs revenus proportionnelle à cette flambée des prix.

Impacts Sociaux et Économiques

Cette dynamique soulève des préoccupations fondamentales sur la répartition des richesses au sein de la chaîne alimentaire. Alors que les consommateurs paient de plus en plus cher pour des produits de base, les agriculteurs, qui sont souvent en première ligne, ne bénéficient pas de cette inflation. En parallèle, la stagnation des salaires dans de nombreux secteurs ajoute une pression supplémentaire sur le pouvoir d'achat des ménages, qui se retrouvent piégés entre la hausse des prix et des revenus stagnants.

2023/2024 un record en terme d'inflation, 2025 est en passe de faire mal aussi

L'inflation alimentaire actuelle, avec une hausse significative des prix en seulement un an (2023/2024), représente un défi sérieux pour les consommateurs, mais aussi pour les producteurs agricoles qui ne bénéficient pas entièrement de cette hausse. Les discours autour de l'augmentation des coûts de production, bien qu'en partie justifiés, masquent souvent la réalité d'une rentabilité accrue pour les distributeurs et les grossistes. Cela appelle à un examen critique des pratiques commerciales dans le secteur alimentaire et à une réflexion sur la manière dont les bénéfices sont répartis tout au long de la chaîne de valeur.

Certains distributeurs ont une augmentation de leur marge bénéficiaire et s'établit entre 16 et 20% annuel en en moyenne en France, certains Leclerc par exemple peuvent avoisiner les 35%.

L'enjeu n'est pas seulement économique, mais également éthique : il s'agit de garantir que les agriculteurs soient justement rémunérés pour leur travail et que les consommateurs puissent accéder à des produits alimentaires à des prix raisonnables. Une régulation plus stricte des marges et une transparence accrue dans la chaîne d'approvisionnement pourraient contribuer à rétablir un équilibre plus juste et durable.

TAIR Marc

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L'Illusion d'une Guerre des Macronistes : Les Inquiétudes d'Experts sur la Préparation Militaire de la France - 052025

Publié le par tair marc

L'Illusion d'une Guerre : Les Inquiétudes d'Experts sur la Préparation Militaire de la France

Les récentes déclarations émanant des Macronistes et de l’Élysée évoquant une nécessité de montrer "les gros bras" face à une Russie perçue comme une menace ont suscité des interrogations. En effet, selon de nombreux analystes, la France n'est pas prête à engager une guerre à grande échelle. Des experts militaires et des think tanks soulignent que, sur le plan matériel, la France ne sera prête. Pour ma part je pense que la France serait prête si elle met ses industries en "branle" mais pas avant cinq à sept ans.

La Russie, quant à elle, n'a ni évoqué ni manifesté une intention de conflit direct avec la France ou l'UE, ce qui soulève des questions sur l'opportunité de ces discours alarmistes. Avant de brandir des menaces, il serait prudent de faire un inventaire des capacités militaires réelles. Le manque de munitions, de canons et de chars adaptés à un conflit d'envergure ne permet pas à la France d'adopter une posture belliciste crédible.

Cette communication, jugée par certains comme un moyen de galvaniser l'opinion publique, peut peut être également cacher des intentions plus sinistres. À mesure que le gouvernement cherche à justifier une augmentation du budget de la défense, des voix s'élèvent pour mettre en garde sur les conséquences de tels choix. Cette stratégie aurait pour but d'une acceptation tacite de crédits publics supplémentaires, financés par la dette, ce qui risquerait de se faire au détriment de la sécurité sociale, des hôpitaux, des maisons de retraite et des retraites.

Certains voudraient faire peur pour allouer des créer sans limite aux armée ? Réarmer d'accord mais il est évident que cela apporte du crédit pour un sur-armement exagéré.

Avant de montrer les muscles il faudrait déjà voir si ont en a !!

En somme, la France doit faire preuve de prudence dans sa communication sur la guerre et ses préparations militaires. Avant d'affirmer sa force, il convient de s'assurer que les moyens sont réellement en place pour la soutenir. Les enjeux de défense doivent être équilibrés avec les besoins sociaux urgents des citoyens, car c'est là que se joue la véritable sécurité de la nation.

TAIR Marc

L'Illusion d'une Guerre des Macronistes : Les Inquiétudes d'Experts sur la Préparation Militaire de la France - 052025
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État des routes françaises - aggravation en cours - 012025

Publié le par tair marc

État des routes françaises : la baisse des budgets implique une aggravation actuelle, et avec une météo trop humide, la situation risque d'être très visible.

Les routes nationales et départementales vont retrouver une situation déjà connue après la crise des subprimes de 2008/2009, qui avait entraîné une dégradation très grave de l'état des routes en France, avec des voitures subissant des dégâts.

La situation financière en France est plus préoccupante qu'en 2008. On peut donc s'interroger sur la gravité future de l'état des routes et sur le danger auquel sont exposés les conducteurs.

Attention, cette année et dans les années à venir, nous risquons de voir des routes de plus en plus délabrées...

TAIR Marc

État des routes françaises - aggravation en cours - 012025
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Une Baisse des Ventes de Voitures Électriques : Un Coup de Frein Brutal ? 012025

Publié le par tair marc

Une Baisse des Ventes de Voitures Électriques : Un Coup de Frein Brutal ?

La récente baisse des ventes de voitures électriques en particulier en 2024 soulève de nombreuses questions sur l'avenir de la motorisation électrique. À première vue, ce retournement pourrait être perçu comme un coup de frein brutal à une transition qui semblait inéluctable. Alors que les constructeurs automobiles ont investi des millions dans cette nouvelle technologie, et aidé à la vente par les pays en offrant des aides a l'achat prélevés sur l'impôt et coûtant cher au budget de l’État et imposé par l'Union européenne, la situation actuelle pourrait bien remettre en cause cette stratégie.

Depuis plusieurs années, l'Union européenne a entrepris une transition ambitieuse vers une mobilité durable, imposant des normes strictes pour réduire les émissions de CO2 et interdire la vente de véhicules à moteur thermique dans un avenir proche. Cependant, cette approche, qui semblait progressive sur le papier, s'avère être un coup de grâce pour de nombreuses industries liées à l'automobile. En plaidant pour une interdiction brutale du thermique et en refusant d'envisager une transition progressive, l'UE a fragilisé un secteur déjà en pleine mutation.

Les millions injectés pour favoriser l'électrification des flottes de voitures semblent désormais être une gabegie, quand on observe la réalité du marché. La transition vers les véhicules électriques nécessite des infrastructures robustes, une chaîne d'approvisionnement adaptée et une acceptation des consommateurs qui n'est pas encore acquise, loin de là, il semble par certaines analyses que l’électrique aurait un marché stabilisé à 30% en moyenne. Les délais imposés par l'UE laissent peu de place à une adaptation réfléchie et mesurée, entraînant ainsi des perturbations qui pourraient avoir des conséquences durables sur l'industrie automobile et l'emploi.

Ce choc, qui pourrait sembler temporaire, risque de porter un coup fatal à de nombreux acteurs de l'industrie. Les petites entreprises, souvent déjà vulnérables, pourraient être particulièrement touchées par cette transition trop rapide. Les choix effectués par les décideurs, sans tenir compte des réalités du marché et des besoins d'une transition en douceur mais aussi sans penser que les besoins ruraux ne sont ceux de la ville, devront être comptabilisés comme une faute lourde dans leur bilan.

L'avenir de l'automobile est en jeu, et il est indispensable que les autorités prennent conscience des enjeux économiques et sociaux liés à cette transformation. La voie vers une mobilité durable doit être envisagée avec sagesse et vraiment plus lente, en tenant compte des réalités du terrain, afin d'éviter de plonger l'industrie automobile dans une crise qu'elle n'est pas préparée à affronter. La transition (partielle) vers l'électrique ne peut être qu'un succès si elle est accompagnée d'une vision pragmatique, d'un soutien adéquat aux industries et d'une écoute attentive des acteurs concernés, et donc sur le temps très long.

TAIR Marc

Une Baisse des Ventes de Voitures Électriques : Un Coup de Frein Brutal ? 012025
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Plan de Relance et politique - 122024

Publié le par tair marc

Les Bienfaits Économiques d'un Plan de Relance Industriel Malgré une Dette Élevée

Dans un contexte économique mondial incertain, les gouvernements font face à des défis majeurs, notamment le poids d'une dette publique croissante. Cependant, il est crucial de ne pas perdre de vue les opportunités qu'un plan de relance industriel peut offrir, en particulier pour les petites et moyennes industries (PMI) et entreprises (PME). Cet engagement peut avoir des répercussions positives sur l'économie nationale, même en période de contraintes budgétaires. Par le passé cela a fait ses preuves.

1. Soutien au Tissu Économique Local

Les PMI et PME représentent une part essentielle de l'économie. Elles sont souvent les principales sources d'emplois dans de nombreux secteurs. En investissant dans ces entreprises à travers un plan de relance, le gouvernement peut stimuler la création d'emplois, ce qui est d'une importance capitale pour réduire le chômage. Un emploi stable permet à des familles de retrouver confiance et sécurité, ce qui, à son tour, soutient la consommation intérieure.

2. Retour sur Investissement Fiscal

L'un des arguments les plus convaincants en faveur d'un plan de relance est le retour sur investissement qu'il peut générer. En aidant les PMI et PME à embaucher, l'État peut bénéficier d'une augmentation des recettes fiscales. En effet, plus d'emplois entraînent une hausse des cotisations à la sécurité sociale et des impôts sur le revenu. Sur une période de dix ans, cet effet de levier peut compenser une partie substantielle des dépenses initiales, réduisant ainsi le fardeau de la dette.

3. Innovation et Compétitivité

Les investissements dans les PMI et PME peuvent également encourager l'innovation. Ces entreprises sont souvent plus agiles et réactives que les grandes entreprises, et un soutien accru leur permet d'investir dans la recherche et le développement. Ce dynamisme peut positionner le pays comme un leader dans des secteurs d'avenir, tels que les technologies, la digitalisation ou les biotechnologies.

4. Perspectives d'Avenir

Malgré les réticences politiques, il est vital que les gouvernements envisagent des programmes de relance ambitieux et visionnaires sur des secteurs porteurs. La peur de la dette ne doit pas paralyser l'initiative. Le mot "relance" est devenu un gros mot, et cette appréhension pousse les gouvernements à hésiter à investir ne serait-ce qu'un euro pour relancer le pays. Un plan de relance bien conçu, intégrant des mesures de suivi et d’évaluation, peut offrir une voie vers une croissance durable et soutenue. En agissant aujourd'hui, nous pouvons poser les bases d'une économie plus résiliente pour les générations futures. De plus un pays avec une Industrie est pays qui va mieux.

Conclusion

Il est temps de dépasser la stigmatisation associée aux plans de relance. En investissant dans les PMI et PME, même en période de dette élevée, un gouvernement peut non seulement stimuler l'économie à court terme mais également garantir un avenir prospère sur une longue période. Les bénéfices sur une période de dix ans seront visibles, tant sur le plan de l'emploi que sur celui des recettes fiscales. Le moment est venu d'agir, d'innover et de se projeter vers un avenir meilleur.

Think Tanks et Experts

Pour renforcer ces propos, des think tanks tels que l'Institut Montaigne et l'Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE) ont publié des études soulignant l'importance des plans de relance pour soutenir les PMI et PME en période de crise. De plus, des experts comme l'économiste Philippe Aghion et le journaliste économique Esther Duflo plaident pour une approche proactive en matière de relance industrielle, soulignant les bénéfices à long terme pour l'économie. Leur travail contribue à éclairer le débat et à promouvoir des politiques qui pourraient revitaliser notre tissu économique.

Plan de Relance et politique - 122024
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Énergie Électrique en France - Les clients Français se sont fait voler - 122024

Publié le par tair marc

Énergie Électrique en France : Évolution des Prix en France et Exportations vers l'Allemagne

L'énergie électrique en France est un sujet d'actualité qui soulève de nombreuses questions, notamment en ce qui concerne son prix et son impact sur les ménages français.

En 2023, le prix de l'électricité a atteint environ 0,20 à 0,25 € par kilowatt-heure (kWh), en forte augmentation par rapport à 2013, où il se situait autour de 0,12 à 0,15 € par kWh.

En 2003, le prix était encore plus bas, autour de 0,08 à 0,10 € par kWh. Ainsi, en 20 ans, les ménages français ont vu leurs factures d'électricité multiplier par plus de trois, passant d'environ 50-70 € par mois à plus de 150 € en 2023.

Contexte de la Transition Énergétique

Durant la période de la pandémie de COVID-19 et en raison de la guerre en Ukraine, l'Allemagne a dû intensifier ses importations d'électricité, notamment en provenance de France. En raison de sa dépendance au gaz et au charbon russes, Berlin a cherché à diversifier ses sources d'énergie, et la France, avec sa forte capacité de production nucléaire, est devenue un fournisseur clé.

Chiffres Clés sur les Exportations

Selon des rapports médiatiques, en 2022, la France a exporté environ 60 TWh d'électricité vers l'Allemagne, soit près de 10 % de la consommation totale d'électricité allemande. En période de forte demande en Allemagne, la France a souvent fourni de l'électricité à des coûts qui, bien qu'en augmentation, restaient souvent plus compétitifs que ceux du marché allemand en période de crise énergétique. En avril 2023, les prix de l'électricité en Allemagne étaient même supérieurs de 30 euros par mégawattheure (MWh) en moyenne à ceux enregistrés en France.

Impact sur les Ménages Français

Cette dynamique soulève des préoccupations quant à la situation des consommateurs français. Ce sont les Français qui ont financé, par leurs impôts, la construction des centrales nucléaires et qui se retrouvent maintenant à payer au prix fort.

Alors que les Français ont financé des infrastructures nucléaires avec la promesse d'une énergie bon marché, ils se retrouvent désormais à payer des tarifs élevés, alors que leur électricité est exportée à des tarifs préférentiels à l'Allemagne.

D'ailleurs une énergie peu cher est utile pour l'industrie Française qui pourra exporter a meilleur prix en étant plus compétitif.

Conclusion

La situation actuelle de l'énergie électrique en France, ainsi que l'exportation vers l'Allemagne, soulève des questions importantes sur la justice sociale et économique. Les décisions politiques et les accords énergétiques pris durant cette période devront être réévalués pour protéger les intérêts des consommateurs français. La nécessité d'une approche équilibrée et équitable pour le marché de l'énergie devient de plus en plus pressante.

TAIR Marc

Énergie Électrique en France - Les clients Français se sont fait voler - 122024
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Jours de Carences et arrêts maladies, les fonctionnaires doivent ils passer à 3 jours comme le privé ? - 102024

Publié le par tair marc

Jours de Carences et arrêts maladies, les fonctionnaires doivent ils passer à 3 jours comme le privé ?
Comparatif des arrêts maladie entre la fonction publique et le secteur privé :

Les statistiques montrent qu'en moyenne, les fonctionnaires, selon leur catégorie (État, santé et collectivités), ont des taux d'arrêts maladie qui ne sont pas significativement plus élevés que ceux observés dans les TPE, PME et grandes entreprises. En effet, les données indiquent que le nombre de jours d'arrêt par an varie peu entre ces catégories. Par exemple, les fonctionnaires peuvent avoir en moyenne 10 à 12 jours d'arrêt par an, tandis que dans le secteur privé, cette moyenne oscille entre 7 et 15 jours, selon la taille de l'entreprise. Les secteurs du privé ayant le plus grand nombre de jours d'arrêt sont souvent ceux de la santé et de l'industrie, où les travailleurs peuvent atteindre jusqu'à 20 jours d'arrêt par an soit plus que la moyenne des fonctionnaires et ceci en raison des conditions de travail particulièrement exigeantes.

Réglementation et conditions des arrêts maladie :

Il convient de rappeler que la prise en charge des arrêts maladie pour les fonctionnaires est différente de celle des salariés du privé. En effet, pour les fonctionnaires, les arrêts maladie sont couverts par des mutuelles, ce qui représente un coût supplémentaire. En moyenne, un fonctionnaire peut cotiser entre 300 et 600 € par an pour sa mutuelle, en fonction des garanties choisies. À l'inverse, dans le privé, les arrêts maladie sont pris en charge par la CPAM, allégeant ainsi le poids financier sur le salarié.

Jour de carence et gestion des congés :

La question du jour de carence en cas d'arrêt maladie est également cruciale. Actuellement, les fonctionnaires ont un jour de carence, tandis que dans le secteur privé, certaines grandes entreprises prennent en charge 2 à 3 jours de carence par leurs mutuelles, ils ont donc en réel un jour de carence. Proposer d'augmenter le jour de carence des fonctionnaires à 3 jours serait une mesure injuste qui ne prendrait pas en compte les spécificités de leur statut et des cotisations qu'ils versent. Cela pourrait aussi aggraver la situation de fatigue accumulée qui, dans de nombreux cas, limite leur capacité à poser des congés. Les Compte Épargne Temps (CET) souvent pleins des fonctionnaires en sont une illustration : de nombreux agents n'ont pas pu prendre leurs congés, ce qui contribue à une hausse des arrêts maladie. Donc le fait de dire que le privé à 3 jours de carences n'est totalement vrai, et par pour tous, certains n'ont qu'un jour et sans surcout personnel.

Impact sur les forces de l'ordre et le personnel de santé :

Les forces de l'ordre et les personnels de santé subissent également une pression considérable en matière de charge de travail. En moyenne, ces professionnels travaillent souvent plus de 42 heures par semaine, particulièrement lors d'événements d'envergure tels que les Jeux Olympiques, où les restrictions sur les congés ont été significatives. Les agents ont dû faire preuve d'une disponibilité exceptionnelle, avec des jours de présence à 100 % pendant des périodes critiques, ce qui a amplifié le stress et la fatigue. La gestion des congés pour ces catégories de fonctionnaires est souvent complexe, rendant difficile le maintien d'un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle.

Contexte des arrêts maladie durant la pandémie :

Il est également important de noter qu'au cours des cinq dernières années, la charge financière liée aux arrêts maladie a été particulièrement impactée par la pandémie de COVID-19. En effet, cette période a représenté environ 25 % des arrêts maladie en France, contribuant ainsi de manière significative à l’augmentation des dépenses de la CPAM et, par conséquent, à une dette importante pour le système de santé. Ces chiffres soulignent la nécessité de prendre en compte les circonstances exceptionnelles qui ont affecté la santé publique et la charge de travail des fonctionnaires.

Reconnaissance et respect des fonctionnaires :

Il est également important de noter qu'au cours des cinq dernières années, la charge financière liée aux arrêts maladie a été particulièrement impactée par la pandémie de COVID-19. Cette période a représenté environ 30 % des arrêts maladie en France sur les 5 dernières années ce qui n'est pas rien, contribuant ainsi de manière significative à l’augmentation des dépenses de la CPAM et, par conséquent, à une dette importante pour le système de santé. Ces chiffres soulignent la nécessité de prendre en compte les circonstances exceptionnelles qui ont affecté la santé publique et la charge de travail des fonctionnaires.

Conclusion :

En tant que représentant du Mouvement Politique et Gaulliste : Union du Peuple Français, je tiens à rappeler que les fonctionnaires méritent reconnaissance et respect pour leur dévouement au service public. Plutôt que de réduire leurs droits, il est primordial de renforcer les moyens humains dans les services publics, d'améliorer l'attractivité des métiers et de garantir des conditions de travail dignes. Les économies à réaliser ne devraient pas se faire au détriment de ceux qui œuvrent chaque jour pour le bien-être de la population.

Il est temps de valoriser le travail des fonctionnaires et de reconnaître les défis qu'ils relèvent chaque jour, tout en promouvant une gestion humaine et responsable des services publics. En effet ont ne peut penser a augmenter le nombre de jours de carence sans avoir évolué l'impact ni fait une meilleur gestion du personnel, en apportant dans les services concernées le nombre de personnel requis, si dans certaines catégories ont trop de personnels cela n'est pas vrai partout, un manque important d'agents est constaté.

TAIR Marc

Secrétaire général adjoint

Union du peuple Français

Jours de Carences et arrêts maladies, les fonctionnaires doivent ils passer à 3 jours comme le privé ? - 102024

Publié dans actualités, finance, politique

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La Dette et les Décisions Gouvernementales : Un Hold-up sur les Citoyens ! 102024

Publié le par tair marc

La Dette et les Décisions Gouvernementales : Un Hold-up sur les Citoyens

La question de la dette publique en France est devenue un sujet de préoccupation majeur, surtout avec les récentes décisions du gouvernement, qui semblent s’en prendre aux économies des citoyens, notamment par le biais de la taxation des assurances vie. Ces choix fiscaux, qui incluent le fait de réfléchir à l'opportunité  de taxer les chiens, mettent en lumière une gestion financière déconcertante qui reflète des années de décisions hasardeuses.

Il est devenu évident que les gouvernements successifs, ont échoué à maîtriser leurs dépenses. Ils ont dépensé sans compter, dépassant continuellement les recettes que Bercy parvient à collecter. Ce manque de discipline financière se traduit par un endettement croissant, laissant les citoyens porter le fardeau de cette impréparation. Les citoyens, et la fonction publique n'y sont pour rien sur ces dépenses hasardeuses décidées au plus haut niveau.

Ce n’est pas assez d’être réactif d’année en année ; le gouvernement doit adopter une vision à long terme, planifiant ses dépenses et ses recettes sur des périodes de 7, 10 ou même 15 ans. Une telle approche permettrait de créer un cadre stable pour l'économie française, en favorisant la croissance durable et en assurant une gestion responsable des finances publiques. Au lieu de cela, nous assistons à des décisions à court terme, parfois à l’opposé de ce qui a été fait un an plus tôt, qui aggravent la situation économique sans offrir de solutions concrètes.

Pour sortir de ce cycle déplorable, l'État doit se concentrer sur des actions qui encouragent la production et la productivité. Cela implique d’aider les entreprises à embaucher et à se développer, tout en s'assurant qu'elles paient des impôts sur leurs bénéfices, non pas sous la forme de taxes alourdissantes, mais comme une contribution à un avenir économique prospère. La prospérité des entreprises se traduit par des emplois, des revenus et, par conséquent, des recettes fiscales durables pour l'État.

Il est impératif que le gouvernement cesse de faire payer les citoyens français, qui constatent une diminution constante du retour sur leurs impôts. Les services publics, censés être le reflet d'un système fiscal équitable, se détériorent, voire disparaissent. Faire peser ces charges sur les épaules des Français sans un plan clair pour l'avenir est une véritable incompétence.

L'État doit élaborer un plan structuré et visionnaire pour l'avenir de la France, prenant en compte le PIB, la production et ses recettes. Les citoyens méritent un gouvernement qui pense à long terme et qui agit pour améliorer leur quotidien, et non un gouvernement qui se contente de décider des mesures fiscales sans réelle vision.

Il est temps de dire stop au hold-up dans la poche des citoyens français. La responsabilité et la transparence doivent devenir des priorités pour notre gouvernement, afin de restaurer la confiance et de garantir un avenir meilleur pour tous. Le système va se gripper et la poche des Français ce vide.

TAIR Marc

La Dette et les Décisions Gouvernementales : Un Hold-up sur les Citoyens ! 102024
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L'Absence de Vision à Long Terme pour la France - 102024

Publié le par tair marc

L'Absence de Vision à Long Terme pour la France : Une Politique de Relance Insuffisante

Depuis près de quinze ans, la France semble se heurter à une stagnation économique persistante, et les politiques mises en œuvre pour relancer le pays et stimuler la production ont souvent été jugées insuffisantes. Cette situation soulève des inquiétudes quant à l'avenir économique du pays et à sa capacité à faire face aux défis contemporains.

Un Manque de Stratégie Économique

Les gouvernements successifs, malgré leurs intentions, n'ont pas su élaborer une vision à long terme capable de répondre aux enjeux de compétitivité, d'innovation et de croissance. Les mesures ponctuelles, souvent motivées par des impératifs politiques à court terme, n'ont pas réussi à créer un environnement favorable à l'essor des entreprises, en particulier des PME et PMI, essentielles à la dynamique économique.

Avec une montée des impôts sans réelle stratégie pour favoriser la production, la situation devient de plus en plus préoccupante. Imposer davantage sans stimuler l'investissement et l'innovation représente un choix non viable et dangereux pour l'économie française. Des hausses fiscales, sans mesures compensatoires pour soutenir la production, découragent les entrepreneurs et limitent les capacités d'investissement des entreprises.

Des Choix Dangereux

Les mandats de François Hollande et d'Emmanuel Macron ont été marqués par des choix économiques parfois considérés comme dangereux pour la productivité. Sous Hollande, des hausses d'impôts ont été mises en place sans un soutien adéquat à la croissance. Par exemple, la hausse de la fiscalité a contribué à une perte d'environ 0,5% du PIB par an, selon certaines estimations. De plus, le pouvoir d'achat des Français a stagné, avec une baisse de 2,5% sur la période 2012-2017, tandis que le coût de la vie continuait d’augmenter.

Sous la présidence d’Emmanuel Macron, même si certaines réformes ont été introduites, le manque de soutien ciblé pour les PME et les investissements à long terme a entraîné une baisse de la rentabilité des entreprises, passant d'un taux de rentabilité moyen d'environ 7% en 2018 à près de 5% en 2023. Les politiques fiscales ont souvent alourdi le fardeau des entreprises, rendant leur situation économique plus précaire.

Des think tanks tels que l’Institut Montaigne et la Fondation pour l'Innovation Politique ont exprimé des préoccupations similaires, signalant que la politique fiscaliste sans aide aux PME et PMI a déjà été essayée et n'a jamais donné les résultats escomptés. Pire encore, cette approche s'avère dangereuse pour la France, le PIB et le pouvoir d'achat des Français. Les conséquences de cette politique sont inquiétantes : sans un soutien efficace à la production, les risques de paupérisation de la France augmentent, affectant les classes moyennes et défavorisées.

L'Urgente Nécessité d'une Politique à Long Terme

Il est donc impératif qu'une politique à long terme axée sur la production et l'innovation soit mise en place en urgence. Cela doit inclure des incitations pour les entreprises, en particulier pour les PME et PMI, qui sont les moteurs de l'économie. Ne pas inclure un volet PIB et des mesures d'incitation dans la politique économique représente une faute politique majeure. Une telle négligence compromet non seulement la croissance économique, mais elle favorise également la dégradation du pouvoir d'achat des Français.

Ces choix d'une politique sans avenir et sans vision lointaine est une faute et démontre une incapacité a voir des idées et des connaissances du milieux industriels ainsi qu'une méconnaissance du système ratio dette/pib qui doit permettre de mieux juger un pays économiquement.

TAIR Marc

L'Absence de Vision à Long Terme pour la France - 102024
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État des Notations des Pays Européens et Leur Situation Économique Comparée à la France - 102024

Publié le par tair marc

État des Notations des Pays Européens et Leur Situation Économique Comparée à la France

Dans le contexte économique mondial, les agences de notation jouent un rôle crucial en évaluant la solidité financière des pays. Ces notations influencent non seulement la perception des investisseurs, mais aussi les coûts d'emprunt des États. Voici un aperçu de la situation de l'Allemagne, de la Belgique, de l'Italie, du Portugal, du Luxembourg et des Pays-Bas, ainsi qu'une comparaison avec la France en termes de notations, de dette et de PIB.

1. Allemagne
  • Notation : L'Allemagne bénéficie d'une notation élevée, généralement AAA par les principales agences de notation (Fitch, Moody's, S&P). Cette notation est stable et ne montre pas de signes de baisse.

  • Situation économique : En 2023, la dette publique de l'Allemagne est d'environ 2,3 trillions d'euros, représentant environ 69% du PIB. Le PIB allemand est estimé à 3,3 trillions d'euros, ce qui en fait la plus grande économie d'Europe.

2. Belgique
  • Notation : La Belgique a reçu une notation de AA ou AA-, et la notation reste stable, sans indication de baisse imminente.

  • Situation économique : La dette publique de la Belgique s'élève à environ 500 milliards d'euros, soit 105% du PIB. Le PIB belge est d'environ 470 milliards d'euros.

3. Italie
  • Notation : L'Italie a généralement une notation de BBB ou BBB-, ce qui indique un certain degré de risque. Les agences de notation signalent une vigilance accrue en raison de la dette élevée, et la notation pourrait être revue à la baisse si des mesures ne sont pas prises pour stabiliser l'économie.

  • Situation économique : La dette publique italienne est d'environ 2,7 trillions d'euros, représentant environ 150% du PIB. Le PIB italien s'élève à environ 1,8 trillion d'euros.

4. Portugal
  • Notation : Le Portugal a vu sa notation améliorer ces dernières années, atteignant BBB+. Toutefois, des défis subsistent, et les agences de notation continuent de surveiller la situation de près.

  • Situation économique : La dette publique du Portugal est d'environ 300 milliards d'euros, soit environ 120% du PIB. Le PIB portugais est d'environ 250 milliards d'euros.

5. Luxembourg
  • Notation : Le Luxembourg maintient une notation de AAA, attribuée par les principales agences. Ceci est dû à sa stabilité économique et à son faible niveau d'endettement.

  • Situation économique : La dette publique du Luxembourg est relativement faible, à environ 20 milliards d'euros, représentant seulement 24% du PIB. Le PIB luxembourgeois est d'environ 85 milliards d'euros.

6. Pays-Bas
  • Notation : Les Pays-Bas conservent une notation élevée de AAA. La situation économique est solide, et les agences de notation n'indiquent pas de risques immédiats pour le pays.

  • Situation économique : La dette publique des Pays-Bas est d'environ 400 milliards d'euros, représentant environ 55% du PIB. Le PIB néerlandais est estimé à 730 milliards d'euros.

7. France
  • Notation : La France a une notation de AA ou AA-, selon l'agence. Cette notation est stable, mais des préoccupations ont été exprimées concernant la dette croissante et les choix budgétaires.

  • Situation économique : La dette publique française s'élève à environ 3 000 milliards d'euros, représentant environ 113% du PIB. Le PIB français est d'environ 2,65 trillions d'euros.

Comparaison
  1. Notations :

    • L'Allemagne et le Luxembourg se distinguent avec une notation AAA, tandis que la France et la Belgique ont une notation de AA. L'Italie et le Portugal se trouvent à des niveaux inférieurs (BBB et BBB+ respectivement).
  2. Situation de la Dette :

    • La France, avec une dette de 113% du PIB, est en position moins favorable que l'Allemagne (69%) et les Pays-Bas (55%). L'Italie et le Portugal présentent des niveaux de dette très élevés, respectivement 150% et 120% du PIB.
    • En revanche, le Luxembourg affiche un ratio de dette exceptionnellement bas à 24% du PIB.
  3. PIB :

    • En termes de PIB, la France est la deuxième économie de la zone euro après l'Allemagne, mais son ratio de dette par rapport au PIB est préoccupant. La Belgique et le Portugal ont des PIB nettement inférieurs, tandis que l'Italie reste compétitive mais avec une dette très élevée.
Conclusion

Dans l'ensemble, la France se situe dans une position intermédiaire par rapport aux autres pays européens examinés. Bien qu’elle ait une notation relativement stable, sa dette élevée par rapport au PIB soulève des préoccupations similaires à celles observées en Italie et au Portugal. À l'inverse, l'Allemagne et le Luxembourg affichent une solidité financière supérieure. Pour améliorer sa situation, la France devra adopter des politiques budgétaires prudentes visant à réduire sa dette tout en stimulant la croissance économique.

TAIR Marc

État des Notations des Pays Européens et Leur Situation Économique Comparée à la France - 102024
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