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politique

Que reste-t-il de la laïcité issue de la pensée de la loi de 1905 - 122024

Publié le par tair marc

Que reste-t-il de la laïcité issue de la pensée de la loi de 1905 ?

La laïcité en France est principalement régie par la loi du 9 décembre 1905, qui établit la séparation des Églises et de l'État. Cette loi constitue un fondement essentiel de la République, garantissant la liberté de conscience pour chaque individu, qu'il choisisse de croire ou de ne pas croire. Par ailleurs, elle assure la neutralité de l'État vis-à-vis des religions ce qui est un fait important, interdisant toute subvention ou reconnaissance officielle de cultes. De plus, il est stipulé que les symboles religieux ne doivent pas être affichés dans les institutions publiques, afin de préserver un environnement laïque.

Aujourd'hui, il est légitime de s'interroger : que reste-t-il de la laïcité issue de la pensée de 1905 ? Cette question suscite des débats sur l'application concrète de la laïcité dans notre société moderne, notamment au sein du système éducatif et face aux enjeux contemporains liés à la diversité religieuse. Les problèmes de société que nous rencontrons aujourd'hui sont en partie liés à cette incompréhension de la loi de 1905 et au non-respect de sa pensée originelle.

Il est également crucial de noter que la destruction ou la modification d'un lieu anciennement religieux au seul motif de le rendre laïc ne devrait pas être envisagée aussi brutalement. Un "monument historique" doit rester dans son "jus" autant que possible, préservant ainsi l'histoire et l'identité culturelle d'un lieu. La laïcité ne doit pas devenir un prétexte pour effacer le passé, mais plutôt un moyen de garantir la coexistence respectueuse de différentes convictions.

Pour apaiser les mœurs, un retour à la pensée originelle de la loi de 1905 pourrait être bénéfique. Une étude approfondie des raisons qui ont conduit à l'adoption de cette loi permettra de mieux appréhender et d'accepter l'idée que la frontière entre le spirituel et le temporel doit être clairement délimitée par des dispositions légales pour éviter le flou qui crée des discordes.

En effet, cette loi a été instaurée pour apaiser les tensions et les mécontentements, avec l'objectif de garantir à tous les citoyens un cadre de vie paisible et harmonieux au sein de la République. Certains problèmes de société, notamment dans la rue, les entreprises et les écoles, sont également le résultat de cette incompréhension de la laïcité. Gérer ces enjeux avec fermeté tout en respectant la pensée originelle de la laïcité permettra de calmer et de diminuer certains problèmes significatifs.

TAIR Marc

Que reste-t-il de la laïcité issue de la pensée de la loi de 1905 - 122024
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Syrie la voie du Chaos au devant de la fin d'une dictature - 122024

Publié le par tair marc

Revers en Syrie : Un avenir incertain

Depuis 2016, le soutien du gouvernement Russe à Bachar al-Assad a considérablement diminué, entraînant un déséquilibre dans la dynamique du conflit syrien. Cette réduction de l'aide a permis aux forces turques, aux Kurdes et aux groupes islamistes de prendre des initiatives sans trop de résistance. Alors que le monde semblait tourner le dos à al-Assad, les conséquences de ce retrait se font sentir de manière significative dans la région, l'ancien dictateur en fuite et la pays abandonné.

Une fragmentation ethnique croissante

L'un des résultats les plus préoccupants de cette situation est la fragmentation de la Syrie en de multiples entités basées sur des identités ethniques et religieuses. Les principales ethnies du pays – Arabes, Assyriens, Kurdes, Druzes, Alévis (la communauté d'al-Assad), Arméniens, ainsi que d'autres minorités – sont désormais plus isolées et vulnérables. Cette division ethnique rend la région encore plus instable, avec un risque accru de conflit intercommunautaire.

Instabilité régionale

Dans ce contexte de déséquilibre, le Liban et Israël se retrouvent en première ligne, face à un voisin qui pourrait devenir un terrain de rivalités clanique et d'affrontements. Le spectre de l'instabilité syrienne menace non seulement la sécurité régionale, mais aussi la prospérité des populations civiles. Sans une intervention de l'ONU ou d'une force régionale de paix, la région est laissée à sa propre dynamique de chaos.

Les acteurs du conflit

Parallèlement, des groupes comme les anciens membres de DAESH pourraient profiter de ce vide de pouvoir pour regagner du terrain et prendre une partie du pouvoir, suscitant des inquiétudes supplémentaires pour les populations déjà fragilisées, en particulier les communautés religieuses. Les Musulmans sunnites et chiites, ainsi que les Chrétiens orthodoxes, catholiques, et chaldéens, se trouvent dans une position délicate. Avec l'absence de protection et d'un cadre de gouvernance stable, la question de leur sécurité devient pressante.

Réflexions sur l'avenir

Il est difficile de dire comment évoluera la situation dans un ou deux ans. L'histoire récente a montré que des populations ayant vécu sous des régimes répressifs, comme l'Irak sous Saddam Hussein, peuvent parfois regretter des dirigeants autoritaires en raison des conséquences chaotiques de leur chute. L'abandon apparent de la communauté internationale et des Russes soulève des questions cruciales sur l'avenir de la Syrie.

Une poudrière en devenir

Les "œufs fissurés" de la Syrie sont prêts à se briser, et le manque de soutien pour une transition douce pourrait ignorer les souffrances des populations vulnérables. La fragmentation ethnique, l'absence d'autorité centrale, et la menace d'un retour à la violence rendent la situation alarmante. Sans un engagement international significatif pour stabiliser la région et soutenir un processus de paix inclusif, la Syrie pourrait se transformer en une poudrière, où les rivalités ethniques et sectaires s'enflammeront.

La communauté Internationale divisée et paralysée

La situation en Syrie est un reflet des conséquences d'un soutien international en déclin et des dynamiques complexes qui agissent dans la région. Un avenir incertain attend le pays, et la communauté internationale doit prendre conscience de l'urgence d'une action concertée pour éviter que la Syrie ne sombre davantage dans le chaos. La préservation de la paix et de la sécurité dans cette région déjà troublée dépendra de la capacité des acteurs internationaux à intervenir efficacement et à promouvoir un avenir pacifique pour toutes les communautés qui y vivent.

TAIR Marc

 
Syrie la voie du Chaos au devant de la fin d'une dictature - 122024

Publié dans actualités, monde, politique

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Le constat est alarmant : le niveau des élèves en France en mathématiques est mauvais - 122024

Publié le par tair marc

Le constat est alarmant : le niveau des élèves en France en mathématiques, notamment au primaire, est particulièrement préoccupant. Les derniers résultats des évaluations internationales, comme le classement TIMSS, montrent que les performances des élèves français n’ont guère évolué au cours des quatre dernières années. Ce statu quo soulève de nombreuses questions sur l’efficacité de notre système éducatif et sur les méthodes d’enseignement mises en œuvre.

Face à ce constat, une solution audacieuse pourrait être envisagée : faire appel à des enseignants provenant de pays reconnus pour leur excellence en mathématiques, comme certains pays asiatiques ou les meilleures nations européennes. Ces pays, qui obtiennent régulièrement des résultats remarquables dans ce domaine, disposent de méthodologies éprouvées et d’une pédagogie adaptée. L’idée de faire venir des professeurs étrangers, bien que dérangeante pour certains, pourrait fournir un souffle nouveau à l’enseignement des mathématiques en France.

Il est essentiel de ne plus se voiler la face : nous ne pouvons plus nous permettre d’être vexés ou gênés par notre situation actuelle. L’enjeu est bien trop important. Nos élèves d’aujourd’hui seront les employés de demain, et la maîtrise des mathématiques est cruciale dans un monde de plus en plus tourné vers les sciences, la technologie, l’ingénierie et les mathématiques (STEM). Les compétences en calcul et en logique sont fondamentales pour naviguer dans la vie professionnelle et personnelle.

Il est également important de reconnaître que si nos enseignants éprouvent des difficultés à transmettre efficacement les mathématiques, il devient impératif de chercher des solutions ailleurs. Cela ne signifie pas remettre en question la valeur de nos professeurs, mais plutôt chercher à enrichir notre système avec des pratiques et des expertises qui ont fait leurs preuves.

Nos élèves méritent un enseignement de qualité, et il est de notre responsabilité de leur offrir les meilleures chances de succès. Des initiatives innovantes et parfois dérangeantes doivent être envisagées pour garantir que nos enfants acquièrent les compétences nécessaires pour réussir dans un monde en constante évolution. Agir maintenant, c’est investir dans l’avenir de notre nation et dans celui de nos élèves.

A ce jour le constat est fait et ceci depuis un certains, il est temps de trouver les actions efficaces et non plus chercher sans cesse des causes.

TAIR Marc

Le constat est alarmant : le niveau des élèves en France en mathématiques est mauvais - 122024
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barnier-tombe-et-pourtant-rien-ne-devrait-vraiment-changer-le-chaos-ne-sera-pas-la-122024

Publié le par tair marc

Le Gouvernement BARNIER est tombé.

À ce jour, rien ne change fondamentalement sur la scène politique française. Emmanuel Macron reste au pupitre, et il ne semble pas qu'un bouleversement majeur soit en vue politiquement. Cependant, à long terme, il est envisageable de voir émerger une nouvelle perspective sur la politique générale et les alliances. Cela dit, ce changement nécessitera du temps. Si le chaos n'est pas au rendez-vous, il est clair que le mur est fissuré.

Le Parti Socialiste (PS), dans cette période d'incertitude, semble se diriger vers une réflexion plus autonome, sans la France Insoumise (LFi) ce qui pourrait peut être ouvrir d'autres alliances. Les centristes pourraient retrouver un certain élan, et on peut même envisager un retour du parti radical. Quant au Macronisme, il est probable qu'il évolue vers un nouveau parti différent de ce qu'il est aujourd'hui ou qu'il disparaisse progressivement, laissant peu de place aux libéraux purs durant les années à venir.

Marine Le Pen, qui aurait pu envisager des alliances stratégiques, se trouve à un carrefour. Si elle avait su tirer parti des circonstances, elle aurait pu se positionner plus favorablement pour l'avenir. Le Rassemblement National (RN), quant à lui, continuera à mener sa lutte seul contre ses adversaires, tout en cherchant à s'imposer davantage sur la scène politique même en perdant quelques adhérents pourra t'il se renforcer ? L'avenir le dira.

Il est indéniable que le monde entier, tel des hyènes ou des requins, guettait la chute du gouvernement et, en particulier, espère la chute d'Emmanuel Macron. Ce dernier a suscité de nombreux ennemis, non seulement en Europe, mais aussi au-delà de nos frontières. Beaucoup aspirent à un chaos en France, et en ce moment, la nation ressent un besoin croissant d'une politique forte d'espoir et une direction, une figure gaulliste, d'un gouvernement d'union avec un véritable programme d'avenir. Personne n'a de direction a proposer hormis des taxes et des impôts. Il faut relancer la France et son industrie.

Dans ce contexte tumultueux, le vote de censure du 4 décembre 2024 contre le gouvernement de Michel Barnier a été un tournant décisif. Barnier, sous le choc de cette décision, a déclaré : « Je ne croyais pas que Marine Le Pen oserait la censure. » Jusqu'à la veille, il était convaincu que le RN ne prendrait pas cette initiative. Ce vote a conduit à sa démission, un événement marquant dans le paysage politique français.

Le lendemain, le 5 décembre 2024, Emmanuel Macron reprend la main. Le chef de l'État s'apprête à s'adresser aux Français ce jeudi soir à 20 heures. Plusieurs options s'offrent à lui : soit il renomme Michel Barnier, une hypothèse peu probable, soit il désigne rapidement un Premier ministre issu d'un socle commun, ou pourrait encore opter pour une personnalité de gauche accompagnée d'un pacte de non-censure mais là aussi c'est un hypothèse difficile. L'hypothèse de François Bayrou, président du Modem récemment blanchi dans une affaire judiciaire, est également sur la table. Bayrou pourrait séduire une partie de la gauche tout en cultivant un respect de façade pour le RN.

Dans ce climat d'incertitude et de tensions, les choix du président s'annoncent cruciaux pour l'avenir politique de la France.

TAIR Marc

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Publié dans actualités, politique

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Énergie Électrique en France - Les clients Français se sont fait voler - 122024

Publié le par tair marc

Énergie Électrique en France : Évolution des Prix en France et Exportations vers l'Allemagne

L'énergie électrique en France est un sujet d'actualité qui soulève de nombreuses questions, notamment en ce qui concerne son prix et son impact sur les ménages français.

En 2023, le prix de l'électricité a atteint environ 0,20 à 0,25 € par kilowatt-heure (kWh), en forte augmentation par rapport à 2013, où il se situait autour de 0,12 à 0,15 € par kWh.

En 2003, le prix était encore plus bas, autour de 0,08 à 0,10 € par kWh. Ainsi, en 20 ans, les ménages français ont vu leurs factures d'électricité multiplier par plus de trois, passant d'environ 50-70 € par mois à plus de 150 € en 2023.

Contexte de la Transition Énergétique

Durant la période de la pandémie de COVID-19 et en raison de la guerre en Ukraine, l'Allemagne a dû intensifier ses importations d'électricité, notamment en provenance de France. En raison de sa dépendance au gaz et au charbon russes, Berlin a cherché à diversifier ses sources d'énergie, et la France, avec sa forte capacité de production nucléaire, est devenue un fournisseur clé.

Chiffres Clés sur les Exportations

Selon des rapports médiatiques, en 2022, la France a exporté environ 60 TWh d'électricité vers l'Allemagne, soit près de 10 % de la consommation totale d'électricité allemande. En période de forte demande en Allemagne, la France a souvent fourni de l'électricité à des coûts qui, bien qu'en augmentation, restaient souvent plus compétitifs que ceux du marché allemand en période de crise énergétique. En avril 2023, les prix de l'électricité en Allemagne étaient même supérieurs de 30 euros par mégawattheure (MWh) en moyenne à ceux enregistrés en France.

Impact sur les Ménages Français

Cette dynamique soulève des préoccupations quant à la situation des consommateurs français. Ce sont les Français qui ont financé, par leurs impôts, la construction des centrales nucléaires et qui se retrouvent maintenant à payer au prix fort.

Alors que les Français ont financé des infrastructures nucléaires avec la promesse d'une énergie bon marché, ils se retrouvent désormais à payer des tarifs élevés, alors que leur électricité est exportée à des tarifs préférentiels à l'Allemagne.

D'ailleurs une énergie peu cher est utile pour l'industrie Française qui pourra exporter a meilleur prix en étant plus compétitif.

Conclusion

La situation actuelle de l'énergie électrique en France, ainsi que l'exportation vers l'Allemagne, soulève des questions importantes sur la justice sociale et économique. Les décisions politiques et les accords énergétiques pris durant cette période devront être réévalués pour protéger les intérêts des consommateurs français. La nécessité d'une approche équilibrée et équitable pour le marché de l'énergie devient de plus en plus pressante.

TAIR Marc

Énergie Électrique en France - Les clients Français se sont fait voler - 122024
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Cyclistes - accident de la route - Ont-ils une responsabilité ? - 112024

Publié le par tair marc

Accidents de Cyclistes : Une Réflexion Urgente sur la Sécurité Routière devrait être faite.

La problématique des accidents de cyclistes est de plus en plus préoccupante, avec une augmentation significative des cas liés à des usagers en état d'ébriété. Si les automobilistes sont souvent désignés comme les principaux responsables de ces incidents, il est essentiel de prendre en compte que de nombreux accidents impliquent des cyclistes qui, par négligence, enfreignent le code de la route.

Les statistiques montrent que beaucoup de ces accidents surviennent sans intervention d'un autre véhicule, ou impliquent seulement d'autres cyclistes. Dans ces situations, il est crucial de ne pas systématiquement accuser les automobilistes, mais plutôt d'examiner le comportement des cyclistes eux-mêmes. L'alcool, souvent en jeu, altère considérablement leurs réflexes et leur capacité à évaluer les risques, ce qui augmente le nombre de chutes dramatiques.

Le docteur Christophe Cermolacce, chirurgien orthopédiste à l’Institut de la cheville et du pied à Paris, alerte sur les conséquences sévères que peuvent subir les cyclistes après un accident. Les traumatismes crâniens, les torsions, les luxations et les fractures sont des blessures courantes qui peuvent avoir des impacts durables sur la vie des victimes. Comme il le souligne, ces accidents peuvent entraîner des séquelles qui affecteront les patients bien avant l'âge de 50 ans, avec des interventions chirurgicales, parfois lourdes, comme des prothèses ou des blocages articulaires.

Il est donc urgent que ce phénomène soit pris en compte dans le débat public et politique. Les pouvoirs publics doivent promouvoir des campagnes de sensibilisation sur les dangers de la conduite à vélo sous l'influence de l'alcool et sans respect du code de la route. Des mesures plus strictes concernant le comportement des cyclistes et une meilleure éducation au code de la route pourraient réduire le nombre d'accidents et protéger les usagers vulnérables, l'usage d'un deux roue a ce jour n'est pas lié à la connaissance du code.

De plus, il est nécessaire de renforcer la coopération entre les différents acteurs de la sécurité routière, afin de développer des solutions efficaces et adaptées. La responsabilisation des cyclistes doit devenir une priorité, tout comme l'amélioration de l'infrastructure routière pour garantir la sécurité de tous les usagers, qu'ils soient en voiture, à vélo ou à pied.

Il existe a Paris des rues exclusives au vélo mais même là il y a de nombreux accident de cyclistes.

Dans cette optique, il est vital d'informer et d'éduquer les cyclistes sur les risques associés à l'alcool et sur les comportements sûrs à adopter. Seule une action collective et coordonnée pourra permettre de faire face à ce problème croissant et de préserver la sécurité de tous sur la route.

TAIR Marc

Cyclistes - accident de la route - Ont-ils une responsabilité ? - 112024
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La France Insoumise en Danger ? Inquiétude d'un déclassement politique - 112024

Publié le par tair marc

La France Insoumise en Danger : L'inquiétude d'un Déclassement Politique

La France Insoumise (LFI), sous la direction de Jean-Luc Mélenchon, se trouve à un tournant décisif alors que des discussions se profilent au sein de la gauche française pour une éventuelle candidature unique aux prochaines élections. Le Parti Socialiste (PS), en quête de rétablir son influence, envisage une stratégie qui pourrait marginaliser LFI, suscitant une véritable colère au sein du mouvement insoumis. Un colère doublée d'une inquiétude réelle.

Dans ce contexte de tensions croissantes, Jean-Luc Mélenchon a proposé une alternative audacieuse : la formation d'une "union des gauches" avec un candidat LFI en tête. Cependant, cette stratégie apparaît plus comme une tentative désespérée de maintenir la pertinence de LFI dans un paysage politique en mutation, où la peur d'un déclassement électoral devient de plus en plus palpable.

Les membres de LFI craignent réellement que leur mouvement, qui a su mobiliser une base électorale significative lors des dernières élections, ne soit relégué au second plan par une manœuvre qui pourrait redéfinir la gauche sans leur participation. Cette inquiétude ne repose pas seulement sur des considérations de pouvoir, mais sur une crainte profonde de perdre leur voix dans les décisions cruciales qui façonnent l'avenir politique français.

En effet, la possibilité de se retrouver en dehors des arènes de pouvoir, sans représentation adéquate, hante LFI, ce qui explique les mouvements et paroles vindicatifs de leur part. Les élections à venir s'annoncent déterminantes, et chaque voix perdue pourrait signifier un pas de plus vers l'effritement de leur influence. Alors que les discussions se poursuivent, la question se pose : la gauche peut-elle réellement s’unir sans reconnaître la légitimité de chaque acteur, y compris LFI ? Le PS est il au bon moment pour pour revenir en tête de la gauche ?

Cette situation souligne les tensions et l'urgence d'un dialogue et des prises d'audaces au sein de la gauche. LFI, en proposant une union autour de son propre candidat, manifeste sa détermination à ne pas céder de terrain, à refuser tout dialogue et à défendre son positionnement face à une potentielle érosion de leur pouvoir.

L'inquiétude de LFI de se voir déclassée politiquement et électoralement est donc légitime, mais n'en sont ils pas responsable ?

TAIR Marc

La France Insoumise en Danger ? Inquiétude d'un déclassement politique - 112024

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La colère agricole et le Mercosur - 112024

Publié le par tair marc

En France les agriculteurs sont confrontés à un marché globalisé de plus en plus concurrentiel, ils se sentent souvent acculés à des mesures de protestation drastiques, telles que les blocages routiers. L'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur, qui englobe des pays comme le Brésil et l'Argentine, est particulièrement critiqué. Les agriculteurs estiment que cet accord favorise l'importation de produits agricoles à bas prix, dont les standards de production ne respectent pas les normes environnementales et sanitaires rigoureuses en vigueur en Europe, ce qui est en effet un problème.

Cette situation soulève des inquiétudes quant à la pérennité de l'agriculture européenne en particulier en France, qui doit composer avec des produits importés qui peuvent être moins chers, souvent en raison de coûts de production plus faibles dans ces pays. Par conséquent, cela met une pression supplémentaire sur les revenus des agriculteurs français, qui se retrouvent dans une situation de désavantage concurrentiel. Beaucoup d'entre eux ont du mal à couvrir leurs coûts de production, ce qui a conduit, en 2023, à un nombre alarmant de dépôts de bilan. Selon les données disponibles, près de 2 000 fermes ont été contraintes de fermer leurs portes l'an dernier, un chiffre qui illustre la crise profonde que traverse le secteur agricole.

De plus, le sentiment d'abandon par le gouvernement est palpable. Les agriculteurs estiment qu'ils ne bénéficient pas d'une défense adéquate face aux défis imposés par la mondialisation. Malgré les promesses de soutien et de protection, beaucoup trouvent que les mesures mises en place sont insuffisantes pour réellement contrer les effets néfastes de l'importation de produits moins chers. Laisser venir des produits en UE qui ne respectent pas les normes européennes est inacceptable, ceci est un préalable a toute acceptation du Mercosur.

Des think tanks et des journalistes se sont récemment penchés sur cette problématique. Par exemple, des rapports de l'Institut Montaigne et des articles dans des médias tels que "Le Monde" et "Libération" ont mis en lumière les défis auxquels font face les agriculteurs. Ces analyses plaident pour une réévaluation des politiques commerciales de l'UE et un soutien accru pour les agriculteurs afin de garantir la durabilité de l'agriculture européenne.

« On se demande pourquoi le gouvernement refuse depuis de nombreuses années de défendre les agriculteurs, malgré les signaux de mécontentement, et pourquoi il se réveille seulement après un mouvement de blocage pour reprendre le message. Sont-ils vraiment convaincus de la nécessité de les aider avec la force requise pour changer le contrat du Mercosur ? »

TAIR Marc

La colère agricole et le Mercosur - 112024
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Jours de Carences et arrêts maladies, les fonctionnaires doivent ils passer à 3 jours comme le privé ? - 102024

Publié le par tair marc

Jours de Carences et arrêts maladies, les fonctionnaires doivent ils passer à 3 jours comme le privé ?
Comparatif des arrêts maladie entre la fonction publique et le secteur privé :

Les statistiques montrent qu'en moyenne, les fonctionnaires, selon leur catégorie (État, santé et collectivités), ont des taux d'arrêts maladie qui ne sont pas significativement plus élevés que ceux observés dans les TPE, PME et grandes entreprises. En effet, les données indiquent que le nombre de jours d'arrêt par an varie peu entre ces catégories. Par exemple, les fonctionnaires peuvent avoir en moyenne 10 à 12 jours d'arrêt par an, tandis que dans le secteur privé, cette moyenne oscille entre 7 et 15 jours, selon la taille de l'entreprise. Les secteurs du privé ayant le plus grand nombre de jours d'arrêt sont souvent ceux de la santé et de l'industrie, où les travailleurs peuvent atteindre jusqu'à 20 jours d'arrêt par an soit plus que la moyenne des fonctionnaires et ceci en raison des conditions de travail particulièrement exigeantes.

Réglementation et conditions des arrêts maladie :

Il convient de rappeler que la prise en charge des arrêts maladie pour les fonctionnaires est différente de celle des salariés du privé. En effet, pour les fonctionnaires, les arrêts maladie sont couverts par des mutuelles, ce qui représente un coût supplémentaire. En moyenne, un fonctionnaire peut cotiser entre 300 et 600 € par an pour sa mutuelle, en fonction des garanties choisies. À l'inverse, dans le privé, les arrêts maladie sont pris en charge par la CPAM, allégeant ainsi le poids financier sur le salarié.

Jour de carence et gestion des congés :

La question du jour de carence en cas d'arrêt maladie est également cruciale. Actuellement, les fonctionnaires ont un jour de carence, tandis que dans le secteur privé, certaines grandes entreprises prennent en charge 2 à 3 jours de carence par leurs mutuelles, ils ont donc en réel un jour de carence. Proposer d'augmenter le jour de carence des fonctionnaires à 3 jours serait une mesure injuste qui ne prendrait pas en compte les spécificités de leur statut et des cotisations qu'ils versent. Cela pourrait aussi aggraver la situation de fatigue accumulée qui, dans de nombreux cas, limite leur capacité à poser des congés. Les Compte Épargne Temps (CET) souvent pleins des fonctionnaires en sont une illustration : de nombreux agents n'ont pas pu prendre leurs congés, ce qui contribue à une hausse des arrêts maladie. Donc le fait de dire que le privé à 3 jours de carences n'est totalement vrai, et par pour tous, certains n'ont qu'un jour et sans surcout personnel.

Impact sur les forces de l'ordre et le personnel de santé :

Les forces de l'ordre et les personnels de santé subissent également une pression considérable en matière de charge de travail. En moyenne, ces professionnels travaillent souvent plus de 42 heures par semaine, particulièrement lors d'événements d'envergure tels que les Jeux Olympiques, où les restrictions sur les congés ont été significatives. Les agents ont dû faire preuve d'une disponibilité exceptionnelle, avec des jours de présence à 100 % pendant des périodes critiques, ce qui a amplifié le stress et la fatigue. La gestion des congés pour ces catégories de fonctionnaires est souvent complexe, rendant difficile le maintien d'un équilibre sain entre vie professionnelle et vie personnelle.

Contexte des arrêts maladie durant la pandémie :

Il est également important de noter qu'au cours des cinq dernières années, la charge financière liée aux arrêts maladie a été particulièrement impactée par la pandémie de COVID-19. En effet, cette période a représenté environ 25 % des arrêts maladie en France, contribuant ainsi de manière significative à l’augmentation des dépenses de la CPAM et, par conséquent, à une dette importante pour le système de santé. Ces chiffres soulignent la nécessité de prendre en compte les circonstances exceptionnelles qui ont affecté la santé publique et la charge de travail des fonctionnaires.

Reconnaissance et respect des fonctionnaires :

Il est également important de noter qu'au cours des cinq dernières années, la charge financière liée aux arrêts maladie a été particulièrement impactée par la pandémie de COVID-19. Cette période a représenté environ 30 % des arrêts maladie en France sur les 5 dernières années ce qui n'est pas rien, contribuant ainsi de manière significative à l’augmentation des dépenses de la CPAM et, par conséquent, à une dette importante pour le système de santé. Ces chiffres soulignent la nécessité de prendre en compte les circonstances exceptionnelles qui ont affecté la santé publique et la charge de travail des fonctionnaires.

Conclusion :

En tant que représentant du Mouvement Politique et Gaulliste : Union du Peuple Français, je tiens à rappeler que les fonctionnaires méritent reconnaissance et respect pour leur dévouement au service public. Plutôt que de réduire leurs droits, il est primordial de renforcer les moyens humains dans les services publics, d'améliorer l'attractivité des métiers et de garantir des conditions de travail dignes. Les économies à réaliser ne devraient pas se faire au détriment de ceux qui œuvrent chaque jour pour le bien-être de la population.

Il est temps de valoriser le travail des fonctionnaires et de reconnaître les défis qu'ils relèvent chaque jour, tout en promouvant une gestion humaine et responsable des services publics. En effet ont ne peut penser a augmenter le nombre de jours de carence sans avoir évolué l'impact ni fait une meilleur gestion du personnel, en apportant dans les services concernées le nombre de personnel requis, si dans certaines catégories ont trop de personnels cela n'est pas vrai partout, un manque important d'agents est constaté.

TAIR Marc

Secrétaire général adjoint

Union du peuple Français

Jours de Carences et arrêts maladies, les fonctionnaires doivent ils passer à 3 jours comme le privé ? - 102024

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La Dette et les Décisions Gouvernementales : Un Hold-up sur les Citoyens ! 102024

Publié le par tair marc

La Dette et les Décisions Gouvernementales : Un Hold-up sur les Citoyens

La question de la dette publique en France est devenue un sujet de préoccupation majeur, surtout avec les récentes décisions du gouvernement, qui semblent s’en prendre aux économies des citoyens, notamment par le biais de la taxation des assurances vie. Ces choix fiscaux, qui incluent le fait de réfléchir à l'opportunité  de taxer les chiens, mettent en lumière une gestion financière déconcertante qui reflète des années de décisions hasardeuses.

Il est devenu évident que les gouvernements successifs, ont échoué à maîtriser leurs dépenses. Ils ont dépensé sans compter, dépassant continuellement les recettes que Bercy parvient à collecter. Ce manque de discipline financière se traduit par un endettement croissant, laissant les citoyens porter le fardeau de cette impréparation. Les citoyens, et la fonction publique n'y sont pour rien sur ces dépenses hasardeuses décidées au plus haut niveau.

Ce n’est pas assez d’être réactif d’année en année ; le gouvernement doit adopter une vision à long terme, planifiant ses dépenses et ses recettes sur des périodes de 7, 10 ou même 15 ans. Une telle approche permettrait de créer un cadre stable pour l'économie française, en favorisant la croissance durable et en assurant une gestion responsable des finances publiques. Au lieu de cela, nous assistons à des décisions à court terme, parfois à l’opposé de ce qui a été fait un an plus tôt, qui aggravent la situation économique sans offrir de solutions concrètes.

Pour sortir de ce cycle déplorable, l'État doit se concentrer sur des actions qui encouragent la production et la productivité. Cela implique d’aider les entreprises à embaucher et à se développer, tout en s'assurant qu'elles paient des impôts sur leurs bénéfices, non pas sous la forme de taxes alourdissantes, mais comme une contribution à un avenir économique prospère. La prospérité des entreprises se traduit par des emplois, des revenus et, par conséquent, des recettes fiscales durables pour l'État.

Il est impératif que le gouvernement cesse de faire payer les citoyens français, qui constatent une diminution constante du retour sur leurs impôts. Les services publics, censés être le reflet d'un système fiscal équitable, se détériorent, voire disparaissent. Faire peser ces charges sur les épaules des Français sans un plan clair pour l'avenir est une véritable incompétence.

L'État doit élaborer un plan structuré et visionnaire pour l'avenir de la France, prenant en compte le PIB, la production et ses recettes. Les citoyens méritent un gouvernement qui pense à long terme et qui agit pour améliorer leur quotidien, et non un gouvernement qui se contente de décider des mesures fiscales sans réelle vision.

Il est temps de dire stop au hold-up dans la poche des citoyens français. La responsabilité et la transparence doivent devenir des priorités pour notre gouvernement, afin de restaurer la confiance et de garantir un avenir meilleur pour tous. Le système va se gripper et la poche des Français ce vide.

TAIR Marc

La Dette et les Décisions Gouvernementales : Un Hold-up sur les Citoyens ! 102024
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