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finance

Énergie Électrique en France - Les clients Français se sont fait voler - 122024

Publié le par tair marc

Énergie Électrique en France : Évolution des Prix en France et Exportations vers l'Allemagne

L'énergie électrique en France est un sujet d'actualité qui soulève de nombreuses questions, notamment en ce qui concerne son prix et son impact sur les ménages français.

En 2023, le prix de l'électricité a atteint environ 0,20 à 0,25 € par kilowatt-heure (kWh), en forte augmentation par rapport à 2013, où il se situait autour de 0,12 à 0,15 € par kWh.

En 2003, le prix était encore plus bas, autour de 0,08 à 0,10 € par kWh. Ainsi, en 20 ans, les ménages français ont vu leurs factures d'électricité multiplier par plus de trois, passant d'environ 50-70 € par mois à plus de 150 € en 2023.

Contexte de la Transition Énergétique

Durant la période de la pandémie de COVID-19 et en raison de la guerre en Ukraine, l'Allemagne a dû intensifier ses importations d'électricité, notamment en provenance de France. En raison de sa dépendance au gaz et au charbon russes, Berlin a cherché à diversifier ses sources d'énergie, et la France, avec sa forte capacité de production nucléaire, est devenue un fournisseur clé.

Chiffres Clés sur les Exportations

Selon des rapports médiatiques, en 2022, la France a exporté environ 60 TWh d'électricité vers l'Allemagne, soit près de 10 % de la consommation totale d'électricité allemande. En période de forte demande en Allemagne, la France a souvent fourni de l'électricité à des coûts qui, bien qu'en augmentation, restaient souvent plus compétitifs que ceux du marché allemand en période de crise énergétique. En avril 2023, les prix de l'électricité en Allemagne étaient même supérieurs de 30 euros par mégawattheure (MWh) en moyenne à ceux enregistrés en France.

Impact sur les Ménages Français

Cette dynamique soulève des préoccupations quant à la situation des consommateurs français. Ce sont les Français qui ont financé, par leurs impôts, la construction des centrales nucléaires et qui se retrouvent maintenant à payer au prix fort.

Alors que les Français ont financé des infrastructures nucléaires avec la promesse d'une énergie bon marché, ils se retrouvent désormais à payer des tarifs élevés, alors que leur électricité est exportée à des tarifs préférentiels à l'Allemagne.

D'ailleurs une énergie peu cher est utile pour l'industrie Française qui pourra exporter a meilleur prix en étant plus compétitif.

Conclusion

La situation actuelle de l'énergie électrique en France, ainsi que l'exportation vers l'Allemagne, soulève des questions importantes sur la justice sociale et économique. Les décisions politiques et les accords énergétiques pris durant cette période devront être réévalués pour protéger les intérêts des consommateurs français. La nécessité d'une approche équilibrée et équitable pour le marché de l'énergie devient de plus en plus pressante.

TAIR Marc

Énergie Électrique en France - Les clients Français se sont fait voler - 122024
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Jours de Carences et arrêts maladies, les fonctionnaires doivent ils passer à 3 jours comme le privé ? - 102024

Publié le par tair marc

Jours de Carences et arrêts maladies, les fonctionnaires doivent ils passer à 3 jours comme le privé ?
Comparatif des arrêts maladie entre la fonction publique et le secteur privé :

Les statistiques montrent qu'en moyenne, les fonctionnaires, selon leur catégorie (État, santé et collectivités), ont des taux d'arrêts maladie qui ne sont pas significativement plus élevés que ceux observés dans les TPE, PME et grandes entreprises. En effet, les données indiquent que le nombre de jours d'arrêt par an varie peu entre ces catégories. Par exemple, les fonctionnaires peuvent avoir en moyenne 10 à 12 jours d'arrêt par an, tandis que dans le secteur privé, cette moyenne oscille entre 7 et 15 jours, selon la taille de l'entreprise. Les secteurs du privé ayant le plus grand nombre de jours d'arrêt sont souvent ceux de la santé et de l'industrie, où les travailleurs peuvent atteindre jusqu'à 20 jours d'arrêt par an soit plus que la moyenne des fonctionnaires et ceci en raison des conditions de travail particulièrement exigeantes.

Réglementation et conditions des arrêts maladie :

Il convient de rappeler que la prise en charge des arrêts maladie pour les fonctionnaires est différente de celle des salariés du privé. En effet, pour les fonctionnaires, les arrêts maladie sont couverts par des mutuelles, ce qui représente un coût supplémentaire. En moyenne, un fonctionnaire peut cotiser entre 300 et 600 € par an pour sa mutuelle, en fonction des garanties choisies. À l'inverse, dans le privé, les arrêts maladie sont pris en charge par la CPAM, allégeant ainsi le poids financier sur le salarié.

Jour de carence et gestion des congés :

La question du jour de carence en cas d'arrêt maladie est également cruciale. Actuellement, les fonctionnaires ont un jour de carence, tandis que dans le secteur privé, certaines grandes entreprises prennent en charge 2 à 3 jours de carence par leurs mutuelles, ils ont donc en réel un jour de carence. Proposer d'augmenter le jour de carence des fonctionnaires à 3 jours serait une mesure injuste qui ne prendrait pas en compte les spécificités de leur statut et des cotisations qu'ils versent. Cela pourrait aussi aggraver la situation de fatigue accumulée qui, dans de nombreux cas, limite leur capacité à poser des congés. Les Compte Épargne Temps (CET) souvent pleins des fonctionnaires en sont une illustration : de nombreux agents n'ont pas pu prendre leurs congés, ce qui contribue à une hausse des arrêts maladie. Donc le fait de dire que le privé à 3 jours de carences n'est totalement vrai, et par pour tous, certains n'ont qu'un jour et sans surcout personnel.

Impact sur les forces de l'ordre et le personnel de santé :

Les forces de l'ordre et les personnels de santé subissent également une pression considérable en matière de charge de travail. En moyenne, ces professionnels travaillent souvent plus de 42 heures par semaine, particulièrement lors d'événements d'envergure tels que les Jeux Olympiques, où les restrictions sur les congés ont été significatives. Les agents ont dû faire preuve d'une disponibilité exceptionnelle, avec des jours de présence à 100 % pendant des périodes critiques, ce qui a amplifié le stress et la fatigue. La gestion des congés pour ces catégories de fonctionnaires est souvent complexe, rendant difficile le maintien d'un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle.

Contexte des arrêts maladie durant la pandémie :

Il est également important de noter qu'au cours des cinq dernières années, la charge financière liée aux arrêts maladie a été particulièrement impactée par la pandémie de COVID-19. En effet, cette période a représenté environ 25 % des arrêts maladie en France, contribuant ainsi de manière significative à l’augmentation des dépenses de la CPAM et, par conséquent, à une dette importante pour le système de santé. Ces chiffres soulignent la nécessité de prendre en compte les circonstances exceptionnelles qui ont affecté la santé publique et la charge de travail des fonctionnaires.

Reconnaissance et respect des fonctionnaires :

Il est également important de noter qu'au cours des cinq dernières années, la charge financière liée aux arrêts maladie a été particulièrement impactée par la pandémie de COVID-19. Cette période a représenté environ 30 % des arrêts maladie en France sur les 5 dernières années ce qui n'est pas rien, contribuant ainsi de manière significative à l’augmentation des dépenses de la CPAM et, par conséquent, à une dette importante pour le système de santé. Ces chiffres soulignent la nécessité de prendre en compte les circonstances exceptionnelles qui ont affecté la santé publique et la charge de travail des fonctionnaires.

Conclusion :

En tant que représentant du Mouvement Politique et Gaulliste : Union du Peuple Français, je tiens à rappeler que les fonctionnaires méritent reconnaissance et respect pour leur dévouement au service public. Plutôt que de réduire leurs droits, il est primordial de renforcer les moyens humains dans les services publics, d'améliorer l'attractivité des métiers et de garantir des conditions de travail dignes. Les économies à réaliser ne devraient pas se faire au détriment de ceux qui œuvrent chaque jour pour le bien-être de la population.

Il est temps de valoriser le travail des fonctionnaires et de reconnaître les défis qu'ils relèvent chaque jour, tout en promouvant une gestion humaine et responsable des services publics. En effet ont ne peut penser a augmenter le nombre de jours de carence sans avoir évolué l'impact ni fait une meilleur gestion du personnel, en apportant dans les services concernées le nombre de personnel requis, si dans certaines catégories ont trop de personnels cela n'est pas vrai partout, un manque important d'agents est constaté.

TAIR Marc

Secrétaire général adjoint

Union du peuple Français

Jours de Carences et arrêts maladies, les fonctionnaires doivent ils passer à 3 jours comme le privé ? - 102024

Publié dans actualités, finance, politique

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La Dette et les Décisions Gouvernementales : Un Hold-up sur les Citoyens ! 102024

Publié le par tair marc

La Dette et les Décisions Gouvernementales : Un Hold-up sur les Citoyens

La question de la dette publique en France est devenue un sujet de préoccupation majeur, surtout avec les récentes décisions du gouvernement, qui semblent s’en prendre aux économies des citoyens, notamment par le biais de la taxation des assurances vie. Ces choix fiscaux, qui incluent le fait de réfléchir à l'opportunité  de taxer les chiens, mettent en lumière une gestion financière déconcertante qui reflète des années de décisions hasardeuses.

Il est devenu évident que les gouvernements successifs, ont échoué à maîtriser leurs dépenses. Ils ont dépensé sans compter, dépassant continuellement les recettes que Bercy parvient à collecter. Ce manque de discipline financière se traduit par un endettement croissant, laissant les citoyens porter le fardeau de cette impréparation. Les citoyens, et la fonction publique n'y sont pour rien sur ces dépenses hasardeuses décidées au plus haut niveau.

Ce n’est pas assez d’être réactif d’année en année ; le gouvernement doit adopter une vision à long terme, planifiant ses dépenses et ses recettes sur des périodes de 7, 10 ou même 15 ans. Une telle approche permettrait de créer un cadre stable pour l'économie française, en favorisant la croissance durable et en assurant une gestion responsable des finances publiques. Au lieu de cela, nous assistons à des décisions à court terme, parfois à l’opposé de ce qui a été fait un an plus tôt, qui aggravent la situation économique sans offrir de solutions concrètes.

Pour sortir de ce cycle déplorable, l'État doit se concentrer sur des actions qui encouragent la production et la productivité. Cela implique d’aider les entreprises à embaucher et à se développer, tout en s'assurant qu'elles paient des impôts sur leurs bénéfices, non pas sous la forme de taxes alourdissantes, mais comme une contribution à un avenir économique prospère. La prospérité des entreprises se traduit par des emplois, des revenus et, par conséquent, des recettes fiscales durables pour l'État.

Il est impératif que le gouvernement cesse de faire payer les citoyens français, qui constatent une diminution constante du retour sur leurs impôts. Les services publics, censés être le reflet d'un système fiscal équitable, se détériorent, voire disparaissent. Faire peser ces charges sur les épaules des Français sans un plan clair pour l'avenir est une véritable incompétence.

L'État doit élaborer un plan structuré et visionnaire pour l'avenir de la France, prenant en compte le PIB, la production et ses recettes. Les citoyens méritent un gouvernement qui pense à long terme et qui agit pour améliorer leur quotidien, et non un gouvernement qui se contente de décider des mesures fiscales sans réelle vision.

Il est temps de dire stop au hold-up dans la poche des citoyens français. La responsabilité et la transparence doivent devenir des priorités pour notre gouvernement, afin de restaurer la confiance et de garantir un avenir meilleur pour tous. Le système va se gripper et la poche des Français ce vide.

TAIR Marc

La Dette et les Décisions Gouvernementales : Un Hold-up sur les Citoyens ! 102024
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L'Absence de Vision à Long Terme pour la France - 102024

Publié le par tair marc

L'Absence de Vision à Long Terme pour la France : Une Politique de Relance Insuffisante

Depuis près de quinze ans, la France semble se heurter à une stagnation économique persistante, et les politiques mises en œuvre pour relancer le pays et stimuler la production ont souvent été jugées insuffisantes. Cette situation soulève des inquiétudes quant à l'avenir économique du pays et à sa capacité à faire face aux défis contemporains.

Un Manque de Stratégie Économique

Les gouvernements successifs, malgré leurs intentions, n'ont pas su élaborer une vision à long terme capable de répondre aux enjeux de compétitivité, d'innovation et de croissance. Les mesures ponctuelles, souvent motivées par des impératifs politiques à court terme, n'ont pas réussi à créer un environnement favorable à l'essor des entreprises, en particulier des PME et PMI, essentielles à la dynamique économique.

Avec une montée des impôts sans réelle stratégie pour favoriser la production, la situation devient de plus en plus préoccupante. Imposer davantage sans stimuler l'investissement et l'innovation représente un choix non viable et dangereux pour l'économie française. Des hausses fiscales, sans mesures compensatoires pour soutenir la production, découragent les entrepreneurs et limitent les capacités d'investissement des entreprises.

Des Choix Dangereux

Les mandats de François Hollande et d'Emmanuel Macron ont été marqués par des choix économiques parfois considérés comme dangereux pour la productivité. Sous Hollande, des hausses d'impôts ont été mises en place sans un soutien adéquat à la croissance. Par exemple, la hausse de la fiscalité a contribué à une perte d'environ 0,5% du PIB par an, selon certaines estimations. De plus, le pouvoir d'achat des Français a stagné, avec une baisse de 2,5% sur la période 2012-2017, tandis que le coût de la vie continuait d’augmenter.

Sous la présidence d’Emmanuel Macron, même si certaines réformes ont été introduites, le manque de soutien ciblé pour les PME et les investissements à long terme a entraîné une baisse de la rentabilité des entreprises, passant d'un taux de rentabilité moyen d'environ 7% en 2018 à près de 5% en 2023. Les politiques fiscales ont souvent alourdi le fardeau des entreprises, rendant leur situation économique plus précaire.

Des think tanks tels que l’Institut Montaigne et la Fondation pour l'Innovation Politique ont exprimé des préoccupations similaires, signalant que la politique fiscaliste sans aide aux PME et PMI a déjà été essayée et n'a jamais donné les résultats escomptés. Pire encore, cette approche s'avère dangereuse pour la France, le PIB et le pouvoir d'achat des Français. Les conséquences de cette politique sont inquiétantes : sans un soutien efficace à la production, les risques de paupérisation de la France augmentent, affectant les classes moyennes et défavorisées.

L'Urgente Nécessité d'une Politique à Long Terme

Il est donc impératif qu'une politique à long terme axée sur la production et l'innovation soit mise en place en urgence. Cela doit inclure des incitations pour les entreprises, en particulier pour les PME et PMI, qui sont les moteurs de l'économie. Ne pas inclure un volet PIB et des mesures d'incitation dans la politique économique représente une faute politique majeure. Une telle négligence compromet non seulement la croissance économique, mais elle favorise également la dégradation du pouvoir d'achat des Français.

Ces choix d'une politique sans avenir et sans vision lointaine est une faute et démontre une incapacité a voir des idées et des connaissances du milieux industriels ainsi qu'une méconnaissance du système ratio dette/pib qui doit permettre de mieux juger un pays économiquement.

TAIR Marc

L'Absence de Vision à Long Terme pour la France - 102024
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État des Notations des Pays Européens et Leur Situation Économique Comparée à la France - 102024

Publié le par tair marc

État des Notations des Pays Européens et Leur Situation Économique Comparée à la France

Dans le contexte économique mondial, les agences de notation jouent un rôle crucial en évaluant la solidité financière des pays. Ces notations influencent non seulement la perception des investisseurs, mais aussi les coûts d'emprunt des États. Voici un aperçu de la situation de l'Allemagne, de la Belgique, de l'Italie, du Portugal, du Luxembourg et des Pays-Bas, ainsi qu'une comparaison avec la France en termes de notations, de dette et de PIB.

1. Allemagne
  • Notation : L'Allemagne bénéficie d'une notation élevée, généralement AAA par les principales agences de notation (Fitch, Moody's, S&P). Cette notation est stable et ne montre pas de signes de baisse.

  • Situation économique : En 2023, la dette publique de l'Allemagne est d'environ 2,3 trillions d'euros, représentant environ 69% du PIB. Le PIB allemand est estimé à 3,3 trillions d'euros, ce qui en fait la plus grande économie d'Europe.

2. Belgique
  • Notation : La Belgique a reçu une notation de AA ou AA-, et la notation reste stable, sans indication de baisse imminente.

  • Situation économique : La dette publique de la Belgique s'élève à environ 500 milliards d'euros, soit 105% du PIB. Le PIB belge est d'environ 470 milliards d'euros.

3. Italie
  • Notation : L'Italie a généralement une notation de BBB ou BBB-, ce qui indique un certain degré de risque. Les agences de notation signalent une vigilance accrue en raison de la dette élevée, et la notation pourrait être revue à la baisse si des mesures ne sont pas prises pour stabiliser l'économie.

  • Situation économique : La dette publique italienne est d'environ 2,7 trillions d'euros, représentant environ 150% du PIB. Le PIB italien s'élève à environ 1,8 trillion d'euros.

4. Portugal
  • Notation : Le Portugal a vu sa notation améliorer ces dernières années, atteignant BBB+. Toutefois, des défis subsistent, et les agences de notation continuent de surveiller la situation de près.

  • Situation économique : La dette publique du Portugal est d'environ 300 milliards d'euros, soit environ 120% du PIB. Le PIB portugais est d'environ 250 milliards d'euros.

5. Luxembourg
  • Notation : Le Luxembourg maintient une notation de AAA, attribuée par les principales agences. Ceci est dû à sa stabilité économique et à son faible niveau d'endettement.

  • Situation économique : La dette publique du Luxembourg est relativement faible, à environ 20 milliards d'euros, représentant seulement 24% du PIB. Le PIB luxembourgeois est d'environ 85 milliards d'euros.

6. Pays-Bas
  • Notation : Les Pays-Bas conservent une notation élevée de AAA. La situation économique est solide, et les agences de notation n'indiquent pas de risques immédiats pour le pays.

  • Situation économique : La dette publique des Pays-Bas est d'environ 400 milliards d'euros, représentant environ 55% du PIB. Le PIB néerlandais est estimé à 730 milliards d'euros.

7. France
  • Notation : La France a une notation de AA ou AA-, selon l'agence. Cette notation est stable, mais des préoccupations ont été exprimées concernant la dette croissante et les choix budgétaires.

  • Situation économique : La dette publique française s'élève à environ 3 000 milliards d'euros, représentant environ 113% du PIB. Le PIB français est d'environ 2,65 trillions d'euros.

Comparaison
  1. Notations :

    • L'Allemagne et le Luxembourg se distinguent avec une notation AAA, tandis que la France et la Belgique ont une notation de AA. L'Italie et le Portugal se trouvent à des niveaux inférieurs (BBB et BBB+ respectivement).
  2. Situation de la Dette :

    • La France, avec une dette de 113% du PIB, est en position moins favorable que l'Allemagne (69%) et les Pays-Bas (55%). L'Italie et le Portugal présentent des niveaux de dette très élevés, respectivement 150% et 120% du PIB.
    • En revanche, le Luxembourg affiche un ratio de dette exceptionnellement bas à 24% du PIB.
  3. PIB :

    • En termes de PIB, la France est la deuxième économie de la zone euro après l'Allemagne, mais son ratio de dette par rapport au PIB est préoccupant. La Belgique et le Portugal ont des PIB nettement inférieurs, tandis que l'Italie reste compétitive mais avec une dette très élevée.
Conclusion

Dans l'ensemble, la France se situe dans une position intermédiaire par rapport aux autres pays européens examinés. Bien qu’elle ait une notation relativement stable, sa dette élevée par rapport au PIB soulève des préoccupations similaires à celles observées en Italie et au Portugal. À l'inverse, l'Allemagne et le Luxembourg affichent une solidité financière supérieure. Pour améliorer sa situation, la France devra adopter des politiques budgétaires prudentes visant à réduire sa dette tout en stimulant la croissance économique.

TAIR Marc

État des Notations des Pays Européens et Leur Situation Économique Comparée à la France - 102024
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La Dette Française et ses Enjeux Économiques - 102024

Publié le par tair marc

La Dette Française et ses Enjeux Économiques

La dette publique française a atteint des niveaux préoccupants au cours des dernières années. En 2023, la dette publique s'élevait à environ 3 000 milliards d'euros, représentant environ 113% du PIB. Ce ratio élevé constitue un indicateur alarmant de la fragilité financière du pays, surtout dans un contexte économique mondial incertain.

Le Manque d'Investissement et le Rôle des PME-PMI

Un des principaux problèmes auxquels la France fait face est le manque d'investissement dans la production et le soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) et aux petites et moyennes industries (PMI). Alors que d'autres pays, notamment l'Allemagne et les États-Unis, encouragent l'innovation et l'entrepreneuriat, la France a souvent été critiquée pour sa lenteur à soutenir ces secteurs cruciaux. Par exemple, la part des PME dans la création d'emplois en France est en déclin par rapport à des pays comme l'Allemagne, où les PME représentent environ 70% des emplois. En France, ce chiffre est d'environ 57% et continue de stagner.

Le coût du manque d'investissement dans les PME-PMI est estimé à environ 40 milliards d'euros par an, à travers la perte d'opportunités de croissance, des emplois non créés et une productivité stagnante. Il est également à noter qu’environ 100 000 emplois sont perdus chaque année en France en raison de la fermeture d'entreprises, de la délocalisation et d'un manque d'innovation. Si la France investissait davantage dans ces entreprises dynamiques, cela pourrait entraîner une augmentation significative de la croissance économique.

L'Aide à l'Ukraine et dans le Monde

Depuis le début du conflit en Ukraine, la France a fourni une aide significative, estimée à plus de 1,5 milliard d'euros en soutien militaire, humanitaire et économique. Cette aide, bien que nécessaire pour soutenir un allié en détresse et défendre les valeurs démocratiques, a des répercussions sur le budget national et, par extension, sur la dette publique.

En outre, la France consacre environ 0,4% de son PIB à l'aide internationale, incluant les pays en voie de développement. En 2023, cela représente environ 12 milliards d'euros destinés à différents programmes d'aide, dont une part importante est allouée à des pays en crise ou en développement. Si ces aides sont justifiées d'un point de vue humanitaire, elles pèsent lourdement sur un budget déjà en déséquilibre.

La Situation Budgétaire et de Service Public

Au regard de ces dépenses, la France se retrouve dans une position de faiblesse budgétaire. Les choix de gestion, tels que l'augmentation des dépenses de défense et d'aide internationale, ont entraîné une pression supplémentaire sur le budget national. L'incapacité à investir suffisamment dans la production locale et le soutien aux PME-PMI a également conduit à une dépendance accrue vis-à-vis des importations, fragilisant ainsi l'économie nationale.

Investissements Nécessaires pour l'Avenir

Pour inverser cette tendance et soutenir efficacement les PME-PMI, la France devrait envisager d'investir au moins 20 milliards d'euros par an dans des programmes d'aide et de subventions ciblés pour ces entreprises. En comparaison, si la France réaffectait 0,4% de son PIB (soit environ 12 milliards d'euros) vers l'innovation et la production dans le secteur des PME-PMI, cela pourrait avoir des effets significatifs.

  1. Impact sur l'Emploi : Un investissement de 12 milliards d'euros dans le secteur de l'innovation et des PME-PMI pourrait permettre l'embauche d'environ 200 000 à 250 000 nouveaux salariés par an. Cela représenterait une augmentation de l'emploi dans ce secteur de 3 à 4% par an, contribuant ainsi à réduire le chômage et à dynamiser l'économie locale.

  2. Impact sur le PIB : Ces embauches pourraient générer un impact positif sur le PIB. Selon des estimations, chaque nouvel emploi dans le secteur des PME pourrait rapporter environ 50 000 euros par an en valeur ajoutée. Ainsi, avec 200 000 nouvelles créations d'emplois, cela représenterait un apport supplémentaire au PIB d'environ 10 milliards d'euros par an. Si l'on considère également les effets d'entraînement sur d'autres secteurs, le PIB pourrait bénéficier d'une augmentation totale d'environ 15 milliards d'euros par an.

Gains sur 10 Ans

Sur une période de 10 ans, ces politiques d'investissement pourraient générer :

  • Emplois créés : Environ 2 millions à 2,5 millions de nouveaux emplois.
  • Impact total sur le PIB : Environ 150 milliards d'euros à 200 milliards d'euros supplémentaires sur la période, en tenant compte des effets d'entraînement.
  • Ratio dette/production : En passant d'un ratio de 113% à approximativement 100%, si ces mesures permettent une croissance soutenue de l'économie et que la dette reste stable.
Amélioration de la Santé des PME-PMI et Fiscalité

La santé des PME-PMI s'améliorerait considérablement avec un soutien accru. Avec ces politiques, l'impôt sur les bénéfices des entreprises pourrait également être favorablement impacté. En générant plus de bénéfices grâce à une hausse d'activité, les PME-PMI pourraient contribuer à des recettes fiscales accrues pour l'État, renforçant les finances publiques.

Dans un horizon de 10 ans, si la France adopte ces politiques, la position des PME-PMI pourrait évoluer vers un renforcement significatif de leur poids dans l'économie, avec une part de près de 65% des emplois créés dans le pays, rivalisant avec les meilleurs pays européens comme l'Allemagne.

Comparaison avec l'Espagne, le Portugal et l'Italie

La situation économique de la France est d’autant plus préoccupante lorsque l’on compare la France aux pays comme l’Espagne, le Portugal et l’Italie. Bien que ces pays aient également des niveaux de dette élevés, leurs efforts récents en matière d'investissement dans les infrastructures et le soutien aux entreprises ont montré des résultats positifs. L'Espagne, par exemple, a mis en place des politiques qui favorisent l'innovation et l'entrepreneuriat, permettant une croissance rapide des PME, ce qui a directement contribué à la réduction du chômage et à l'augmentation du PIB.

Conclusion

La dette publique française, combinée à un manque d'investissement dans la production et les PME-PMI, met le pays dans une position économiquement vulnérable. Bien que l'aide humanitaire et internationale soit essentielle, la France doit réévaluer ses priorités budgétaires pour éviter de compromettre son service public et son développement économique. Les choix de gestion et d'investissement faits aujourd'hui détermineront la capacité du pays à se relever et à prospérer dans un avenir proche. Un engagement fort envers les PME-PMI pourrait non seulement renforcer l'économie nationale, mais aussi positionner la France comme un leader en innovation et en croissance durable.

 

TAIR Marc

La Dette Française et ses Enjeux Économiques - 102024
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L'Etat des infrastructures scolaires en France - Délabrés et vétustes - 102024

Publié le par tair marc

L'État des Écoles Délabrées en France

L'état des infrastructures scolaires en France est devenu une préoccupation majeure, car de nombreuses écoles, collèges et lycées présentent des conditions de délabrement inacceptables. De nombreux établissements manquent de chauffage, ont des toits qui fuient, des murs qui s'effritent et des installations sanitaires vétustes. Ces problèmes ne sont pas seulement esthétiques ; ils affectent directement le bien-être et la santé des élèves et du personnel enseignant.

Problèmes de chauffage et de confort

Le manque de chauffage dans les écoles est un problème récurrent, surtout pendant les mois d'hiver. Selon une enquête menée par la Confédération Syndicale des Familles (CSF), près de 25 % des établissements scolaires déclarent des problèmes de chauffage. Ces conditions rendent difficile la concentration des élèves et peuvent même créer des problèmes de santé, tels que des maladies respiratoires. Rendre les élèves malades en hiver est inacceptable et témoigne d'un manque d'engagement envers leur bien-être.

Financement insuffisant

Le budget alloué à l'entretien et à la rénovation des établissements scolaires est souvent jugé insuffisant. Les régions et les départements peinent à financer les travaux nécessaires, ce qui conduit à un cercle vicieux de dégradations. Une étude de la Cour des Comptes a révélé que le budget moyen consacré par les régions pour les lycées est d'environ 150 millions d'euros par an, tandis que les départements consacrent en moyenne 80 millions d'euros par an pour les collèges. Ces montants sont largement inférieurs aux besoins réels, surtout dans des départements particulièrement touchés par le délabrement.

Baisse du budget de l'État

La situation s'aggrave également avec la baisse du budget de l'État envers les régions et les départements. Cette réduction des financements de l'État limite encore plus les ressources disponibles pour l'entretien des établissements scolaires. La politique qui vise à diminuer les budgets aggrave, sur le long terme, le coût de l'entretien et des réparations, car les problèmes non résolus s'accumulent et deviennent plus coûteux à traiter. L'entretien doit être à la mesure des besoins réels des établissements, afin d'éviter des dégradations supplémentaires.

Plan d'urgence nécessaire

Face à cette situation alarmante, un plan d'urgence de l'État devrait être voté pour remédier à cette insalubrité inacceptable. Les besoins en financement pour aider les régions et départements en souffrance sont considérables. Selon les estimations, un investissement d'environ 1,5 à 2 milliards d'euros serait nécessaire pour entamer un programme de rénovation et d'entretien des établissements scolaires dans les zones les plus touchées. Cet investissement permettrait de répondre aux besoins urgents en matière de chauffage, de sécurité, d'hygiène et de confort des élèves.

Les départements les plus touchés

Trois départements se distinguent particulièrement par l'état de leurs infrastructures scolaires :

  1. Seine-Saint-Denis (93) : Ce département fait face à des retards chroniques dans l'entretien de ses établissements scolaires, avec des budgets souvent insuffisants pour faire face aux besoins.

  2. Pas-de-Calais (62) : Confronté à des difficultés économiques, le Pas-de-Calais a vu ses écoles se détériorer, avec des problèmes d'humidité et de vétusté.

  3. Hauts-de-Seine (92) : Malgré une certaine richesse, de nombreux établissements dans ce département sont en mauvais état, avec des investissements insuffisants pour leur rénovation.

Conclusion

Les conditions de délabrement des écoles en France sont préoccupantes et soulèvent des questions sur la priorisation de l'éducation. Le manque de chauffage, l'insuffisance des budgets régionaux et départementaux, ainsi que l'état des infrastructures sont des problèmes qui nécessitent une attention urgente. La baisse des financements de l'État pour les collectivités aggrave la situation, rendant encore plus difficile la résolution de ces problèmes.

Un plan d'urgence s'avère indispensable pour garantir un environnement d'apprentissage sain et propice au développement des élèves. Il est impératif d'augmenter les investissements pour restaurer dignement nos établissements scolaires et d'assurer que l'entretien soit aligné avec les besoins réels. La situation actuelle ne peut plus perdurer, et des actions concrètes doivent être mises en œuvre sans délai pour garantir le bien-être et la santé des élèves.

TAIR Marc

L'Etat des infrastructures scolaires en France - Délabrés et vétustes - 102024
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"Réformes de Barnier : Un Équilibre Fragile entre Sécurité, Économie, que dirait De Gaulle" - 102024

Publié le par tair marc

Décryptage des Mouvements Sociaux : L’Efficacité des Réformes Actuelles et la Vision Politique de Michel Barnier
Introduction

Les mouvements sociaux en France révèlent un sentiment d’insatisfaction grandissant face aux réformes actuelles, notamment en matière de sécurité. Cet article se penche sur l’efficacité des réformes proposées par Michel Barnier et examine les conséquences économiques potentielles de l'inaction face à l'insécurité. Nous analyserons également l'impact financier des propositions fiscales, comme l'imposition temporaire des grandes entreprises, et leur effet sur le PIB et la dette nationale.

Les Réformes Actuelles : Efficacité et Réactions

Les réformes mises en place visent à moderniser le marché du travail et à stabiliser l'économie. Cependant, des mouvements sociaux continuent d'émerger, souvent en réponse à des préoccupations liées à l'insécurité croissante. Selon des sondages récents, plus de 70 % des Français estiment que l'insécurité est un enjeu majeur qui nécessite une action rapide du gouvernement.

Michel Barnier : Une Vision Politique Ancrée dans le Passé ?

Michel Barnier, ancien ministre et figure politique, propose un ensemble de réformes visant à répondre à ces préoccupations tout en équilibrant les besoins économiques et sociaux. Ses propositions incluent la construction de nouvelles infrastructures pénitentiaires et l'instauration d'un impôt temporaire sur les grandes entreprises.

Coûts de l'Inaction Face à l'Insécurité

L’inaction en matière de sécurité peut avoir des conséquences financières considérables, notamment pour les PMI et PME. Selon les estimations, le manque de mesures de sécurité adéquates pourrait faire perdre aux PMI et PME jusqu'à 15 % de leur chiffre d'affaires, et entraînerait une baisse des embauches d'environ 10 %. Les entreprises sont moins enclines à recruter dans un environnement perçu comme dangereux, ce qui freine la croissance économique et l'innovation.

Coût de l'Inaction : Places de Prisons

Actuellement, la France fait face à une pénurie de places en prison. Le manque d'infrastructures pénitentiaires pourrait coûter à l'État près de 450 millions d'euros par an, représentant environ 0,2 % du PIB, en frais d’hébergement temporaire et de gestion des délinquants dans des conditions précaires. Investir dans la construction de 10 000 nouvelles places de prison pourrait avoir des avantages économiques significatifs.

En estimant le coût de la construction d'une place de prison à environ 100 000 euros, cet investissement représenterait un coût total d'environ 1 milliard d'euros. Cependant, en réduisant la récidive et en améliorant la sécurité publique, cette initiative pourrait générer une augmentation du PIB d'environ 0,4 % à long terme, ce qui pourrait représenter un gain d'environ 8 milliards d'euros sur cinq ans, grâce à la création d'un environnement économique plus stable.

Augmentation du Personnel Magistrat

Une augmentation de 5 % du personnel magistrat et des tribunaux pourrait également avoir des retombées positives sur la société. En France, cela se traduirait par l'embauche de plusieurs dizaines de magistrats supplémentaires, ce qui améliorerait la rapidité et l'efficacité des procédures judiciaires.

Cela pourrait entraîner :

  • Amélioration de l'Efficacité Judiciaire : Une résolution plus rapide des affaires judiciaires pourrait réduire le délai de traitement des affaires, entraînant une diminution des coûts associés aux procédures judiciaires pour les entreprises.

  • Impact sur le PIB : En améliorant l'efficacité du système judiciaire, on pourrait estimer une augmentation du PIB d'environ 0,3 % sur cinq ans en raison de la réduction des coûts judiciaires et de la confiance accrue des investisseurs dans un système judiciaire efficace.

  • Avantages pour les Entreprises : Un système judiciaire plus rapide et plus efficace valorise la sécurité juridique, un facteur clé pour attirer les investissements. Cela pourrait également encourager les entreprises à embaucher davantage, sachant que leurs litiges seront traités en temps opportun.

  • Amélioration de l'Image Publique : Une justice rapide et efficace contribuerait à améliorer l'image du système judiciaire auprès des citoyens, renforçant ainsi la confiance de la population dans les institutions. Cela pourrait réduire le sentiment d'insécurité et renforcer la cohésion sociale, bénéfique pour le climat économique global.

Impôt Spécial pour les Grandes Sociétés : À Éviter

L'instauration d'un impôt spécial et temporaire sur les grandes entreprises pourrait sembler attrayante pour générer des recettes supplémentaires, mais des preuves économiques suggèrent que cette approche pourrait être contre-productive. Des études montrent que les impôts élevés sur les entreprises peuvent dissuader les investissements et ralentir la croissance économique. Par exemple, une analyse menée par l'OCDE a révélé que les pays avec des taux d'imposition des sociétés élevés tendent à connaître une moindre croissance de l'investissement et une détérioration de la compétitivité.

En France, l'imposition d'un tel impôt pourrait entraîner des coûts supplémentaires pour les entreprises, limitant leur capacité à investir dans l'innovation et à créer des emplois. Cela pourrait également inciter certaines grandes entreprises à délocaliser leurs opérations vers des pays à fiscalité plus avantageuse, ce qui pourrait avoir un impact négatif sur l'emploi et le PIB national à long terme.

Ratio Dette et PIB : Impacts Économiques

Actuellement, la France présente un ratio dette/PIB d'environ 115 %. Ce ratio est un indicateur crucial pour évaluer la santé économique d'un pays. Une augmentation de la dette sans une croissance proportionnelle du PIB peut compromettre la capacité de l'État à financer les services publics et à investir dans de nouvelles infrastructures.

Il est important de noter que lorsque le PIB augmente, cela peut effectivement contribuer à faire baisser le ratio dette/PIB. En effet, le ratio est calculé en divisant la dette totale par le PIB. Ainsi, si le PIB augmente à un rythme plus rapide que la dette, le ratio diminuera, ce qui pourrait renforcer la confiance des investisseurs et améliorer la perception de la solidité économique du pays.

En investissant dans des mesures proactives comme la construction de prisons et l'augmentation du personnel judiciaire, la France pourrait réduire son ratio dette/PIB à travers une croissance du PIB, ce qui permettrait de stabiliser la dette à long terme. Par exemple, une augmentation de 0,4 % du PIB grâce à l'amélioration de la sécurité et de l'efficacité judiciaire pourrait contribuer à réduire le ratio de manière significative, générant ainsi un cercle vertueux où la réduction de la délinquance entraîne une meilleure santé économique, une augmentation des recettes fiscales et une diminution des coûts sociaux.

Impact sur la Note de la France

Une amélioration du ratio dette/PIB pourrait également avoir des conséquences positives sur la note de crédit de la France aux yeux des banques et des institutions financières. Les agences de notation, qui évaluent la capacité d'un pays à rembourser sa dette, prennent en compte plusieurs facteurs, dont le ratio dette/PIB.

  • Confiance des Investisseurs : Un ratio plus faible pourrait renforcer la confiance des investisseurs, les incitant à acheter des obligations d'État françaises, ce qui pourrait diminuer le coût du financement pour l'État.

  • Note de Crédit : Une amélioration de la situation économique, associée à une gestion rigoureuse de la dette, pourrait conduire à une révision à la hausse de la note de crédit de la France par les agences de notation. Cela réduirait les taux d'intérêt sur la dette publique et améliorerait la capacité de l'État à investir dans des projets de développement.

Une Politique Appréciée par De Gaulle ?

Dans le contexte de l'histoire politique française, il est intéressant de considérer comment une telle politique d'aide aux PMI et PME pourrait être perçue par des figures emblématiques comme Charles de Gaulle. De Gaulle, connu pour son attachement à l'indépendance économique et à la souveraineté nationale, aurait probablement vu d'un bon œil des initiatives visant à renforcer le tissu économique local en soutenant les PME.

  • Soutien à l'Économie Locale : De Gaulle valorisait l'idée d'une économie forte et autonome. En soutenant les PMI et PME, le gouvernement pourrait favoriser la création d'emplois et le développement local, ce qui aurait été en accord avec sa vision d'une France prospère.

  • Importance de la Justice : De Gaulle aurait également probablement apprécié les efforts visant à améliorer le système judiciaire. Une justice efficace est fondamentale pour garantir l'ordre et la sécurité, deux valeurs que De Gaulle tenait en haute estime. En renforçant les institutions judiciaires, le gouvernement contribuerait à maintenir la confiance des citoyens dans l'État et à favoriser un cadre propice aux affaires.

Pourquoi la Politique de M. Barnier Ne Plairait Pas à De Gaulle

Cependant, certaines des propositions de Michel Barnier pourraient ne pas correspondre à la vision de De Gaulle pour plusieurs raisons :

  • Imposition Temporaire des Grandes Entreprises : La proposition d’instaurer un impôt spécial sur les grandes entreprises pourrait être perçue comme une mesure punitive, qui contrarierait l'esprit de responsabilité et d'autonomie économique que De Gaulle prônait. De Gaulle était un fervent défenseur d'une politique économique qui encourageait la croissance et l'innovation, plutôt que de taxer les entreprises qui sont souvent des moteurs de l'économie.

  • Confiance dans l'État : De Gaulle croyait en un État fort, capable de diriger et de coordonner l'économie sans recourir à des mesures fiscales qui pourraient nuire à l'initiative privée. Les politiques de Barnier, telles que l'imposition des entreprises, pourraient nuire à cette confiance, en laissant penser que l'État cherche à contrôler l'économie à travers des mesures fiscales restrictives.

  • Vision à Long Terme : De Gaulle avait une vision à long terme pour la France, qui comprenait le développement d'un secteur industriel solide et la promotion de l'innovation. Si les propositions de Barnier manquent de cette perspective et semblent davantage réactives face à des problèmes immédiats, cela pourrait déplaire à un homme politique qui privilégiait des décisions stratégiques orientées vers l'avenir.

Comparaison avec l'Aide aux PMI/PME

Investir dans les PMI et PME, qui représentent près de 30 % de l'emploi en France, pourrait avoir des retombées positives sur le PIB. Un soutien ciblé pourrait stimuler la croissance de ces entreprises, entraînant une augmentation du PIB d'environ 0,3 à 0,5 % à moyen terme. En revanche, l'imposition des grandes sociétés, bien qu’utile à court terme pour générer des revenus, pourrait également freiner les investissements privés, impactant négativement l'économie à long terme si mal géré.

Bilan Potentiel sur le PIB et la Santé des Entreprises

En supposant que les propositions de Barnier, y compris l'investissement dans la sécurité, la construction de prisons et l'augmentation du personnel judiciaire, soient mises en œuvre, l'impact sur le PIB pourrait être significatif. Un bilan sur cinq ans pourrait montrer :

  • PIB : Une augmentation cumulée du PIB d'environ 3,2 %, en tenant compte des effets combinés de la réduction de la délinquance, de l'augmentation de l'efficacité judiciaire et des investissements dans les infrastructures pénitentiaires.

  • Santé des Entreprises : La santé financière des entreprises pourrait se renforcer, avec une reprise des embauches dans les PMI et PME et une augmentation de leur chiffre d'affaires, contribuant ainsi à un environnement économique plus stable.

  • Ratio Dette/PIB : L'augmentation du PIB pourrait également contribuer à une réduction du ratio dette/PIB, offrant une marge de manœuvre budgétaire pour l'État, ce qui renforcerait la stabilité économique.

  • Amélioration de la Note de Crédit : Une réduction du ratio dette/PIB pourrait également mener à une amélioration de la note de crédit de la France, facilitant le financement de l'État à des taux d'intérêt plus bas.

Conclusion

Les mouvements sociaux et l'insécurité croissante révèlent un besoin urgent de réformes efficaces. Les propositions de Michel Barnier, qui visent à équilibrer les intérêts économiques et sociaux, doivent être analysées à la lumière des implications économiques. Les coûts de l'inaction face à l'insécurité pourraient s'avérer plus lourds que ceux associés à des mesures proactives. En investissant dans des infrastructures pénitentiaires, en augmentant le personnel judiciaire de 5 % et en renforçant la sécurité, la France pourrait non seulement améliorer la situation sécuritaire, mais également favoriser la croissance économique et la création d'emplois. L'engagement à réduire la délinquance de manière significative sera un pas essentiel vers un avenir plus sûr et plus prospère pour tous, tandis que l'instauration d'un impôt spécial sur les grandes entreprises devrait être soigneusement évitée afin de ne pas compromettre la compétitivité et la croissance à long terme. De plus, un meilleur ratio dette/PIB et une amélioration de la note de crédit de la France pourraient renforcer la perception positive des marchés financiers à l'égard de la gestion économique du pays. Cependant, certaines mesures, telles que l'imposition des entreprises, pourraient ne pas trouver un écho favorable chez des figures historiques comme Charles de Gaulle, qui préconisaient une approche plus favorable à l'initiative privée et à la responsabilité économique.

"Réformes de Barnier : Un Équilibre Fragile entre Sécurité, Économie, que dirait De Gaulle" - 102024
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Le cout de fonctionnement d une prison en France 052024

Publié le par tair marc

Pour un détenu il faut compter 32000€/an, ce qui implique que si on revient a mon sujet précédent d'ajouter 40.000 places de prison sur 10 ans, ceci reviendrait à 1.280.000.000€/an de budget supplémentaire qui s'ajouterait au budget moyen actuel de 2.240.000.000€/an.

Sans compter la dette de 3.043.000.000€ de l’administration sur ce dossier.

Doit-on ajouter des places de prison ? Oui. Est-ce un coût acceptable ? Oui.

Face aux 70.000.000.000€/an d’indemnisation pour agression par les assurances démontrent que cela est à réaliser au plus vite. Le politique pourrait via une taxe qui augmenterait au fil des années (sur 10 à 15 ans) de 1% du coût des indemnisations en fin de programme, soit 1.400.000.000€an.

Les places supplémentaires seraient financées. Les assurances auraient moins a débourser, nous aurions de quoi mettre à l'écart les plus violents. Bien entendu une politique volontaire devrait être menée pour juger fortement la violence physique d'autrui.

TAIR Marc

 

Le cout de fonctionnement d une prison en France 052024
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Grande Secu et complementaires - 2021

Publié le par tair marc

Petit rappel pour ceux qui n'ont pas connu, avant les années 90 la Sécurité Sociale Françaiss remboursait plus de choses et mieux.
 
Le reste à charge était faible, du coup nous n'avions pas besoin de Mutuelle pour ce faire rembourser.
Le problème existait pour le Lunettes dont le remboursement était faible, pour le reste tout était bon.
 
Les remboursements étaient rapides sur les parties que nous devions avancer, la sécu locale nous payait sur place en espèce via le trésorier de la CPAM.
 
Je vois des inquiets du fait que le Gouvernement propose de reprendre les complémentaires via une Grande Sécu, si cela était déjà existant et ça fonctionnait bien, pourquoi cela ne fonctionnerait pas aujourd'hui?
 
D'autant que l'on ne paierait plus les Mutuelles.
 
Le financement ce ferait par les économies d'échelle et une éventuelle petite hausse de la CSG qui serait de toute façon moins cher que de payer une Mutuelle.
 
On ne verra pas une CSG à 400€/mois par exemple. 
 
Les employeurs n'auraient plus a payer une partie de la Mutuelle non plus.
 
On peut donc imaginer pourquoi un bruit sourd dans la société qui est certainement diffusée par les dites Mutuelles qui du coup perdrons la partie complémentaire et n'aurons plus que les prévoyances et assurances spécifiques, il y a là un manque a gagné énorme.
 
On gagnerait en pouvoir d'achat mensuel ce qui est superbe, on se permettrait de prendre des assurances spécifiques plus volontiers par rapport à nos risques métier et sports ...
 
TAIR Marc
Grande Secu et complementaires  -  2021
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