Depuis les années 1980, les prédictions alarmistes sur l'état de notre environnement et la biodiversité se sont multipliées. Des figures telles qu’Antoine Waechter et Barry Commoner à leur époque ont exprimé des inquiétudes profondes concernant la destruction imminente de la biodiversité, en mettant en garde contre les conséquences catastrophiques de la pollution, de l'industrialisation et de la surexploitation des ressources naturelles. Bien que beaucoup de ces préoccupations aient trouvé un écho auprès des populations sur les défis environnementaux actuels, les résultats n'ont pas toujours été aussi dramatiques que prévu. L'extinction massive d'espèces au niveau global ne s'est pas réalisée ; des disparitions ont été observées localement dans certains pays et pour certaines espèces, mais cela reste limité.
Antoine Waechter
Antoine Waechter est une figure clé du mouvement écologiste en France, surtout actif dans les années 1980. Il a été président du parti Les Verts, jouant un rôle déterminant dans la sensibilisation aux problèmes écologiques sur la scène politique française.
Croyances écologiques et préoccupations : Waechter met l'accent sur l'urgence d'agir face au changement climatique, à la dégradation de l'environnement et à la dépendance excessive aux énergies fossiles. Il a exprimé des inquiétudes concernant la surexploitation des ressources naturelles, notamment le pétrole, et a plaidé pour une transition vers des énergies renouvelables.
Prédictions alarmistes : Waechter a averti que si des mesures immédiates n'étaient pas prises, l'humanité pourrait faire face à des pénuries de ressources, à l'extinction d'espèces, et à des catastrophes environnementales dans les décennies à venir. À ce jour, ses préoccupations concernant la dépendance au pétrole et les crises écologiques se sont concrétisées par des mises en garde croissantes sur le changement climatique sur la perte de biodiversité.
Prédictions non réalisées ou peu visibles : Malgré les préoccupations exprimées par Waechter, l'apocalypse de la nature et la destruction massive de la biodiversité ne se sont pas concrétisées. En effet, depuis plus de 40 ans, la grande extinction annoncée n'existe pas. Bien qu'il y ait eu des baisses d'espèces réelles et graves au niveau local et dans certaines régions, la fin globale de la biodiversité est une vue de l'esprit. Heureusement, des zones préservées existent encore dans le monde, et il est d'ailleurs impératif de les garder protégées.
Barry Commoner
Barry Commoner est un biologiste et écologiste américain qui a eu une grande influence dans les années 1960 et 1970. Il est reconnu pour ses travaux sur les effets de la technologie moderne sur l'environnement.
Croyances écologiques et préoccupations : Commoner a souligné le lien entre technologie, pollution et dégradation environnementale. Il a plaidé pour une prise de conscience accrue des conséquences de l'industrialisation, en critiquant notamment l'énergie nucléaire comme une menace pour la sécurité écologique.
Prédictions alarmistes : Commoner a prédit que la pollution et la dégradation de l'environnement mettraient en péril la survie de nombreuses espèces et de l'humanité elle-même, si des actions décisives n'étaient pas entreprises très vite. Ses préoccupations quant aux conséquences de la pollution et du changement climatique ont été largement discutées, mais il est important de noter que la réalité environnementale varie considérablement selon les régions et les pays.
Prédictions non réalisées ou peu visibles : Comme pour Waechter, l'apocalypse annoncée par Commoner concernant la biodiversité et l'environnement ne s'est pas concrétisée. Depuis 60 ans et ses mises en garde, il n'y a pas eu de grande extinction mondiale. Bien que certaines espèces aient connu des baisses parfois graves au niveau local, la destruction massive de la biodiversité à l'échelle mondiale reste une idée exagérée. En réalité, la situation est à nuancer selon les années et les zones régionales. Par exemple, en Bretagne, de nombreuses zones humides ont permis de préserver la population d'oiseaux qui y foisonne grâce à leurs falaises et zones humides préservées. De plus, plusieurs forêts continuent d'abriter une diversité animale significative. Il est essentiel de reconnaître l'importance de ces zones préservées dans le monde et de s'assurer qu'elles restent protégées pour la survie de la faune.
Conclusion
Bien que les prédictions alarmistes formulées par Waechter et Commoner n’aient pas toujours atteint le degré de catastrophe annoncé, il est indéniable que des enjeux environnementaux demeurent. Il est essentiel de prôner la régulation des ordures et des emballages, ainsi que de planter des arbres partout où cela est possible, en diversifiant les espèces pour aider la faune locale. La préservation de zones humides est également vitale pour soutenir la vie animale.
En outre, limiter l'imperméabilisation des sols, voire les rendre de nouveau perméables avec des matériaux adaptés, permettrait à l'eau de s'infiltrer à nouveau dans les sols et les nappes, favorisant ainsi un cycle hydrologique sain. Il est également crucial de réfléchir à la préservation d'une eau propre et saine, en limitant par des filtres les rejets de résidus médicamenteux dans les eaux usées et les rivières. Ces résidus peuvent avoir un impact significatif sur la faune aquatique et sur tous les animaux qui s'y s'abreuvent, rendant cette problématique essentielle à prendre en compte même si des gros efforts ont été réalisés pour d'autres polluants.
Au lieu de recourir à des politiques punitives, il est crucial d'adopter une approche positive qui favorise la dépollution par des actions volontaires et constructives sur le très long terme voire même valorisant.
Des études récentes, comme celles menées par des chercheurs de l’Université de Harvard, ont démontré que des efforts excessifs de décarbonation peuvent avoir des effets négatifs sur les écosystèmes. Le carbone, en effet, est un élément vital dans le cycle de vie des plantes. Des experts, tels que le professeur de biologie végétale à Stanford, Dr. Alan Jones, soulignent que le dioxyde de carbone est essentiel pour la photosynthèse, un processus par lequel les plantes produisent de l'oxygène. Sans un équilibre approprié de CO2, les arbres et les autres végétaux qui nous fournissent l'oxygène pourraient être en danger.
Ainsi, tout en poursuivant les actions douces essentielles pour un avenir prospère nous créons l'harmonie avec la nature.
Je pense qu'il faut laisser un temps long et agir efficacement sur des aspects parfois non évoqués et qui ont un impact plus concret comme la filtrations des eaux usés et la plantations d'arbres... Et ceci malgré que des lanceurs d'alertes écologistes ce sont trompés et ont des messages contre productifs en faisant peur et en exagérant, nous n'avons pas besoin de preuves pour nous améliorer et pour préserverez la nature. Laissons le carbone aux plantes et aux arbres tout en préservant nos forêts qui sont le poumon du monde.
Je sais que je vais énerver du monde, mais tout ce que je dit ne trouve d'échos négatifs car les faits sont là, pour aider la nature il faut aussi apprendre a trouver des actions non contraintes qui a terme créer des murs et des blocages moraux, il faut trouver des actions longues et douces, et en 25 ans on s’aperçoit que les avancés peuvent être plus concrets que les punitions, obligations et invectives.
TAIR Marc